Les lectures mangas de la semaine S12E22
-
Aller, j'ai épuisé mon stock de vacances restant, donc je serais présent en continue jusqu'en septembre minimum (si tout va bien). On reprend donc avec quelques nouveautés, à savoir #BlackBox chez Pika, #LeChatQuiRendaitLHommeHeureux chez Soleil, mais aussi #RoosterFighter chez Mangetsu.
/image%2F0990971%2F20220523%2Fob_df13db_black-box-1-pika.jpg)
"Black Box" Vol.1, de Tsutomu TAKAHASHI, chez Pika.
Quoi de mieux pour démarrer la semaine que le dernier titre de Tsutomu TAKAHASHI?! Il s'agit de Black Box, un titre déjà bouclé et qui comptera six volumes. L'auteur à le vent en poupe, Pika est de la partie et nous propose donc le premier opus. Son père est en prison pour meurtre, son grand frère vient d'être arrêté pour la même raison, pourtant Ryoga ISHIDA est imperturbable! Le jeune homme n'a qu'un objectif devenir un grand champion de boxe et rien n'y personne ne pourra le détourner de son chemin alors même qu'il effectue ses premiers pas dans le milieu professionnel. Le mangaka n'est plus a présenter désormais, on le sait TAKAHASHI est un auteur tout terrains, capable de basculer d'un genre à l'autre sans problème et de narrer tout type d'histoire. C'est le cas une nouvelle fois avec ce titre qui part sur une base de manga sportif, mais qui est surtout un drame familial que le lecteur se fera un plaisir de suivre chapitre après chapitre. On ne reviendra pas je pense sur la puissance graphique du bonhomme, c'est toujours aussi incroyable, cette maîtrise de l'espace, des planches sublimes et surtout une capacité à faire ressortir diverses émotions avec une facilité assez déconcertante. L'histoire en elle-même intrigue pas mal, notamment de part la situation familiale, dont l'auteur laisse volontairement planer pas mal de suspens. Le côté boxe n'est pas mis en avant autant que dans un manga dédié, cependant, c'est suffisamment présent et bien traité pour que tout reste fluide et intéressant à suivre. D'ailleurs, le titre s'attarde donc sur la boxe, mais propose un regard différent, prenant plutôt la dimension psychologique et moins le technique qu'à l'accoutumé. Le personnage de Ryoga divisera probablement beaucoup, un côté exaspérant par moment, à d'autres nettement plus attachant. Voir ce que cela donnera par la suite, ça me botte carrément!
Scénario : 4.5/5
Graphisme : 4.5/5
Ma note : 9/10
Une fois de plus l'auteur signe un bon démarrage, des graphismes puissants pour un drame familial qui assurément peut mettre K.O en quelques pages !
/image%2F0990971%2F20220523%2Fob_19e895_chat-qui-rendait-lhomme-heureux-1-sole.jpg)
"Le chat qui rendait l'homme heureux" Vol.1 à 3, d'Umi SAKURAI, chez Soleil.
J'avais le tome deux, le tome trois, malheureusement, j'ai dû patienter que le premier me parvienne, mais cette-fois, oui, j'ai pu démarrer ma lecture du titre Le chat qui rendait l'homme heureux. Un titre d'Umi SAKURAI et qui compte actuellement neuf volumes en VO. Nous suivons le quotidien plutôt triste de Fuyuki KANDA, veuf depuis quelques temps et qui va tenter pour égayer son quotidien d'adopter un chat. Bien entendu il ne choisit pas n'importe quel chat, puisqu'il s'agit de Fukumaru, le plus vieux pensionnaire de l'animalerie, que visiblement personne ne veut de part son côté disons, disgracieux. Une nouvelle vie démarre alors pour les deux compères. Des mangas de chat, on en a maintenant assez soupé pour pouvoir dire ce qui est ok et ce qui ne l'est pas, la panoplie est plutôt complète non ?! J'étais curieux de démarre ce titre, parce qu'il me semblait utilisé une mécanique différente et la lecture m'a confirmée cela. En effet, le titre va au-delà de la simple cohabitation entre un maître serviteur et son chat, il s'agit vraiment de démontrer l'importance que peut avoir un animal de compagnie dans un foyer et auprès des humains. Peut-être que c'est un titre qui pour le coup s'adresse nettement plus aux gens ayant (eu) un animal de compagnie, plutôt qu'aux autres. Vous le savez, il y a quelques temps j'ai perdu mon chat et très sincèrement, on ne mesure pas l'importance qu'à l'animal de compagnie avant de le perdre. On sait qu'on l'aime, qu'il est là etc...mais en fait c'est vraiment au-delà et je trouve que ce titre le cerne non seulement très bien, mais parvient à le faire transparaître durant la lecture. Le binôme fonctionne d'ailleurs plutôt bien, Fuyuki en maître un peu maladroit et qui découvre la vie avec un animal de compagnie et Fukumaru qui lui découvre la vie avec un humain, chacun remarquant l'importance et le bonheur qu'ils s'apportent mutuellement. Du côté de la partie graphique, c'est dans un style typé "shojo", les décors sont pas toujours au rendez-vous, ça donne parfois une impression de vide, mais les personnages sont bien travaillés, il y a de belles composition et surtout les sentiments transparaissent bien. J'aime beaucoup.
Scénario : 4/5
Graphisme : 3.5/5
Ma note : 7.5/10
Un manga de chat, mais qui pour une fois prend aussi le temps de s'attarder à l'humain. Un titre qui cerne parfaitement la place que peut occuper un animal de compagnie et le met en avant de manière efficace.
/image%2F0990971%2F20220523%2Fob_1644d5_coq-de-baston-1-mangetsu.jpg)
"Rooster Fighter" Vol.1, de Shu SAKURATANI, chez Mangetsu.
On termine la semaine sur une grosse touche de WTF, avec l'arrivée chez Mangetsu de Rooster Fighter, coq de baston. Le titre est signé Shu SAKURATANI et est en cours de parution avec trois volumes au Japon. De quoi que ça cause ? Nous allons tout simplement suivre Keiji dans son combat contre les kiju qui envahissent le monde. Un pitch assez classique, à la petite différence que Keiji est un coq et qu'il adore tabasser du kiju!! Vous l'aurez bien compris, on est sur de la parodie du genre, mais une parodie de qualité. Car oui, c'est peut-être totalement décalé, mais c'est extrêmement bien exécuté. Tout d'abord parce que la patte graphique ne manque pas de pep's et de fluidité, ce qui rend la lecture vraiment très agréable, même lors des phases de combat, qui auraient pu ne ressembler à rien (vu la grosse différence de gabarit). Mais, c'est aussi grâce à l'aura badass dégagé par Keiji, un personnage vraiment à part, mais qui gagne vite la sympathie du lecteur. D'ailleurs, il rencontrera quelques personnages secondaires eux aussi assez décalés. Vous l'aurez bien évidemment compris, les clins d’œils sont assez nombreux et c'est vraiment le genre de titre qu'on peut lire pour se détendre, mettre le cerveau sur off et rigoler. Coté édition, c'est hyper propre, on retrouve aussi le Black Studio à la manœuvre, ainsi qu'Alexandre FOURNIER qui nous livre quelques beaux jeux de mots. Hâte de lire la suite.
Scénario : 4.5/5
Graphisme : 4/5
Ma note : 8.5/10
Désormais lorsque l'on parlera de titre WTF, l'on pourra dire qu'il y a un nouveau coq dans la basse cour !!