Chronique : Hanayamata Vol.3
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Type : Seinen
Auteurs : Sô HAMAYUMIBA
Editeur : Doki Doki
Prix de vente : 7.50€
Nombre de tomes France : 3 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 4 (en cours)
Date de parution : 4 décembre 2013
Pitch :
Pour mieux supporter sa vie tristement banale Naru Sekiya, 14 ans, aime rêver à des mondes imaginaires. Jusqu'au soir où elle croise une jeune fille si gracieuse qu'elle
semble flotter dans les airs... Serait-ce une fée ? Naru vient tout simplement de rencontrer sa nouvelle camarade de classe Hana. Extravertie, enjouée, spontanée, elle est à l'opposé de Naru...
et elle va changer sa vie en l'entraînant dans le monde extraordinaire d'une danse festive japonaise, le Yosakoï !
Chronique :
Hanayamata est un manga dont j'ai toujours un grand plaisir à ouvrir. La couverture est très belle et est cette fois dédiée à notre rockeuse la petite Yaya. Cette couverture est d'ailleurs en
adéquation avec son contenu car ce volume lui est en large parti dédié. J'aime quand les couvertures sont en accord avec le contenu.
Le club de Yasokoi demande encore plein d'apport, un logo, un slogan, des uniformes, tout est encore à faire, mais notre survoltée de petite blonde a fixé un but d'entraînement. Une possibilité
de faire une première scène avant le festival d'été, ce qui serait bien pour les demoiselles. Cependant pour pouvoir faire une représentation en tant que club en activité extra-scolaire à
l'extérieur, il faut un accord, et cet accord c'est à Sally qu'il faut demander.
Nos héroïnes sont tiraillées entre l'amélioration de leur danse, de leur univers, de leur club, et les objectifs fixés par Sally pour qu'elle accepte.
Les péripéties de la première partie du volume sont assez générales, mais on a l'impression de suivre une bonne bande de copines toutes adorables. Et elle permet l'introduction de la seconde
partie qui est centrée sur Yaya, celle qui n'est là que parce qu'il faut être 4 pour former un club.
Un élément perturbateur vient jouer mais ce n'est pas comme avec Tami, c'est plus violent, plus clash. Yaya est une jeune fille plus égoïste, plus normale à qui on peut aisément s'identifier.
J'aime beaucoup ce passage car elles arrivent à surmonter une épreuve que je n'ai personnellement pas réussi à franchir. On peut facilement faire un parallèle avec des situations typiques dans la
vie de tous les jours...
Les filles ne lâchent rien, Yaya s'embourbe dans sa décision, elle a raison et rien d'autre, c'est énervant, mais on comprend parfaitement ce sentiment. Un mélange de colère, de frustration et
d'orgueil mal placé mais à cause desquels, pour une fierté à deux balles on se braque. Cette partie est juste, la conclusion est gênante, mais c'est la meilleure à mon humble avis car ce genre
d'amitié, de sentiments, que dans le fond on teste pour se rassurer et pour lesquels on espère de toute notre âme que ça supportera le mauvais caractère qu'on a. C'est une preuve de l'amitié qui
lie les jeunes filles. Ça rend envieux, mais c'est un manga et nous on est dans la vraie vie.
Un troisième volume qui m'a touché car j'ai eu une histoire comme ça avec une personne qui m'était chère mais pour moi ça a brisé. J'avais envie de secouer Yaya, de lui dire que c'est bête, Hana
et Naru lui ont dit pour moi.
Ce qui est cependant fortement dommage c'est que je trouve toujours que Sally fait gamine à certains moments, et que j'ai repéré deux-trois coquilles. Mais c'est un très bon volume qui semble
terminer en sorte le premier acte de construction du club !