Chronique : Le syndrome du Tournesol (one-shot)

Type : Yaoi
Auteurs : SHOOWA

Editeur : Taifu Comics
Prix de vente : 8.95€
Nombre de tomes France : one-shot
Nombre de tomes Japon :  one-shot
Date de parution : 22 octobre 2009

Pitch :

Sis Beckett, architecte d’intérieur dans une vieille capitale d’Europe, apprend la mort soudaine de son frère aîné qu’il n’avait pas vu depuis 10 ans. Celui-ci lui laisse pour tout legs une étrange carte mémoire et Kai, son fils adoptif de 17 ans. Sis commence à habiter avec Kai, mais ce dernier a un comportement étrange : chaque nuit il se glisse dans le lit de Sis qui éprouve de plus en plus d’attirance pour lui. Pourquoi la carte mémoire suscite-t-elle tant d’intérêt d’un centre de recherches scientifiques ? Espionnages, amnésie et usurpation d’identité dans une histoire d’amour entre deux personnages au passé mystérieux…

Chronique :

Alors j'ai beau avoir fait des recherches sur la mémoire, ses troubles, l'amnésie, ou encore les tournesols, je n'explique toujours pas le titre. En plus je suis à court de théories farfelues à avancer.

Ma première impression fut: '' Un yaoi avec un scénario!! Non! Pour de vrai!?'' Parce qu'où des auteures font de très bonnes histoires, « Le Syndrome du tournesol » en a une! Une vraie! C'est tellement peu courant dans le genre! ( Vite vite aller la lire!) Shoowa a mis en place une trame s’alignant avec les meilleurs films d'espionnage. Tout y est; usurpation d'identité, savant fou, espions, amnésie... Dans ce sens, on s'intéresse plus aux personnages qu'à leur romance – qui d'ailleurs peine à exister au début. Mais il y a quand même une approche au début. Cependant la transition entre les deux situations; tuteur-enfant à charge et amants est trop brutale. C'est vers la fin qu'on retrouve l’aspect ''yaoi'' avec des sentiments suintants.

D'ailleurs dans les premières pages il y a beaucoup de dialogue. J'ai même eu un bref doute quant au fait que c'était bien un yaoi. Que ceux qui n'aiment pas lire se rassurent; ça se calme très vite. Ces longs dialogues servent juste à poser le cadre. Leurs disparitions n’entraînent rien de bien dérangeant.

Avec un tel synopsis j'ai cru qu'il y allait avoir des robots. Il n'y en a pas eu. J'ai sans doute divagué. A la place on a affaire à des pistolets. Des hommes beaux et des flingues! Que demander de plus? Si on est féru d'espionnage, on devine très bien l'histoire. Sinon il faut s'accrocher. Un peu comme quand on regarde Light dans « Death Note » exposer ses plans.

J’adore les dessins. En fait c'est la couverture qui m'a attirée. Là encore je la trouve atypique pour un yaoi. Kai est représenté seul et même sur la quatrième il enlace juste quelqu'un qu'on devine être Sis. Généralement la couverture donne des indices sur le genre mais là rien. Ça me plaît. On a affaire à un yaoi qui est construit autour d'une histoire de type Seinen. Ça change des histoires à l'eau de rose dont on devine le dénouement- ce que je ne critique absolument pas! Seulement, Shoowa a le mérite de s'être un peu émancipée des codes yaoiques. (Je suis pas sûre que ça se dise ça!)

Avant de terminer j'aimerais faire un petite ovation pour Kai juste parce qu'il aime les macarons, en plus d'être beau.

Courrez vite vous procurer « Le Syndrome du tournesol » pour avoir la satisfaction d'avoir lu un yaoi avec une ''vraie'' histoire. En plus il est cool et Kai aime les macarons. Je ne vois quoi ajouter de plus!