Chronique : Lovely Love Lie Vol.1
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Type : Shojo
Auteurs : Kotomi AOKI
Editeur : Soleil Manga
Prix de vente : 6.95€
Nombre de tomes France : 4 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 6 (en cours)
Date de parution : 13 avril 2011
Pitch :
Musicienne et fan du groupe Crude Play, Riko fait la connaissance involontaire d’Aki, le compositeur de son groupe préféré. Ce dernier vit de plus en plus mal sa position confidentielle au sein du groupe et sa vie sentimentale tumultueuse et secrète avec la chanteuse Mari. Un concours de circonstance et un coup de foudre vont leurs permettre d’entrer dans un univers auquel ni l’un ni l’autre ne s’était préparé. Entre une lycéenne passionnée et un jeune homme meurtri, la rencontre offrira-t-elle la guérison ou une blessure fatale ?
Chronique :
« Musique, amour et mensonges », tel est le créneau donné par la nouvelle série de Kotomi Aoki. Après My First Love qui aura ravi las fans de la mangaka, Lovely Love Lie sera-t-elle à la hauteur des attentes ?
Dès les premières pages, une chose qui n’est pas courant pour un shojo demeure frappante : le lecteur ne se situe pas du point de vue de l’héroïne, mais du héros, qui en fait donc le personnage principal. Cette approche n’en demeure pas moins intéressante, et on se plaira à découvrir les moindres pensées du jeune homme. Quant aux bases du scénario, on peut déjà clairement les distinguer, et le lecteur se sentira sans doute un peu peiné en lisant une phrase qui demeurera récurrente et qui laissera présager une suite pas très joyeuse.
Au niveau des personnages, on assiste là aussi à un contraste de la part de la mangaka. Bien que pour le moment on ne se focalise surtout que sur Aki, le personnage principal, on pourra noter que Riko semble un peu naïve, chose qui risquera d’en agacer certains. On prend d’ailleurs plaisir à suivre le héros pour une simple raison : il est attachant de par son histoire.
Les dessins de cette série semblent quant à eux plus travaillés que My First Love qui montrait déjà un fort potentiel graphique. Les détails semblent plus forts, mais pour une série parlant de musique, difficile d’imaginer des instruments bâclés, notamment en gros plan.
La nouvelle série de Kotomi AOKI démarre donc sur les chapeaux de roue et ravira les fans de la mangaka. Bien qu’au début on puisse penser à une série rappelant fortement Nana, force est de constater que l’histoire se démarque déjà par le contexte. Reste à savoir si la série continuera aussi fort par la suite.