Chronique : Mixim 11 Vol.3

Type : Shonen
Auteurs : Nobuyuki ANZAI

Editeur : Glénat
Prix de vente : 6,90€
Nombre de tomes France : 4 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  12 (terminé)
Date de parution : 4 mai 2011

Pitch :

BB0, l’organisation intergalactique qui veut détruire Polaris est finalement entrée en action ! Leur prochaine cible est Mao du Verseau. Ichimatsu et Takezo pourront-il la sauver ?!

Chronique :

A que le quatrième tome de la série vient de sortir, il est temps de livrer la chronique du troisième volume.

Après le succès commercial (et non critique) de "Mär", il est plaisant de voir qu'ANZAI préfère revenir à ce qu'il sait faire de mieux à savoir le shonen "sombre". Il avait réussi une bonne performance avec "Flame of Recca" qui arrivait à mélanger tout ce qui fait généralement un bon shonen, en incluant déci delà des éléments plus sombre qu'à l'accoutumé.

Ce troisième tome prend d'ailleurs une tournure déjà un peu plus sombre que précédemment. L'humour est beaucoup moins présent et l'auteur s'emploie à servir des combats intéressants. Bien entendu, ANZAI en profite pour intégrer des personnages dérangeant et sinistre comme il sait si bien le faire.

Pour le reste l'histoire avance doucement, mais surement les figures importantes BB0 apparaissent, nos héros s'aperçoivent qu'il ne sera pas chose aisé de sauver les douze filles et pire ils en voient certaines disparaitre. D'un autre côté, Ichimatsu fait la connaissance de Mr.Dandy sa deuxième marionnette qui lui en apprend plus sur les pouvoirs qu'il possède et qui sert aussi de ressort comique par la même occasion.

Niveau dessins, c'est toujours réussi et l'on a en plus le droit à une couverture super sympa. Assurément pas la meilleure que l'auteur a pondu, mais tout de même intéressante.

Concernant l'édition, Glénat fait sa part du job et nous offre comme d'habitude une édition de qualité ainsi que les bonus en fin de tome.

Un volume qui tient donc ses promesses, ANZAI renoue avec son style "obscur" pour notre plus grand plaisir. Espérons que la suite reste de la même trempe, Mixim 11 a tout pour plaire en tout cas, reste maintenant à ne pas dérailler en chemin.