Chronique : Cyborg 009 Vol.4

cyborg-009-glenat-4.jpgType : Shonen
Auteurs : Shotaro ISHINOMORI

Editeur : Glénat
Prix de vente : 10.55€
Nombre de tomes France : 6 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  35 (terminé)
Date de parution : 25 novembre 2009

 

Pitch :


Après avoir survécu au confl it vietnamien, nos neuf héros sont invités par les Myutos, des cyborgs incarnant les dieux de l’Olympe, à venir en découdre avec eux. Sans autre véritable option que de se rendre au volcan de la mer Égée, Joe et ses compagnons relèvent le défi et se retrouvent à affronter de bien coriaces adversaires. Qui sortira victorieux de cette bataille de titans ? Un volume 100 % action où l’on retrouve toutes les figures marquantes de la mythologie grecque !


Chronique :

 

Déjà le quatrième volume, et celui-ci est signe de retour à un contexte plus classique, après l'épisode au Vietnam.

De fait, le "thème" de ce tome s'avère être les Dieux de l'Olympe, et la mythologie grecque dans son ensemble. Sauf qu'on en revient à l'un des défauts récurrent de la série, à savoir que cela n'est qu'un prétexte à des duels de cyborgs grosso-modo identiques aux précédents. Les ennemis sont donc encore et toujours les cyborgs de l'organisation que combattent nos héros, sans qu'aucun fil directeur s'étende plus loin que le volume concerné, signe que l'auteur avance à tâtons. On arrive donc à quelque chose de fade, qui aura du mal à convaincre de nos jours, où même les shônens les plus commerciaux ont généralement le bon goût d'introduire une intrigue plus globale en trame de fond.

Graphiquement, le titre n'évolue que très peu. On se retrouve même par moment avec quelques pages extrêmement grossières en terme de trait. Cela dessert d'autant l'œuvre qui ne brille déjà pas par son dessin, malgré l'ostensible inspiration Tezukienne, évidemment moins inspirée que le maître. Pour autant, comme toujours, le tout se lit facilement, et le découpage est toujours très lisible, à défaut d'être original. Là où, encore une fois, Tezuka ne cessait d'expérimenter, Ishinomori se contente de recycler les mêmes figures imposées de l'époque, sans chercher une once d'originalité. Ne vous attendez donc pas à des contreplongées et autres plans cinématographiques, le tout est efficace, certes, mais plutôt plat.

Cette série a clairement mal vieillie, et perd de fait de son intérêt à chaque volume, tant on ne distingue aucun réel fil conducteur scénaristique, et tant le graphisme et la mise en scène demeurent d'époque.

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