Chronique : Hero Tales Vol.3
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Type : Shonen
Auteurs : Jun-wei HUANG (scénario)/ Hiromu ARAKAWA (dessin)
Editeur : Kurokawa
Prix de vente : 6,50€
Nombre de tomes France : 3 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 5 (terminé)
Date de parution : 9 juin 2011
Pitch :
L'implacable mécanique céleste est en marche. La garde impériale est aux trousses de Taitô suite à son intrusion dans la résidence de l'empereur. Forcés de partir de la capitale, les porteurs des étoiles septentrionales vont faire une rencontre de mauvaise augure durant leur fuite.
Chronique :
Autre série de l’auteur de Fullmetal Alchemist, voilà déjà le 3ème tome de par chez nous, sur un total de 5.
Jusqu’ici, on ne peut pas dire que l’ajout d’un scénariste permettait à l’intrigue de se développer conséquemment. Bien plus pauvre que son autre série, Hero Tales reprend le background des
légendes chinoises pour amener une banale lutte du bien contre le mal, avec prophéties, élus et autres empereurs.. D’un classicisme absolu, on ne peut pas dire que ce tome relance de beaucoup
l’histoire. Pour autant, on suit sans déplaisir la quête de notre héros, avec quelques petits retournements de situations un peu plus intéressants à la clé. Rien de bien passionnant non plus,
mais suffisant pour accrocher le lecteur.
Car si l’on suit le tout, c’est surtout grâce à un découpage très agréable, et des scènes d’actions très bien menées qui prennent enfin de l’ampleur dans ce tome. Un palier a été franchi, et
lesdites quelques scènes font plaisir à voir par leur dynamisme et leur maîtrise. Le trait en lui-même porte la patte très forte d’Arakawa, jusqu’aux personnes parfois déjà vu et revus dans son
autre série. Un graphisme plutôt classique, donc, « shonenisant », mais suffisamment bien amené et réapproprié, pour le coup. Le trait est puissant et efficace, très bien encré, et l’on sent que
l’expérience Fullmetal lui a été fort profitable.
Très maitrisé graphiquement, le titre peine pourtant à amener un scénario original ou pertinent. La trame présentée jusqu’à présent ne convainc qu’à moitié, d’autant qu’il ne reste plus que deux
tomes pour conclure. Pour autant, cette série se suit avec un certain plaisir, divertissement décomplexé s’il en est. On est loin de la maestria de Fullmetal, et les fans risquent d’être un peu
déçu, mais le titre peut valoir néanmoins le coup, à l’occasion.