Les lectures mangas de la semaine S11E43

Hello !!!! Non, vous ne rêvez pas, je suis bien de retour !! Désolé pour cette petite absence, mais j'étais en overdose de lecture !!! Bon, ça va mieux, je reprend par petites doses. J'ai donc pas mal de pain sur la planche, on va déjà tenter d'écouler un peu du stock cette semaine avec quatre lancements et une suite ! On partira pour l'autoroute de la rigolade chez #Akata avec #TeenageRenaissance, puis chez #Mangetsu pour la route de la mandale avec #SotenNoKen !! Nous irons ensuite chez #Omaké pour #BanLeBouseux et chez #Panini pour #OokamiRise. On bouclera la semaine avec la suite de #Asadora chez #Kana !! Ouai, c'est très chouette, je sais. 

"Teenage Renaissance" Vol.1, de Yushin KUROKI, chez Akata.

Démarrons dans la joie et la bonne humeur avec le dernier arrivé dans la collection WTF?! des éditions Akata, à savoir Teenage Renaissance de Yushin KUROKI. Un titre qui sera très court, puisqu'il est bouclé en quatre volumes et qui nous présentera une RomCom, totalement décalée. David est un jeune homme comme les autres (ou presque), il est follement amoureux de Vénus et s'avère être un peu gauche dans sa façon d'aborder la jeune femme. D'ailleurs, on peut le dire il est clairement maladroit et n'est pas forcément aidé par son (seul) ami, Mannekenpis. C'est tellement, improbable comme mélange les amis, de la comédie romantique, de l'art et du what the fuck...voilà ce que cela donne quand KUROKI pond un manga. Bien évidemment, il s'agit d'un titre résolument axé sur l'humour et il est clair qu'il faut adhérer à l'ensemble du délire. L'humour est plutôt léger, parfois graveleux, mais c'est aussi le genre d'humour qui fait du bien de temps en temps et puis moi j'aime bien. Les personnages sont attachants, qu'il s'agisse de David, Vénus, Mannekenpis ou Mona Lisa, des personnalités décalées et qui pourtant semblent tellement bien coller avec les sujets de bases. Par ailleurs, le titre vous l'aurez compris, met fortement en avant l'art et son histoire, on revisite plusieurs œuvres d'art, c'est toujours bien exécuté et l'on a même le droit à quelques petites notes instructive (histoire d’engranger quelques points de culture au passage). D'ailleurs il faut impérativement saluer le travail du Black Studio qui fait un énormément travail sur l'adaptation et parvient, je trouve à rendre intact l'humour. On notera une histoire "bonus" d'une trentaine de page, mais qui s'agère hyper dispensable et d'une qualité toute autre. Petit mot sur les graphismes qui sont plutôt sympa, c'est propre, il y a un gros boulot sur l'adaptation des œuvres, sur les expressions folles des personnages, bref, nickel !

Scénario : 4.5/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 8.5/10

❤️

Un titre hyper goleri, reprenant non seulement les codes de la RomCom, mais y incorporant un humour totalement WTF et aussi et surtout, de vraies leçons d'histoire de l'art !! Atypique, bien dessiné et accrocheur, je valide !!

"Soten no Ken" Vol.1, de Tetsuo HARA & BURONSON, chez Mangetsu. 

Avant Hokuto No Ken (chez Kazé), il y a eu Soten No Ken...enfin, avant Hokuto No Ken, mais publié après, enfin vous voyez !! Oui, Soten No Ken est de retour chez Mangetsu cette fois ! Le titre de HARA & BURONSON vous le connaissez peut-être déjà puisqu'il avait eu le droit à une édition il y a fort longtemps chez Panini. Bref, l'action prend place trèèèèèèèèèèès longtemps avant les événements de la série mère, dans les années 30 pour être plus précis. Alors que Shanghai est aux prises avec la pègre, celui que l'on surnomme "Yanwang, le roi des enfers" pourraient bien bien retourner sur ses terres pour une sombre histoire de vengeance. Ah, oui, j'oubliais, il est bien évidemment l'héritier du Hokuto Shinken, du coup, ça va chier des bulles carrées !!! Fort du classique qu'est devenue Hokuto No Ken, les auteurs ont visiblement décider d'agrandir l'univers de la saga et quoi de mieux pour cela que de proposer une histoire opérant un retour dans le passé, avant tout le bordel que l'on connait à ce univers. L'on fait connaissance avec Kenshiro Kasumi, dont le lien avec le Kenshiro que l'on connait s'avère moins logique qu'il n'y parait et surprendra assurément les nouveaux lecteurs. Ce premier tome (sur quatorze) ouvre plutôt bien la marche, la présentation des personnages est faite de manière efficace, celle de l'univers tout autant. On repère bien vite quelques clins d’œil, mais le titre reste par ailleurs totalement accessible quand bien même vous n'auriez pas lu l'autre titre. On retrouve la patte graphique (que l'on apprécie ou non), avec des vraies gueules, des affrontements qui font toujours dans la démesure, même si sur ce démarrage, les enjeux ne sont pas vraiment au rendez-vous. Côté scénario, il s'agit une fois encore d'une histoire de vengeance, même si dans le temps cela évoluera probablement. Sous ses airs bourrus, finalement, on retrouve les prémices d'une bonne histoire d'amitié et d'amour. L'équipe du Black Studio est une nouvelle fois à l'oeuvre sur ce titre. 

Scénario : 4/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 8/10

🌟

Ni yi jing si le! (tout simplement)

"Ban, le bouseux" Vol.1, de TSUKAWAKI & NANJO, chez Omaké. 

On file maintenant chez Omaké pour découvrir le premier opus de Ban, le bouseux de NANJO et TSUKAWAKI (que l'on connait déjà un peu pour King of Ants). Un titre qui comptera quatre opus et qui s'annonce comme étant un titre qui s'en la castagne. Enfin, oui, mais non. C'est ce que j'ai cru au départ et bien vite, je me suis aperçu qu'on était sur une histoire qui elle-même ne savait pas trop quelle direction prendre. Alors qu'il a réussi à ce hisser au plus haut niveau, Masio est de retour dans sa campagne natale. Cela lui donnera l'occasion de croiser d'anciennes connaissance, comme Ban, son rival de toujours, bien décider à remettre les pendules à l'heure. Honnêtement, je n'ai pas bien saisi dans quoi l'on mettait les pieds. On part sur un truc, pour au final finir dans un flashback qui nous apprend que l'enfance de Ban était difficile...d'accord, soit. Le problème c'est que le titre me semble, un peu mal structuré et part dans une direction assez étrange. Il faut dire qu'on est pas encore familier avec les personnages, aucune attaches, les auteurs nous propulsent directement dans le passé...bon...pourquoi pas. Il reste trois tomes, du coup, je sens déjà venir gros comme un camion qu'on aura le droit à une histoire bâclée et qui ne pourra pas tout explorer. La partie visuelle n'est pas mauvaise, c'est très expressif, ça percute bien. 

Scénario : 2/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 5.5/10

Oh, bha pour le coup, je m'attendais à un titre fun et percutant. Au niveau des graphismes c'est le cas, en l'histoire et son développement est assez maladroitement amené. Du coup, j'ai un peu peiné à vraiment me mettre dedans. Sur un titre aussi court, c'est très dommage.

"Ookami Rise" Vol.1, de Yu ITO, chez Panini.

On file maintenant chez Panini pour un tout nouveau titre dans le catalogue de l'éditeur, à savoir Ookami Rise de Yu ITO. Il s'agira d'un manga en cinq tomes qui mise gros sur la Scifi et le fantastique. Dans un futur proche, le Japon que nous connaissons n'existe plus. Il est désormais divisé en deux, la moitié nord appartient à la Russie et celle du sud à la Chine. Au centre, une zone tampon devenue interdite et dans laquelle ont trouvés refuge les wolang. Quarante-neuf fugitifs, résultat d'expériences pour l'armée chinoise. Ils sont désormais traqués par la Chine qui souhaite effacer ses traces, mais aussi par la Russie qui souhaite les étudier. Voici leur histoire ! Eh bien, voilà un titre qui ne paie pas de mine, mais dont l'introduction s'avère très efficace et augure du bon à venir. Le décor est rapidement planté, on ne s'éparpille pas trop, les personnages bien calibrés, suffisamment pour qu'on s'intéresse à leurs sorts. D'ailleurs ITO articule plutôt bien son intrigue et donne de quoi avoir envie de poursuivre la lecture et d'en apprendre plus. D'ailleurs, bien vite un petit flashback est mis en place, tournant autour du trio de personnages principales et nous expliquant le pourquoi du comment (dans les grandes lignes). Visuellement j'ai trouvé que l'on était proche de ce que propose FUJITA (Moonlight Act, Karakuri Circus), j'aime bien. Je serais au rendez-vous pour la suite !

Scénario : 3.5/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 7/10

L'introduction est plutôt efficace dans son genre, pas mal de suspens, de l'action, une idée de base alléchante, reste à voir comment cela sera exploité sur les quatre tomes à venir. 

"Asadora" Vol.4&5, de Naoki URASAWA, chez Kana.

On termine la semaine avec la seule suite que j'ai eu le temps de lire, celle de Asadora, chez Kana. L'on retrouve Asa qui va devoir s'employer au mieux pour allier vie quotidienne et sa mission "secrète". Elle va d'ailleurs bien rapidement avoir fort a faire, puisque "la créature" semble de retour et la jeune fille a quelques comptes à régler avec. Je rabâche clairement, mais URASAWA, c'est quand même un ponte du manga et tout particulièrement lorsque l'on parle de l'aspect scénaristique. Il faut reconnaître que c'est plus que solide, tout s'imbrique parfaitement, la narration est hyper efficace et puis surtout, il parvient à mixer tranche de vie et action avec une telle aisance, c'est fou ! L'histoire est scindé de manière efficace en plusieurs morceaux, le principal tournant autour d'Asa et sa nouvelle rencontre avec "la créature", mais nous avons aussi le droit à des intrigues plus douces comme celle avec Yone et Miyako, qui permet aussi de faire intervenir de nouveaux personnages. On le sait désormais, rien n'est innocent avec ce mangaka et donc, il y a fort à parier que la suite sera connecté tôt ou tard. La construction des personnages est toute aussi efficace puisque l'on a voit Asa évoluer et gagner en assurance et s'inscrivant comme une héroïne forte. Même les personnages secondaires sont hyper soignés, comme d'habitude. Je valide complètement ce titre !

Scénario : 4/5

Graphisme : 5/5

Ma note : 9/10

Toujours un grand et bon moment de lecture que cette petite pépite signé par l'immense URASAWA. L'attente sera longue désormais...