Chronique : Arata Vol.4
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Type : Shonen
Auteurs : Yuu WATASE
Editeur : Kurokawa
Prix de vente : 6,90€
Nombre de tomes France : 7 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 12 (en cours)
Date de parution : 13 janvier 2011
Pitch :
La guerre pour le trône du Grand Roi a commencé. En voyant de nombreuses personnes innocentes être impliquées dans la bataille, Arata est complètement abattu. Cependant, lorsquil apprend que son épée est le légendaire Hayagami Tsukuyo, le Dieu de la genèse qui a donné naissance à tous les autres Hayagamis, Arata reprend courage. Sa mission consiste désormais à ouvrir le cur des autres fourreaux afin que ces derniers lui confient leur âme, puis à rejoindre la capitale afin de remettre son épée Hayagami à la princesse. Mais Kannagi, qui compte bien sapproprier Tsukuyo, va se mettre en travers du chemin du jeune garçon.
Chronique :
Ce quatrième tome montre sans doute enfin une partie de ce que l’on attendait vraiment, la mise en place d’un scénario du côté du Arata médiéval dans le monde moderne. Certes, c’est un peu léger, mais la mangaka commence à mettre des éléments qui permettent de dire que quelque chose va sans doute se passer dans ce monde-ci aussi.
L’histoire avance aussi du côté du monde d’Amawakuni, où le Arata moderne sait désormais ce qu’il doit faire. Et ce nouveau volume permet une légère montée en puissance, en particulier vers la fin, où on retrouve petit à petit l’élément dans lequel la mangaka est douée : faire passer les émotions. Certes, c’est encore léger par rapport à ce qu’elle peut faire, mais ce que contient ce nouveau tome est déjà bien suffisant pour nous laisser des suppositions.
Les personnages, de leur côté, commencent à démarquer, et il n’est pas dur de remarquer que chaque personnalité a été travaillée avec soin. Le caractère de Kannagi se confirme, et celui de Kadowaki, le rival d’Arata dans le monde moderne, se dévoile un peu plus. De ce côté, el travail de Yuu Watase reste exemplaire.
Côte graphisme, l’auteure continue sur sa lancée avec des dessins fins et réguliers, sans fausses notes. Certes, il manque encore malgré cela un petit plus pour démarquer cette série de ses autres succès, et c’est sans doute en avançant que cela arrivera, car on peut connoter une ambiance bien reproduite vers la fin du volume, promettant des dessins plus raffinés, ce qui est à confirmer.
Le scénario commence à prendre de l’ampleur, et la mission d’Arata, par ce nouveau volume, promet une suite avec des passages émotionnels plus ou moins intenses, en particulier sur la fin où la barre a été placée assez haute. Reste savoir si des rebondissements permettront de donner du souffle supplémentaire à la série.