Chronique : One Piece 51

one-piece-glenat-51.jpgType : Shonen
Auteurs : Eiichiro ODA

Editeur : Glénat
Prix de vente : 6,90€
Nombre de tomes France : 57 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  62 (en cours)
Date de parution : 9 septembre 2009

 

Pitch :


Nos héros s'apprêtent à traverser Red Line pour accéder à la Route de tous les périls, mais pour cela ils doivent d'abord franchir l'île des hommes poissons. Autrement dit, transformer leur navire pour le rendre navigable sous l'eau ! Les pirates se rendent alors à Sabaody, la cité des bulles, où leur amie Camie, une sirène, se fait capturer pour être mise aux enchères ! Et parmi les acheteurs potentiels se trouvent des capitaines pirates dont la prime atteint de véritables sommets…

Chronique :

 

Démarrant sur une scène permettant à Oda de rapidement clôturer l'histoire du personnage casqué mystère, ce tome introduit surtout par la suite un autre arc narratif.

Le volume commence donc avec la résolution de la courte intrigue évoquée en fin de tome 50. Et certes, ladite résolution est loufoque et surprenante, mais les chapitres permettant d'y arriver sont un peu en deçà de d'habitude, aussi bien d'un point de vue fun que suspense. Fort heureusement, le tout est habilement contrebalancé par l'arc suivant, introduisant une nouvelle île avec son lot de nouveautés, d'intrigues distillées permettant au scénario global d'avancer un peu, et asseyant toujours plus l'immense et très riche background de la série. Nombre de nouveaux personnages apparemment importants pour la suite sont d'ailleurs présentés, plutôt intéressants dans l'ensemble car autant de concurrents sérieux à Luffy. Ce volume se conclut ensuite par un cliff-hanger incroyablement réjouissant, promettant une suite explosive.

Le graphisme si particulier de l'auteur resplendit comme à son habitude dans ce volume, et n'accuse pas de baisse de régime. Le tout est donc toujours aussi barré, rigolo, original, et dynamique. Riche, sans l'être trop, évitant l'ajout de trop de trames, et jouant déjà suffisamment bien sur les hachures, les noirs, et les décors, on apprécie toujours autant de retrouver notre brochette de personnages aux designs impayables, prenant inspiration dans une culture universelle bien loin de l'inspiration étriquée de nombre de mangas actuels.

Un manga fleuve, immense par son background, parfois un peu attendu voire souffrant, comme en début de tome, d'une petite baisse de régime, mais sachant toujours aussi efficacement se renouveler pour nous emporter toujours plus loin dans un univers décalé, palpitant et définitivement original.

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