Les lectures mangas de la semaine S10E26
-
C'est lundi et le lundi c'est l'article manga qui déboule !! Vingt-sixième semaine les amis (ouai déjà), bientôt les vacances d'été, je sais déjà que je vais être éclaté dans mon short de bain le confinement ayant fait des dégâts (déjà qu'à la base c'est pas ouf). Bref, cette semaine trois lancements et trois suites, c'est honnête comme deal je trouve ? Pas de jaloux. Je vous propose donc déjà d'aller faire un tour chez #Glénat, avec les nouveautés que sont #ShadowsHouse et #WindFighters. Ensuite, petit saut chez les copains #Pika pour les suites de #DriftingDragons et #NeuN. On va continuer les petits sauts tel un lapin pour aller chez #Kana voir ce que vaut #WalkingCat. Puis on fera un ultime petit saut chez #Kazé pour la suite de #ThePromisedNeverland qui je vous le rappel vient de prendre fin au Japon. Emoji pleure / Emoji larme / hashtag tristesse / hashtag je meurs !!

#ShadowsHouse Vol.1&2, de SOMATO, chez #Glénat.
On ouvre le bal avec #ShadowsHouse, l'une des dernières nouveautés en date des éditions #Glénat. Premier titre en France de SOMATO et toujours en cours de parution au Japon avec cinq volumes au compteur pour le moment. Ce qui interpelle j'imagine beaucoup de mode, c'est certaine le bandeau apposé sur le premier opus sur lequel le scénariste de #ThePromisedNeverland ne tarit pas d'éloges. Il faut reconnaître que le pitch attise la curiosité, on nous parle de la famille Shadow, une famille dont les membres sont comme leur nom l'indique semblable à des ombres, sans visages. Chaque membre de la famille est accompagnée d'une poupée vivante, comme par exemple Emilico, qui sert assidûment sa maîtresse Kate. Au fil des chapitres, nous serons amené à suivre le quotidien d'Emilico, qui n'est pas de tout repos, mais surtout, l'on découvrira qu'un voile épais entoure cette mystérieuse famille et les poupées qui l'a servent. Ce n'est désormais pas rare de voir un éditeur publier simultanément les deux premiers volumes d'une série pour son lancement et je dois bien reconnaître que dans la majorité des cas, c'est presque nécessaire pour accrocher le lecteur. C'est le cas ici avec #ShadowsHouse, puisque le premier tome est très introductif et que ça prend effectivement pas mal de chapitre avant de vraiment se décanter. Le temps de faire connaissance avec Emilico, puis Kate, puis les lieux, un quotidien chargé, mais qui n'est pas très intéressant à lire. On a bien par moment des phases qui piquent notre curiosité, mais rien non plus de renversant. L'épais voile qui entoure cette famille semble décidément impénétrable et il faut attendre la seconde volée de chapitres pour commencer à voir certain contours se dessiner et prendre forme. L'arrivée d'autres personnages, mais surtout de cette fameuse exhibition dont on entend parler régulièrement arrive. Un vrai plus pour le titre qui nous embarque donc pour une étrange histoire et qui fait que malgré quelques chapitres peu passionnant, on reste tout de même accroché par un fil. Les questions que le lecteur peut se poser sont légions et on sent bien que le titre prend une autre dynamique à partir du second opus. C'est pourquoi, on va gentiment attendre le prochain volume pour se faire une meilleure idée. Pour le moment, je reconnais que ça ne botte pas plus que ça, les personnages ne sont pas fifou et c'est surtout la curiosité qui prédomine. Concernant les graphismes, c'est assez mignon, voulu j'imagine pour garder un certain côté jouet, tout en imprégnant le titre d'une sorte d'aura fantasy. Je laisserais donc au titre une chance de prendre son envol.
Scénario : 3/5
Graphismes : 3/5
Ma note : 6/10
Titre hautement intriguant, j'attends d'en savoir plus pour vraiment me faire un avis concret. Pour le moment, je suis mi-figue, mi-raisin. Pas mal de bons éléments, mais j'en veux plus.

#DriftingDragons Vol.2, de Taku KUWABARA, chez #Pika.
C'est avec grand plaisir que j'accueil le retour de #DriftingDragons pour une seconde rafale de chapitres que j'espère savoureux. C'était l'un des lancements que j'attendais le plus et j'avoue que je n'ai pas été déçu par la lecture du premier tome. Dans la foulée, l'adaptation en anime à d'ailleurs débarquée sur #Netflix, j'imagine que certain l'auront maté, il est parait-il de très bonne qualité et couvre les trois premiers tomes (perso, j'ai fait l'impasse comme souvent avec les animes vous le savez). On retrouve donc nos amis dragonniers dans leur quotidien qui cette fois les poussent à faire escale dans la ville de Quon construite dans un cratère. Évidemment que ça sera l'occasion pour nous de faire plus ample connaissance avec certain membres du Quin Zaza...pour autant la chasse au dragon n'est jamais bien loin. Il y a deux choses que j'adore sur ce titre, le premier, c'est le côté tranche-de-vie qui sort un peu de l'ordinaire de part la nature de l'histoire. Les personnages sont bien écrit, mais surtout, sans faire dans la folie et avec des moments fait de simplicité, l'auteur parvient à m'embarquer aux côtés de l'équipage. Le deuxième point, c'est la richesse que l'on peut trouver dans l'univers que nous propose KUWABARA. En effet, encore une fois, le mangaka nous lance à la découverte d'une ville portuaire, Quon et l'on va rapidement s'apercevoir de ses spécificités, notamment concernant l'artisanat et les fameuses tapisseries de dragon. On a vraiment l'impression d'être en terre inconnue et de découvrir une univers vraiment bien ficelé. Je pense que quand un titre parvient à t'embarquer à ce point, on peut parler de mission accomplie pour l'auteur. Ce petit côté artisanat est d'ailleurs loin d'être barbant à suivre, puisqu'il s'inspire par la même occasion de méthodes anciennes existante. Par ailleurs, sans avoir un côté GreenPeace et tout en tenant compte du fait que les dragons n'existent pas, je ne peux pas m'empêcher par moment de voir un petit côté "barbare", on voit la chasse, mais aussi les différentes étapes ensuite comme le dépeçage. Bien entendu, nos dragonniers ont un code de conduite et l'on sent aussi beaucoup de respect pour les dragons, puis on voit bien qu'ici il ne s'agit pas d'un loisirs, mais plutôt d'un nécessité, comme cela à longtemps été le cas pour la chasse. Je peux comprendre cela dit que cela ne trouve pas forcément écho chez tout le monde. Dernier point que j'ai failli omettre, c'est les belles planches qu'arrive à pondre l'auteur. Des décors enchanteurs, des dragons originaux, un chara-design plaisant, bref je valide à fond !
Scénario : 4/5
Graphismes : 4.5/5
Ma note : 8.5/10
Je continue d'être emporté dans cet univers plein de fantasy, les personnages gagnent en consistance et ça me donne encore plus envie de suivre les aventures de ses dragonniers.

#ThePromisedNeverland Vol.13&14, de SHIRAI/DEMIZU, chez #Kazé.
Première doublette de la semaine, elle concernera #ThePromisedNeverland, chez #Kazé. L'occasion aussi de vous rappeler que la série s'est achevée au Japon un total de 19 ou 20 tomes. Autant vous dire qu'il va falloir profiter à fond des prochains opus qui seront (hélas) les derniers. Nous avions quitté notre petite bande de fuyards aux prises avec les hommes de mains des Ratli, on reprend donc sur cette fuite qui va pousser nos amis à avancer et à faire de nouvelles rencontres auxquelles ils ne s'attendaient pas du tout. Ca va devenir compliqué de ne pas spoiler, mais je vais faire de mon mieux. Nous aurons aussi l'occasion notamment d'en apprendre plus sur les forces de Minerva, avec une belle présentation de son équipe, l'occasion aussi d'avoir des retrouvailles entre certains personnages, alors que d'autres nous feront leurs adieux. Les deux tomes présents sont assez complet comme bien souvent, il faut dire qu'il y a un soucis du détail autant sur la narration que les graphismes et cela est extrêmement appréciable. On continue par ailleurs de voir l'évolution d'Emma, qui sera plus que jamais mise à mal, avec des choix importants à faire et qui auront de l'impact sur le futur des tous. C'est toujours très positif de voir les personnages évoluer au fil de l'histoire et je trouve que SHIRAI parvient très bien à le faire sur ce titre. Ce n'est peut-être pas flagrant pour Ray par exemple, mais pour Emma et d'autres, je trouve qu'il y a vraiment matière. Le quatorzième opus d'ailleurs nous offre enfin de grosses explications sur l'origine des démons, on sent bien que l'on ce dirige vraiment vers le final, puisque les auteurs s'appliquent à répondre aux questions des lecteurs. J'ai trouvé les origines plutôt convaincante et solide, apportant du coup un enchainement de réponses que l'on attendait. D'un autre côté, cela relance aussi un débat de fond, sommes-nous différent des démons présentés ? Est-ce que notre mode de consommation est le bon ? On peut faire d'énormes parallèle, je trouve intéressant la thématique par ailleurs. Reste que désormais Minerva a lancé son plan final et que les démons semble voué à l'extinction tout simplement. Un personnage de Minerva sur lequel je reviendrais aux travers du quinzième opus, cependant, nous dit-il toute la vérité comme le souligne Ray ? Mystère encore et toujours!
Scénario : 4.5/5
Graphismes : 4.5/5
Ma note : 9/10
Deux nouveaux opus qui continuent de démontrer que ce manga est une véritable pépite. La course finale est désormais lancée et je pense ne pas être le seul à avoir envie de connaitre son dénouement !

#WindFighters Vol.1, de COINTAULT, chez #Glénat.
Deuxième lancement chez #Glénat en juin et il s'agira de made in France, puisque l'auteur de #TintaRun, Christophe COINTAULT est dores et déjà de retour avec une nouvelle série intitulée, #WindFighters. Pour ceux qui me suivent depuis assez longtemps, vous savez que je n'avais pas trouvé le premier titre de l'auteur bien fifou, à l'heure ou plusieurs titres français de qualité fleurissent, j'avais trouvé ça sans grand intérêt. Cela dit, ceux qui me suivent depuis assez longtemps savent aussi que je laisse toujours sa chance à un titre et un auteur. Il s'agissait de son premier titre et même les plus grands n'ont pas que des hits dans leurs biographies non ?! Je me suis donc lancé avec plaisir à la découverte de #WindFighters, un manga d'aventure et qui signait donc le retour de l'auteur. Bon, peut-être que je n'aurais pas dû car j'ai retrouvé sensiblement les même défauts (et même qualités) que j'avais trouvé à son précédent titre, comme si entre temps il n'y avait pas vraiment eu d'évolution. Au rayon des qualités, j'ai tout de même envie de noter l'imagination de COINTAULT qui parvient tout de même à avoir de bonnes idées, un univers cohérent et surtout sait bien nous expliquer les différentes lois qui régissent ce dernier sans nous perdre. Malheureusement, c'est à peu près tout...en effet, pour la suite c'est direction le rayon défaut et j'avais un peu l'impression que c'était sans fond. Le déroulement de l'histoire est tellement classique et téléphoner que ça ne passe pas, du moins pu en 2020 avec tout ce qu'on a déjà mangé. Tu ne peux pas débarquer sur les étalages des libraires aussi faiblement armés. Les personnages sont tellement lisses qu'on dirait des culs de bébés, c'est bien de vouloir faire dans le "cool", sauf que quand ce n'est pas maîtrisé on le voit rapidement. C'est faussement poseur dans l'attitude, dans les dialogues et j'avoue que j'avais l'impression que c'était destiné à un lectorat hyper jeune genre ceux qui matent #Gulli. Concernant les graphismes, il y a une amélioration, c'est un peu plus maîtrisé, mais pour moi ça ne passe pas, trop simpliste, ça manque de caractères, de détails. D'un côté j'ai l'impression d'être méchant, alors que je donne simplement mon ressenti de lecteur. Je me questionne surtout sur les personnages qui ont validé la parution de ce titre chez l'éditeur. T'envoie quand même un auteur au feu, sachant déjà que la première série était pas ouf sur les ventes et ça espacé seulement d'une année. Est-ce qu'il ne fallait pas peut-être un peu plus travailler, mûrir le projet avant de direct le mettre à nouveau dans l'arène ?! Bref, je passe mon tour et je guetterais donc la prochaine série de l'auteur en lui souhaitant le meilleur d'ici là.
Scénario : 1.5/5
Graphismes : 2/5
Ma note : 3.5/10
C'est mieux que #TintaRun j'ai l'impression, pour autant, ça ne passe pas. Trop léger, trop basique...ça manque d'ambition et surtout de caractère.

#WalkingCat Vol.1, de Tomo KITAOKA, chez #Kana.
On termine les lancements pour cette semaine avec le premier opus de #WalkingCat, une trilogie de KITAOKA, qui sort cette semaine chez #Kana. Un titre qui attire la curiosité et dont on ne peut pas vraiment prédire la direction avant de le lire. S'agit-il d'un renouveau du genre zombie ? S'agit-il d'un renouveau dans le manga de chat ? Eh bien au final, c'est un peu des deux. Jin doit survivre seul depuis l'apparition des zombies et tente sans perdre espoir de retrouver sa fiancée. Il fait alors la connaissance de Yuki, un chat qu'il sauve d'une meute de zombie et qui le conduit chez ses vieux maîtres. Très reconnaissant ses derniers lui offrent le gîtes et le couvert, puis laisse le jeune homme repartir...cependant Jin ne fera désormais plus route seul, puisque Yuki est fermement décidé à l'accompagné. Voilà en gros le pitch de #WalkingCat qui nous amènera à suivre le quotidien cha(t)otique de nos deux nouveaux comparses. L'idée n'est pas mauvais, moi qui possède un chat j'avoue m'être souvent demandé comment je ferais le jour où les zombies débarqueront (si, on le sait tous). J'en était bien évidemment venue à la conclusion que mon chat était capable de vivre sa vie et qu'il avait qu'à se démerder de toute façon je crèverais lamentablement (loooool). Non plus sérieusement j'avais lu une trilogie de roman, #ApocalypseZ de Manel LOUREIRO qui justement présentait un homme qui tentait de survivre dans une situation similaire avec justement son chat. Bref, petit parenthèse, qui ne sert à rien, mais c'était des romans plutôt cool à lire. Le titre de KITAOKA en prend le chemin, sans pour autant vraiment aller à fond dedans, Yuki accompagne Jin, mais les mésaventures qu'ils connaissent sont finalement assez mollassonnes. C'est d'autant plus rageant que je trouve la finalité de ce premier opus vraiment belle et bien pensée. Démontrant l'attachement que l'on peut avoir pour un animal, mais aussi l'évolution les différents facteurs qui peuvent jouer dans la situation présentés. Du coup, je suis assez partagé sur ce premier tome que je ne trouve pas fabuleux, mais qui possède tout de même pas mal d'atouts, des passages intéressants et de beaux moments mis en valeur par de belles planches. Le titre est assez touchant par moment, ça contraste même assez avec la banalité de certains chapitres. Pis il faut dire que maintenant, j'ai très envie de connaitre la suite !
Scénario : 3/5
Graphismes : 3/5
Ma note : 6/10
Une autre façon de voir le genre zombie ou bien le manga de chat, quoi qu'il en soit c'est une autre façon de faire. Clairement une curiosité, cette petite trilogie à de quoi surprendre, même si on ne parlera pas de must have.

#NeuN Vol.3&4, de Tsutomu TAKAHASHI, chez #Pika.
La semaine s'achève avec une doublette sur #NeuN chez #Pika, un titre qui décidément n'en fini pas de surprendre. Notez bien les amis que la première partie du manga est désormais bouclée au Japon, elle comptera six volumes et pour la moment TAKAHASHI est parti sur deux nouvelles séries, donc autant dire que nous n'aurons pas la suite avant un petit moment une fois le sixième tomes dispo en France (j'espère cependant que #Pika reprendra la série le moment venu). Un titre qu'il duquel il devient compliqué de parler désormais, puisque ce n'est pas sans risque de spoile. Je vais essayer néanmoins de la faire courte et simple, on retrouve Neun et toute la bande aux prises avec Sech, le moment est bien choisi puisqu'on peut explorer les fameux "pouvoirs" de Sech, mais aussi ceux qui semblent faire leur apparition chez Neun. Par la suite, TAKAHASHI approfondi le background de Sech et nous dévoile une partie de son passé, puis nous reprenons la route pour faire connaissance avec Elf et une branche de la résistance. Deux nouveaux opus que l'on lit à vitesse grand V, mais qui pour autant son assez riche en émotions et en informations. Je n'en dirais pas plus. Le titre est toujours aussi appréciable, l'auteur met bien la vie et la mort au centre des débats, l'importance de ses éléments prenant toujours plus de place et c'est d'autant plus vrai de part la période dépeinte dans le titre. On retrouve une fois de plus les horreurs de l'époque (camp de travail, centipède), si le titre veut nous faire voir le meilleur de l'humain, c'est surtout le pire que l'on est amené à voir ici. Un mot rapide sur les graphismes, une fois de plus un sans-faute de la part de l'auteur, c'est juste fou ce qu'il parvient à pondre comme planche et surtout ce qu'il s'en dégage.
Scénario : 4/5
Graphismes : 5/5
Ma note : 9/10
Toujours plus loin dans l'exploration de la vie et de la mort, plus loin dans une course contre la montre dont visiblement seul Neun peut nous sortir. C'est sombre, c'est cru, c'est excellent !