Chronique : Dofus Vol.16
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Type : Global Manga
Auteurs : TOT (scénario) / Ancestral Z (dessins)
Editeur : Ankama Editions
Prix de vente : 6.40€
Nombre de tomes France : 16 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 16 (en cours)
Date de parution : 17 novembre 2011
Pitch :
La dernière heure d’Arty et de Goultard semble cette fois venue… Inconscients, ils sont aux mains d’Anozer Morld, la terreur des montagnes Zobales. Très remonté, ce dernier a l’air bien décidé à croquer nos héros et, au passage, à régler son vieux contentieux avec Yen Adertal, leur guide. Mais d’anciennes connaissances toutes aussi dangereuses vont également refaire surface dans ce tome 16, ainsi qu’une terrible et très ancienne malédiction capable de mener le Monde des Douze à sa destruction… Vous pensiez vraiment que Djaul et Brumaire avaient cessé d’ourdir les plans machiavéliques dont ils ont le secret ?
Chronique :
Voilà déjà le 16ème tome de Dofus, le manga français le plus prolifique, assurément. Ce qui n'est pas un mal au vu de la qualité de certains tomes, sans conteste extrêmement sympathiques.
Pour autant, celui-ci déçoit. Certes, il s'agit sans l'ombre d'un doute d'un tome de transition, dans le but avoué d'introduire une intrigue un peu plus consistante. Mais soyons très clair, il ne
se passe quasiment rien. Une unique (et longue) baston, un peu de présentation des nouveaux personnages, et c'est à peu près tout. Les pleines pages affluent vers la fin, et si le fait d'en
utiliser enfin est sympathique, elles servent principalement à meubler, pour le coup. Dommage. Alors oui, la nouvelle histoire promet d'être intéressante, d'autant que la précédente avec une
telle ampleur était l'une des meilleures des tomes précédents, mais bon, on s'ennuie finalement un peu.
Quant au graphisme, il s'est plus ou moins stabilisé dans les derniers tomes, après une période d'évolution notable. Toujours aussi souple, il ne plaira pas à tout le monde, mais s'avère
largement efficace et maîtrisé. On ne peut qu'apprécier qu'il soit plutôt détaillé, surtout eu égard aux délais de parutions couplé au maigre nombre d'auteurs. Signalons effectivement comme dit
précédemment l'utilisation de pleines pages qui, si l’initiative se développe par la suite sans trop en abuser, permettra un découpage encore plus agréable et un chouia plus aéré.
En bref, un tome en berne pour une série de qualité. Si le traitement graphique est toujours aussi spécial, une fois passé le cap, l’on découvre une série fort sympathique. Ne reste plus qu'à
attendre un nouvel arc plus intéressant après celui du Yéti, franchement pas palpitant. Cependant, au vu de la fin du tome, restons largement confiant quant à la suite des évènements.