Chronique : L'empreinte du mal Vol.2
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Type : Shojo
Auteurs : Aya KANNO
Editeur : Akata/Delcourt
Prix de vente : 6.95€
Nombre de tomes France : 2 (terminé)
Nombre de tomes Japon : 2 (terminé)
Date de parution : 16 septembre 2009
Pitch :
Zen, toujours en compagnie du Dr Hakka, révolutionnaire au double jeu évident, semble maintenant bien déterminé à découvrir ce qui lui est arrivé lors de ces vingt dernières années dont il n’a aucun souvenir. Mais l’armée Galleyainne est à leur poursuite et leur échapper ne sera pas chose aisée ! Zen est également troublé par cet étrange sentiment qu’il n’avait jamais ressenti avant : la compassion !
Chronique :
Voici donc le dernier tome de cette courte série réalisée par l'auteur d'Otomen. Après un premier tome poussif et plutôt vide, voyons ce que nous réserve cette conclusion.
Premier constat : le volume semble fractionné en deux. La conclusion en elle-même, résultant surtout de la découverte du passé du héros, tient bien sur la deuxième moitié du tome. La première partie n'est d'ailleurs que la mise en place de cette résolution, par le biais d'actions sans grand intérêt la plupart du temps, ou de révélations vagues, précédant l'avalanche qui nous attend par la suite. Une fin précipitée, donc, mais qui apporte son lot de révélations pas inintéressantes. Celles-ci relève d'ailleurs un peu un scénario plutôt poussif et insipide jusqu'à présent. On n'échappe pas, néanmoins, à un bon lot de retournements un peu poussifs et caricaturaux.
Le graphisme en lui-même reste de qualité égale au premier volume : fin, précis, mais peu tramé en terme d'ombrage, un peu trop simple et expéditif, avec un manque d'arrière-plans réellement problématiques. Ce manque de soins en terme de décors et dommageables, et empêche de planter durablement le décor. Les lieux se ressemblent tous, et les héros se retrouvent la plupart du temps sur des fonds blancs qui, s'ils passent pour des shojos collèges basés sur des lieux fixes, peinent à convaincre pour un manga plus orienté action et immersion, cherchant à dépeindre une autre société. Pas franchement convaincant dans l'ensemble donc, avec tous ces personnages beaux-gosses, et cette action parfois un peu confuse épaulée par un découpage généralement peu inspiré.
Une série particulièrement anecdotique, donc, à réserver aux fans de l'auteur. Certes, ce tome demeure supérieur à l'ancien, mais qualitativement parlant, il s'avère néanmoins assez moyen.