Chronique : Princess Jellyfish Vol.1

Type : Shojo
Auteurs : Akiko HIGASHIMURA

Editeur : Akata/Delcourt
Prix de vente : 6.95€
Nombre de tomes France : 1 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  8(en cours)
Date de parution : 12 octobre 2011

Pitch :

Tsukimi Kurashita, fan hardcore de méduses, s’installe à Tokyo avec le projet de devenir illustratrice. Elle emménage dans la résidence Amamizu qui a la particularité de n’être habitée que par des filles otaku, et bien évidemment, d'être interdite aux hommes ! Alors qu’un soir, Tsukimi sort pour rendre visite à une adorable médusette enfermée dans un minuscule aquarium, son destin va être bouleversé par sa rencontre avec une fille bien trop « fashionable » pour être vraie !

Chronique :

Le magazine de prépublication Kiss est un gros vivier de hits shojo en puissance. Après "Kimi wa Pet", "Nodame Cantabile" et d'autres, le magazine nous propose une nouvelle perle que les éditions Akata/Delcourt se sont empressés d'acquérir, il s'agit bien entendu de "Princess Jellyfish" !

"Princess Jellyfish" c'est tout simplement le quotidien d'une bande de fujoshi (otakettes/geekettes) ayant chacune ses spécificités. Tsukimi, l’héroïne de la série est par exemple folle dingue de tout ce qui touche de près ou de loin aux méduses (non ce n'est pas bizarre). Il faut dire qu'hormis "Switch Girl" qui est un peu dans la même veine, il y a pas beaucoup de prétendant dans le genre. Alors oui mesdemoiselles otakettes, geekettes, fujoshi où comme vous voulez, vous avez certainement trouvé votre nouvelle perle !

Alors, je me permets en tant que garçon du sexe masculin de chroniquer cette série pour la simple et bonne raison que si j'aime bien ce genre de shojo (car oui j'en lis de temps en temps un petit). Et je dois dire qu'une fois de plus j'ai été plutôt charmé par ce premier tome de la série. Il faut dire que généralement Akata/Delcourt ne ce plante pas trop sur ses titres et propose toujours quelque chose d'original.

De l'humour à la pelle, des références en masse, des personnages attachants et complètement frappa-dingues et des graphismes qui collent totalement à l'ambiance de la série. Il ne faut pas s'attendre à une trame de fond super fouillée comme dans "Puzzle" (par exemple), mais après tout ce n'est pas ce que l'on attend d'une série comme "Princess Jellyfish". Ce premier volume laisse la porte ouverte à plusieurs voies possibles pour l'auteure et il faudra voir l'évolution que prendra la série (car "Switch Girl" c'est bien empâté depuis ses débuts).

Côté édition, c'est du Akata/Delcourt simple et efficace sans esbroufe.

Au final, élu meilleur shojo en 2012 dans son pays d'origine, adapté en anime, Akata/Delcourt avait peu de chance de se planter en éditant "Princess Jellyfish". Un premier volume frais et convainquant qui assurera quelques fous rires assurément !!