Chronique : Arata Vol.2
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Type : Shonen
Auteurs : Yuu WATASE
Editeur : Kurokawa
Prix de vente : 6,90€
Nombre de tomes France : 7 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 11 (en cours)
Date de parution : 9 septembre 2010
Pitch :
Le jeune lycéen Arata s'est soudainement retrouvé dans un monde lointain, étrange et mythique. Aussitôt accusé du meurtre de la princesse de ce monde, il s'empare, afin de se défendre, d'une épée divine Hayagami qu'il trouve par hasard à portée de main. Tout de suite, l'arme semble l'avoir choisi pour qu'il en devienne le propriétaire. Mais Arata se fait finalement arrêter et est déporté sur l'île pénitentiaire de Gatoya. Très vite, il va être confronté aux atrocités que doivent endurer les détenus et il devra apprendre à se servir de sa nouvelle épée Hayagami qu'il peut ranger à l'intérieur de son corps lui servant de fourreau.
Chronique :
Alors que le premier volume faisait surtout office d’introduction, ce deuxième tome laisse une part belle à l’action, ainsi qu’à un début d’intrigue assez intéressant. Que les lecteurs ne s’attendent pas à voir le Arata qui se trouve dans le monde moderne. Ce tome se concentre essentiellement sur le Arata se trouvant dans le monde fantastique, ainsi que sur sa mission. Alors qu’il s’est retrouvé projeté à cet endroit, Arata continue malgré tout son périple. Fait prisonnier, cette situation, ainsi que l’enchaînement d’autres, va nous amener à voir son potentiel combatif, ainsi que, par la même occasion, celui de la série en elle-même. Même si c’est léger, on peut percevoir que la mangaka a des idées qui par la suite pourront s’avérer bien payantes. Il faudra cependant sans doute attendre la suite pour avoir un aperçu complet. Mais le pouvoir d’Arata laisse entrevoir des éléments intéressants.
Niveau personnages, le charisme des différents protagonistes est encore loin de nous toucher complètement comme l’avaient fait d’autres séries de l’auteure. Difficile donc de s’attacher encore complètement à eux. On reste plutôt détaché. Il faudra sans doute attendre la suite pour que le vrai potentiel des personnages soit révélé. L’apparition de deux nouveaux individus restera le seul élément vraiment important de ce côté.
Du côté des graphismes, il faudra surtout noter les décors qui sont très bien fournis. Les personnages en eux-mêmes manquent encore d’un petit quelque chose qui pourrait permettre au lecteur d’adhérer complètement au dessin, certaines œuvres précédentes de la mangaka ayant déjà été beaucoup plus belles. Les dessins connotant l’action ou encore les émotions restent néanmoins toujours le point fort de ce tome.
Ce deuxième volume se démarque donc un peu plus que le premier, mais il faudra sans aucun doute attendre le troisième volume pour que tout se mette vraiment en place.