Chronique : Battle Club 2nd Stage Vol.2
-
Type : Seinen
Auteurs : Yuji SHIOZAKI
Editeur : Asuka
Prix de vente : 8,50€
Nombre de tomes France : 3 (terminé)
Nombre de tomes Japon : 3 (terminé)
Date de parution : 27 août 2009
Pitch :
Kintama, Mokichi et tous les membres du Battle Club sont de retour dans une série d'aventures complètement déjantées ! Le meilleur du shônen de sport enrobé d'humour graveleux et de fan service décomplexé !
Chronique :
Et un deuxième tome pour le prix d'un. Allez, on sait que vous en redemandez. Ben non, partez pas !
Bon, pour les deux-trois du fond qui sont restés, allons-y donc pour ce deuxième tome. Au premier abord, aucun changement avec le volume précédent. Toujours le même humour gras, toujours cette
tendance pathologique à profiter ou inventer toute occasion pour dénuder ses héroïnes aux arguments mammaires plus que convaincants. Voire même ses héros, qu'il travestit allègrement histoire de
racoler encore plus loin. Des fois qu'il n'y aurait pas assez de paire de seins dans ce manga. Et puis, c'est le choc. Au détour d'un chapitre, on s'aperçoit que, parfois, l'auteur sait se
contenir. La découverte de la rencontre des parents de notre personnage principal, en un chapitre, amène à constater que non, malgré un bon gros plan culotte d'entrée de jeu, Yuji Shiozaki ne
sait pas faire que montrer des nanas à poil, il sait aussi parfois raconter une histoire. Rien de fulgurant, mais plutôt sympathique au milieu de ce marasme de trucs gras et inconsistants. En
tout, on aura droit à deux/trois chapitres qui esquivent le fan-service. Rien de transcendant, mais on respire un peu après cet océan de tétons et autres paires de fesses.
Le graphisme n'a d'ailleurs pas changer d'un iota, et met toujours parfaitement en valeur les formes de ses héroïnes. Bien travaillé comme il faut, il plaira à tout lecteur friand de fan-service,
à n'en pas douter. Bref, tramage, proportion, anatomie délirante, pas de problème, le tout est maitrisé, et sait clairement à qui il s'adresse.
Dommage donc, que Yuji Shiozaki se contente de si peu, car quelques chapitres laissent supposer qu'il pourrait aussi faire de vrais mangas, et y raconter de vraies histoires. Mais en l'état, on
reste face à un titre gras, graveleux, stupide au possible bien que plutôt proprement et finement dessiné.