Les lectures comics et bédé de la semaine S11E04

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What, whaaaaat !!! Déjà l'heure de boucler la semaine, avec du comics et de la bédé comme d'habitude ! Une semaine équilibré puisque la dose comics sera assurée par #Delcourt avec #UndiscoveredCountry et #WalkingDeadLEtranger ! Tandis que #Glénat et #LeLombard partageront la dose bédé avec respectivement  la suite de #IlFautFlinguerRamirez et les débuts de #Nottingham ! 

 

"Undiscovered Country" Vol.1, de COLLECTIF, chez Delcourt. 

 

On démarre la semaine avec le premier opus de Undiscovered Country chez Delcourt. Doté d'une équipe créatif de qualité, il y avait cependant l'électron libre SNYDER de la partie, donc on pouvait craindre le meilleur, comme le pire. Alors qu'un virus décime avec rage la population humaine, une équipe hétéroclite va être mise sur bien pour répondre à l'invitation des Etats-Unis concernant la venue d'une délégation, avec à la clé l'espoir d'un vaccin. Rien de bien excitant, si ce n'est que j'ai oublié de vous préciser que dans cet univers là, les States se sont refermer sur eux du jour au lendemain, sans possibilité d'entrer ou de sortir du territoire et cela depuis trente ans maintenant. Un nouveau monde ouvre ses portes à notre petite équipe, mais l'accueil qui leur est réservé et ce qu'ils vont y découvrir, est loin de ce à quoi ils s'attendaient ! Une histoire avec un fort potentiel et qui part d'une idée assez originale et intéressante à développer. Mais, car il y a un "mais", je vous rappel que l'on a l'ami Scott SNYDER qui bosse sur le scénario (en concubinage avec Charles SOULE) et pour ce qui ne le connaissent pas encore, c'est un scénariste de talent, mais qui a tout de même l'art et la manière de compliqué très souvent et inutilement ses récits, partant dans des dialogues interminables et surtout très pompeux. J'estimais que son association avec SOULE (qui fait un travail assez correct pour ce que j'ai pu en lire) permettrait d'une certaine manière de faire office de garde-fou, je ne sais pas si c'est le cas, mais quoi qu'il en soit, ça ne l'est pas encore assez. Alors, il y a pas mal d’éléments intéressant et l'histoire de base me plait bien, c'est dense, on patauge un peu au démarrage, mais on sent qu'il y a de l'idée derrière et que ça peut s'avérer être une aventure épique. Jusqu'au moment où SNYDER colle plus durement sa patte et l'on en vient à grandement compliqué la tâche, des questions de portes et de clés entre les territoires, des règles de temps différentes, le tout enrobé évidemment via des dialogues à rallonge et qui essaient de paraître plus intelligent qu'ils ne le sont. C'est dommage car si ça reste digeste pour l'instant, on sent bien que la rupture peut survenir à tout moment, d'autant que concernant les personnages, la caractérisation laisse à désirer et fait dans la caricature à fond (même si sur un récit de ce type ce n'est pas forcément pénalisant). Il reste que CAMUNCOLI est aussi de la partie et s'occupe lui à merveille de la partie graphique. On le sait, quand il est présent, une certaine qualité est partie et c'est une fois de plus le cas avec de belles recherches graphiques, on peut s'attendre à des variations de style intéressante au fil des différents "états", non sur ce point-là, le job est fait, avec minutie et détails. A noter quelques bonus en fin de tomes, comme une chronologie sur les événements passé (et notamment sur le scellage), ainsi que pas mal de variant covers, ce qui est toujours fort sympa. 

 

Scénario :  2/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 5.5/10

 

Un joyeux bordel post-apocalyptique avec un SNYDER en forme, mais qui comme à son habitude ne fait pas dans la simplicité. L'univers est riche et l'on a envie de le découvrir, de plus c'est mis en valeur par de belles planches.  Attention tout de même à ne pas trop se compliquer la vie Monsieur SNYDER...

 

"Il faut flinguer Ramirez" Vol.2, de Nicolas PETRIMAUX, chez Glénat.

 

J'ai enfin eu le temps de me mettre sur la lecture du second opus d'Il faut flinguer Ramirez !! Après le succès du premier opus, nous étions beaucoup à attendre la parution du second volet, mais aussi beaucoup à attendre une confirmation en bonne et due forme de la part de PETRIMAUX. Les seconds tomes sont souvent compliqué à négocier pour les auteurs, s'agissant d'être dans la continuité d'un bon démarrage ou dans l'obligation de passer la seconde après une introduction en demi teinte. Ici, c'était plutôt la première option qui était de rigueur et j'ai été ravi de constater que l'auteur n'a pas laissé la pression le dominer et qu'il a lancé la suite sans trembler et en parvenant même à rendre une copie encore meilleure. D'une part parce que l'auteur prend le temps de mettre en avant les personnages secondaires jusqu'ici simplement effleurés. D'autre part, parce que l'on retrouve la recette miracle du premier opus, à savoir action, humour, fluidité, planches à couper le souffle auront vite fait de continuer à nous offrir un divertissement de qualité ! Il faut admettre que le boulot abattu par PETRIMAUX est titanesque, car s'il donne déjà tout sur sa histoire et les graphismes, il compose aussi des publicités totalement hilarante qui parsème cet opus. Je suis juste bluffé par la qualité et quantité de travail (de qualité en plus) que fournit l'auteur ! On sent bien qu'il prend du plaisir à travailler sur ce titre et c'est communicatif car de notre côté on prend le même plaisir à découvrir ce qui nous est proposé. On appreciera la tournure de l'histoire, les rebondissements multiples et le fait qu'il n'hésite pas à frapper fort à certain moment. Concernant les graphismes, comme dit plus haut, c'est toujours aussi épatant, notamment la mise en page, le découpage, les angles de vue choisis, bref au top !

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 4.5/5

Ma note : 8.5/10

 

Quand un tome est encore plus renversant et explosif que le précédent, voilà ce que ça donne !! Summum du divertissement, c'est ici !

 

"Nottingham" Vol.1, de COLLECTIF, chez Le Lombard. 

 

BIM ! On ne l'attendait pas, mais voilà que les éditions Le Lombard nous propose Nottingham, une revisite de l'histoire classique de notre cher Robin des Bois ! Un héros dont je suis assez fan, le pitch et la couverture auront rapidement eus raison de ma volonté ! Alors que Jean sans Terre tente de prendre possession du trône en l'absence de Richard Cœur de Lion, ce dernier pourrait bien voir ses plans contrecarré par William, shérif de Nottingham. Un individu assez retord puisqu'il fait office de gardien de la paix, mais endosse aussi à ses heures perdues le rôle de voleur. Dans sa quête ce dernier va faire la connaissance de la châtelaine Marianne, ensemble ils vont faire le maximum pour que le trône restent entre de bonnes mains (et accessoirement redistribuer les richesses).  Une façon originale de revisiter le mythe, même si dans la manière tout n'y est pas. On retrouve une belle équipe créative aux manettes, j'ai donc assez confiance en l'évolution de ce titre sur dans le temps, mais il faut reconnaître que ce premier opus manque un peu de consistance et s'attarde peut-être trop sur certains aspects (à l'image de l'introduction vraiment longue) et pas assez sur d'autres. Il faut dire qu'il s'agit avant tout d'une introduction et sur ce plan-là, les scénariste s'en sortent plutôt bien, la mise en place des personnages et du contexte est efficace, de même que la retranscription de la relation entre Williams et Marianne un poil différente sur la forme, mais identique sur le fond. On notera aussi une narration assez décousue, même s'il s'agit clairement d'un choix de la part des auteurs de casser le côté linéaire du récit, un bon point, mais qui est parfois entaché d'un côté fouillis. Du côté des graphismes, l'immersion est plutôt bonne, le chara-design et les décors sont plaisants, pas mal de détails, manque un peu de liant à l'ensemble, mais on est sur la bonne voie avec un bon potentiel. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3/5

Ma note : 6/10

 

Introduction un peu faiblarde pour cette revisite de l'ami Robin des Bois. Le potentiel est là, les visuels sont beaux, reste à voir si l'évolution au prochain tome sera favorable et plus consistante. 

 

 

"Walking Dead, l'étranger" OS, de VAUGHAN & MARTIN, chez Delcourt. 

 

On termine la semaine avec un retour qui était à prévoir, la machine de guerre Walking Dead est de retour le temps d'un one-shot intitulé L'Etranger et sur lequel on retrouvera notamment l'immense Brian K. VAUGHAN au scénario et Marcos MARTIN aux dessins. Il en faudra plus pour enterrer la série à succès de KIRKMAN et j'imagine que ce que nous avons entre les mains, ne sera probablement pas le dernier spin-off issue de cet univers zombiesque. L'histoire prend place en Europe et plus particulièrement en Espagne et nous propose de suivre Jeffrey et Claudia, un touriste et une locale qui vont tenter de traverser la ville pour rejoindre le port et tenter de mettre la main sur un bateau pour partir vers d'autres horizons qu'ils espèrent plus sûr. Bien évidemment, le parcours sera semé de cadavres ambulant et la tâche sera nettement plus compliquée que prévus. Histoire simple et basique, qui délocalise totalement l'action et nous permet de voir un peu ce qu'il en était ailleurs dans le monde. J'étais très hypé par le fait de retrouver une histoire WD avec aux commandes le scénariste de Saga, mais je dois dire que j'ai été grandement déçus par le résultat. Qu'est-ce que c'est creux...c'est assez incroyable de voir un scénariste de qualité, pondre une histoire aussi faible alors qu'il y avait du potentiel et de la place pour faire quelque chose d'intéressant. Il ne se passe quasiment rien d'intéressant, les pages défilent sans trop de suspens, on manque de charisme côté personnage, on manque d'action, de rebondissement, tout est ultra téléphoné qu'il s'agisse de la conclusion ou du lien fait avec la série mère (qui semble avoir été mis là uniquement dans le but d'une pseudo-connexion)...non, vraiment c'est une déception à la hauteur des attentes que je portais pour ce titre. La seule phase intéressante s'avère être la scène d'introduction qui est bien pensé et bien maîtrisée. D'ailleurs, vous retrouverez avec ce tome un chapitre additionnel concernant Negan, un chapitre qui avait été crée suite au confinement de 2020 et qui faisant parti de la vague de "nouveautés" visant à faire revenir les acheteurs dans les librairies. Un petit plus qui s'il ne brille pas non plus des masses, fait pourtant mieux que le one-shot en question. Graphiquement MARTIN gère plutôt bien l'espace qu'il a à disposition, pas mal de double-pages et un découpage intéressant. Côté chara-design c'est un peu limite, essayant de garder le style de la série mère, sans parvenir à en capter la force et le charisme malheureusement. 

 

Scénario : 1.5/5

Graphisme : 2/5

Ma note : 3.5/10

 

Plutôt décevant, un one-shot qui n'apporte pas grand chose, mais qui ravive un semblant d'étincelle l'espace de quelques pages. Pour les fans inconditionnels (et encore) de la saga , les autres, passez votre chemin. 

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