Chronique : Initial D Vol.5
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Type : Seinen
Auteurs : Shuichi SHINEGO
Editeur : Kazé Manga
Prix de vente : 6,95€
Nombre de tomes France : 13 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 42 (en cours)
Date de parution : 8 octobre 2009
Pitch :
Le duel historique va enfin avoir lieu. Takumi, l'as de la descente du Mont Akina va affronter le plus célèbre coureur de la région, Ryosuke Takahashi, invaincu à ce jour. L'un des deux va devoir descendre de son pied d'estale, et si Takumi est le premier à penser qu'il n'a pas ce qu'il faut, Ryosuke, quant à lui, voit en son adversaire un génie qui s'ignore.
Chronique :
Alléluia ! On est enfin sorti de la région du Mont Akina ! Pardonnez mon emphase, mais c'était à se demander si l'on allait pas y passer les 38 volumes.
Il était temps, donc, après quatre volumes et demi se déroulant sur le même circuit. Un comble pour un manga de voitures, moyen de locomotion de base pour voyager un minimum. Bref, Shuichi
Shigedo fait enfin sortir son héros de son carcan. Passé une première moitié du tome vue et revue, on assiste donc à une petite renaissance de la série : non seulement on s'attarde sur un
personnage secondaire, mais en plus on assiste enfin à l'introduction d'une autre région, et des personnages qui lui sont liées, et qui, ô surprise, s'avèrent être des femmes. Petite bouffée de
fraîcheur dans ce monde un peu trop macho des street-racers.
Le graphisme de cette série s'avère toujours égal à lui-même. Les courses de voitures sont assez bien retranscrites, bien qu'encore un peu statiques à cause d'un trait relativement rigide. Le
tout gagnerait en dynamisme si l'auteur osait prendre un peu plus de liberté. Les personnages, quant à eux, gagnent un peu en détail. Il y a encore ce problème de cou à régler, avec son aspect
"pylône", et le fait que certains personnages se ressemblent vraiment trop (le syndrome du "je-ne-sais-dessiner-qu'un-visage"). Ne riez pas, nombre de mangakas en sont en réalité atteints, mais
ici, le tout saute aux yeux tant certains protagonistes semblent identiques, mis à part une vague différence de coupe de cheveux. Néanmoins, gageons que ces petits soucis se règleront au fur et à
mesure des volumes.
La série semble enfin décoller un peu, en sortant du carcan des quatre premiers volumes qui nous cantonnaient à un unique circuit, et une course semblant se répéter à l'infini. Fort heureusement,
la donne semble changer, d'autant que l'on s'attarde un bon moment sur des personnages secondaires, moments salvateurs qui permettent à la série de gagner en profondeur.