Chronique : Lovely Complex Vol.13
-
Type : Shojo
Auteurs : Aya NAKAHARA
Editeur : Akata/Delcourt
Prix de vente : 6,95€
Nombre de tomes France : 17 (terminé)
Nombre de tomes Japon : 17 (terminé)
Date de parution : 13 mai 2009
Pitch :
Ça y est, Ootani a réussi ses examens ! Il va pouvoir aller à la fac et poursuivre son rêve. Quant à Risa, elle s’est enfin décidée pour des études de stylisme. On peut dire que tout va bien chez nos amis du lycée Maido. Hélas, Suzuki va apprendre qu’il a raté ses concours. Et à son grand désespoir, il ne pourra pas intégrer l’université avec Chiharu. C’est là que Hosokawa, un fan de Chiharu, en profite pour demander à Suzuki de lui céder sa copine. Désemparé, celui-ci ne sait pas quoi répondre. Mais les ennuis de Suzuki ne sont rien comparés à ceux que va connaître Ootani. En effet, le grand-père de Risa vient de rentrer au Japon et de faire connaissance du minus !
Chronique :
Alors que la fin de la série approche à grand pas (encore cinq tomes), notre drôle de couple continu son avancée « plus ou moins » tranquillement.
Un treizième tome des plus sympathiques, l’auteure varie le style du récit en transformant l’espace d’un temps Risa et Ootani en simple personnage secondaires. L’ensemble ce rafraichit, car il faut bien le reconnaitre depuis quelques temps le lecteur à l’impression d’avoir fait le tour du couple. L’initiative de mettre en avant justement les personnages habituellement secondaires est donc la bienvenue. Cela étant, l’auteure revient rapidement sur ses bonnes vieilles bases à l’occasion de la venue du grand-père qui va un peu les bousculer.
Le ton reste quand même « mou », puisque maintenant qu’ils sont en couple, on peut avoir l’impression que le manga peut prendre fin n’importe quand et donc que l’auteure « reporte » simplement la fin toujours un peu plus. Néanmoins, l’ensemble reste plaisant pour ceux qui ont accroché depuis le départ, avec notamment cet humour toujours omniprésent depuis le début de la série. Au niveau des graphismes, pas de grand changement depuis le début, le trait est maitrisé et très « shojotesque », notons cela dit que l’auteure fait de gros efforts concernant les tenues vestimentaires de ses personnages qui sont relativement souvent « à la mode ».
Une édition claire et net, de qualité correcte, avec toujours le coin « lecteur » en fin de tome.
Un volume « correct », mais l’on ressent tout de même un certain essoufflement de la série. L’auteure rallonge toujours plus et si cela reste sympa, le lecteur s’emballe difficilement depuis quelques tomes. Il serait peut-être temps de mettre fin à la série, pourtant cinq tomes sont encore en « stock ».