Chronique : La main droite de Lucifer Vol.2 (bis)

Type : Seinen

Auteur : Naoki Serizawa

Editeur : Ki oon

Prix : 7,65 €

Nombre de tomes en France : 2 (en cours)

Nombre de tomes au Japon : 6 (série terminée)

Date de parution : 29 août 2013

Pitch : Malgré lui, Yû Katsumi se retrouve plongé dans le quotidien chaotique de la clinique Minatono. Après avoir soigné un voyou blessé par balle et pratiqué une greffe d’organe sur le chef d’un clan de yakuzas, le voilà confronté à l’accouchement prématuré d’une jeune clandestine… Mais en pleine intervention,le Dr Minatono tombe inconscient, frappé d’une hémorragie cérébrale !
Grâce aux révélations d’Eriko, son assistante, Yû découvre que celui-ci est l’homme qui l’a poussé à devenir médecin. Lui qui s’était juré de ne plus exercer se décide alors à reprendre le flambeau en tenant la clinique à la place de Minatono pendant son absence…

Avis : Je ne fais pas durer le suspense, le second tome est vraiment très bon. Voilà, ça c'est dit ! Mais il paraît qu'il faut développer, je suis payée pour ça. (en vrai non, je ne suis pas payée je le fais de bon cœur parce que je suis une meuf sympa)(et là on me dit que c'est un blog de manga et que si je veux parler de moi j'ai qu'à ouvrir un blog perso b****l de m***e)

Donc, je disais...Dans ce second volume, le ton change un peu. Maintenant que le contexte est posé, l'auteur se permet un peu plus de légèreté. Genre avec Funaki, ou en introduisant des personnages plus légers tels les deux acolytes de comptoire. Mais comme il le fait avec parcimonie, ça va, ça ne casse pas trop l'ambiance.

Parlons en de l'ambiance justement. J'ai eu un peu peur à un moment que l'on tombe dans le pathos. C'était quand même limite lorsque l'on a abordé l'histoire de Isogai. Je pense, avec du recul, qu'il en a peut être un petit peu trop fait, mais durant la lecture ça ne m'a pas spécialement gêné. Je me suis sentie tout de même frustrée que l'aspect purement médical soit aussi vite expédié, ça aurait pu être intéressant de voir le déroulement de la rémission de cet homme. Et puis j'ai trouvé une certaine facilité dans le traitement de l'histoire familiale (vous ne vous en rendez peut être pas compte, mais c'est SU-PER chaud de ne pas vous spoiler là)

Vers le dernier tiers du tome, nous revenons à l'intrigue parlant du lien entre Funaki et la mafia. Je pense que ça va continuer sur une majeur partie du prochain tome, et du coup avoir des répercussions sur la clinique (mais attention, c'est pure spéculation de ma part). Funaki est d'ailleurs un personnage très intéressant. Et Eriko aussi. Et le boss du clan aussi et...oh, wait...c'est le cas de TOUS les protagonistes en fait. Ils sont tous suffisamment travaillés pour nous intriguer.

Ça s'est du compliment, la classe!

Je ne peux pas vous donner mon avis sans vous toucher deux petits mots des dessins. Ils sont justes excellents. C'est soigné, c'est propre, c'est beau. Sérieux, le mangaka arriverait presque à me faire m'extasier devant une fracture ouverte. (j'ai dit presque hein, faut pas abuser non plus).

Il suffit de voir le soin qu'il porte au tatouage de Yû. Il est bien disposé sur chaque plan. Pas de soucis d'angle, le mec maîtrise grave. En fait pour vous faire une idée, c'est un mélange entre le trait de Shin'Ichi Sakamoto (Ascension) et Tsukasa Hōjō (City Hunter).

On arrive déjà (ou enfin ça dépend de votre enthousiasme) à la fin de la chronique. Il paraît qu'il faut faire une conclusion cohérente et concise de ce que l'on vient d'expliquer. J'opte donc pour : « C'est d'la bombe bébé » Voilà, je crois qu'au moins c'est clair.

Snoop approve this!