Chronique : Naru Taru Vol.1 (réedition)
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Type : Seinen
Auteurs : Mohiro KITOH
Editeur : Glénat
Prix de vente : 6.90€
Nombre de tomes France : 11 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 12 (terminé)
Date de parution : 1 juillet 2009
Pitch :
La petite Shiina a un coeur débordant et des rêves plein la tête. Mais rien ne l’avait préparée à rencontrer cette étrange créature qui semblait l’attendre au fond de l’océan.
Extra-terrestre, esprit ou démon ? En tout cas, celui qu’elle baptise « Hoshimaru » est capable de voler et de changer de forme à volonté. Shiina en fait son ami secret jusqu’au jour où l’avion
de son père est attaqué par une créature similaire…
Chronique :
Elle était attendue par beaucoup cette réédition de Narutaru. L’éditeur profite de la sortie de Bokurano du même auteur, pour faire réapparaitre cette œuvre choque de Kitoh.
Nous y voilà, le manga qui avait fait tellement de bruit à l’époque et qui fût rapidement stoppé par Glenat est de retour. C’est une toute nouvelle édition qui nous est proposée et cette fois pas d’erreur sur la marchandise puisque le manga est estampillé SEINEN ! Une histoire plutôt « gentillette et enfantine », du moins au départ, car le conte pour enfants aux allures de Ghibli, prend rapidement un ton plus « sérieux et violent ». Ne nous fions pas aux graphismes, simples et épurés de l’auteur, ainsi que notre ami « hoshimaru » qui semble tout droit sorti de "Mon Voisin Totoro" ne reflète pas vraiment l’ambiance globale (ce qui à l’époque avait piégé l’éditeur).
Si l’histoire débute gaiement, comme un rêve, avec notre petite collégienne qui trouve un hersât de Pokemon qui l’emmène faire le tour de l’île sur son dos, l’ensemble vire vite au cauchemar. La pauvre Shiina ce retrouve rapidement dans une situation délicate, mais après tout nous en avons l’habitude avec cet auteur, qui a pour « principe » de pas mal torturer ses héros. Le suspens prend rapidement le lecteur, avec pas mal d’interrogations mises en place dès le premier tome. Beaucoup de questions donc, qui se bouscule dans la tête du lecteur et forcément la suite promet d’être plutôt intense.
Concernant l’édition, pas grand-chose à dire hormis les croquis bonus de l’auteur en fin de tomes. Petite erreur à signaler tout de même, le chapitrage nous annonce tout de même deux chapitres trois (uniquement le chapitrage).
Une réédition qui fera mouche sur beaucoup d’amateur du genre et c’est donc un bon « retour » que celui de Narutaru. Vivement la suite simplement !