Les lectures mangas de la semaine S10E07

L'article manga de la semaine est dispo et avec (presque) uniquement des lancements pour une grosse grosse semaine. On retrouvera Naoki URASAWA chez #Kana avec #Asadora, ainsi que le retour de #ShamanKing avec une réédition. Chez #Pika, #TheQuintessentialQuintuplets débarquent, accompagné de #BlackShadow. Chez #DokiDoki, c'est un nouveau manga avec des chats qui fait ses débuts, #Nyankees. Du côté de chez #Ki-oon, vous pourrez retrouver la suite et fin de #ReMember, ainsi que la magnifique réédition de #Aria. On terminera avec #SamuraiComeback chez #Akata. 

 

#Asadora Vol.1, de Naoki URASAWA, chez Kana.

 

Ouverture de la semaine avec le retour de Naoki URASAWA avec son dernier titre en date #Asadora qui paraîtra chez #Kana. La série est toute fraîche, puisqu'elle ne compte pour l'heure que deux petits volumes. Un rythme de parution qui s'annonce assez espacé, mais l'éditeur se rattrape en annonçant par la même occasion l'entrée dans son catalogue de deux autres titres du mangaka, à savoir le recueil d'histoires #Kushami, ainsi que la série #Yawara, autant dire que l'année 2020 sera riche pour les fans de l'auteur. Notre titre du jour s'ouvre sur un Tokyo en flamme et l'inquiétante ombre d'un monstre. Bien des années plus tôt en 1959, la jeune Asa tente tant bien que mal de trouver un médecin pour aider sa mère qui va accoucher alors qu'un typhon menace de passer sur la ville de Nagoya. Alors qu'elle court dans tous les sens, la jeune fille est kidnappé par un homme au passé bien sombre. C'est ensemble qu'ils devront faire face à la tempête, mais peut-être que cela ne serait que les prémices d'une menace plus grande à venir. Moi, ce que j'en dit, c'est que URASAWA est nettement meilleur quand il bosse en solo sur ses titres. Preuve une fois de plus avec ce premier volume qui vient mettre une grosse gifle au lecteur qui s'y aventurera. Pas de temps de se poser des questions, on entre de plein pied dans le vif du sujet, avant de trancher radicalement avec son prologue et de proposer une déroulement d'histoire plus nuancé (mais pas moins rythmé). On a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose durant la lecture des premiers chapitres et pourtant, le résultat final est bluffant. On sent bien que le mangaka pose une introduction de qualité, présentant surtout ses personnages (principaux ?), mais sans oublié pour autant de démarrer gentiment et mystérieusement son intrigue (voir les dernières pages du volume). On le sait, URASAWA est un cador quand il s'agit de la caractérisation des personnages et une fois de plus, il frappe fort, ainsi la petite Asa et son binôme parviendront rapidement à accrocher le lecteur. Des personnages forts, attachants, en quelques pages l'auteur parvient à faire plus que d'autres en plusieurs volumes. Par ailleurs, impossible de ne pas piper mot sur les graphismes, bon on s'incline et on bave simplement devant le maestro. Décors soignés et détaillés, personnages aux expressions ultra travaillées, découpage fluide et rythmé, que demander de plus ? Il faudrait être aveugle pour nier les qualités graphique de l'auteur. 

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 5/5

Ma note : 9/10

❤️

 

En voiture Simone !! URASAWA nous prend rapidement dans ses filets et nous promet une nouvelle histoire qui va s'étaler sur plusieurs années et qui risque une fois de plus de nous surprendre plus d'une fois. Narration, découpage, caractérisation des personnages, bluffant comme souvent !

 

#TheQuintessentialQuintuplets Vol.1&2, de Negi HARUBA, chez Pika.

 

L'une des nouveautés les plus attendue en février, #TheQuintessentialQuintuplets débarque chez #Pika. Un titre dont la hype est grande et dont j'étais vraiment curieux de découvrir le pourquoi de tout ce raffut ! Il faut dire qu'avec le temps, les mangas harem on s'en lasse un peu les mécaniques étant très souvent les même, si certains parviennent à se démarquer on retombe rapidement dans du basique et puis il faut dire que c'est souvent destiné à un public d'ado, avec une dose de fan-service conséquente. Du coup, assez sceptique avant de démarrer cette lecture, un titre qui visiblement parvient à captiver un public assez large. On nous propose de suivre le quotidien de Fûtarô un lycéen aussi brillant que fauché et qui va avoir l'opportunité de se refaire la cerise en donnant des cours particuliers dans une riche famille. Il aura non pas une, ni deux, ni trois, ni quatre...mais cinq élèves qui lui donneront du fil à retordre ! Le pitch est assez basique et rappellera même un peu #WeNeverLearn chez #Kazé, avec ce côté pédagogique sur l'apprentissage scolaire. Sur le seul pitch, on peut encore se demander d'où vient cette hype, car la seule originalité pour le moment réside dans l'intégration des quintuplette. Le jeune HARUBA parvient déjà à captiver d'emblée l'intérêt du lecteur en nous offrant ce qui pourrait bien être la conclusion du titre à savoir le mariage entre Fûtarô...et l'une des cinq filles. Forcément, j'avoue être un peu hermétique sur ce passage, mais il faut reconnaître que cela attise forcément un peu la curiosité du lecteur. Par la suite, c'est déjà plus classique concernant le traitement de l'histoire, avec un jeune professeur qui va devoir se faire accepter de ses élèves et qui une à une auront l'occasion de se dévoiler et d'accepter le jeune homme. Si la méthodologie est classique, ce qui fait qu'on accroche pas mal réside plus dans la caractérisation des différents personnages. En effet, rapidement l'auteur s'applique pour donner de l'épaisseur à tous, par petites touches, le mangaka fait qu'on s'attache assez rapidement à l'ensemble de la palette des personnages. On est loin de filles nunuches que l'on voit souvent, chacune à son propre caractère et l'auteur ne manque pas une occasion de bien appuyer sur les différences et la moindre occasion qui est offerte pour étoffer le background. Je suis certain que cela joue beaucoup sur la hype autour du titre, parce que forcément, on sent qu'il y a un vrai travaille de fond. C'est aussi le cas des différentes pistes qui sont lancées sur ces premiers tomes, de quoi donner au lecteur envie de revenir pour la suite. Autrement, on a un bon humour qui tombe toujours bien, une démarche pédagogique appréciable rapport aux études et surtout plus étonnant pour le genre, assez peu de fan-service. Vous me connaissez, j'ai donc été assez content de voir que ce n'était pas un buffet à volonté de petites culottes et paires de boobs. On notera aussi les graphismes qui sont plus que correct et qui viennent grandement seconder le scénario. Au final, encore un peu sceptique sur toute la hype autour du titre, même si désormais je comprend un peu mieux d'où elle vient. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphismes : 3.5/5

Ma note : 7/10

 

Une hype autour du titre que je ne saisis toujours pas encore très bien. Cela dit, le titre à le mérite d'essayer de renouveler le genre en creusant les personnages, proposant moins de fan-service. Le titre a des qualités, je serais au rendez-vous pour voir l'évolution de l'ensemble avant de trancher définitivement. 

 

#ShamanKing (réédition) Vol.1, de Hiroyuki TAKEI, chez Kana. 

 

Tient, tient, qui voilà, est-ce que ça ne serait pas #ShamanKing la série phare d'Hiroyuki TAKEI et shonen quasi exemplaire de son époque !! Le titre fait donc son retour chez l'écurie #Kana (normal) avec une nouvelle édition en dix-sept volumes qui comprendra aussi la fin inédite en France du titre. L'éditeur a d'ailleurs fait le choix de publier en même temps le premier volume, ainsi que le dernier (avec la nouvelle fin), mais je ne vous parlerais de ce dernier que le moment venu. Pour l'heure, profitons des retrouvailles avec l'ami Yoh et toute sa bande !! Franchement, c'est avec beaucoup de plaisir que je me suis replongé dans ce titre, on rappel que l'auteur fût longtemps l'assistant de WATSUKI sur #Kenshin (chez #Glénat) titre sur lequel il a bosser avec un autre jeune mangaka qui lancera la même année un petit manga du nom de #OnePiece. Le titre du jour nous propose de suivre la curieuse rencontre entre Manta un jeune lycéen et Yoh fraîchement débarqué et qui s'avère avoir la capacité de pouvoir communiqué avec les morts. Des facultés bien pratique pour ce jeune shaman qui peut acquérir certains pouvoirs s'il prête son enveloppe corporelle aux défunts. Rapidement Yoh va découvrir qu'il n'est pas le seul shaman et surtout que tous n'ont pas une vision aussi idyllique que lui. Sah quel plaisir de relire #ShamanKing !! J'ai l'impression que le titre n'a pas pris une ride, c'est toujours aussi dynamique, on accroche rapidement aux personnages, l'univers est bien présenté, bien expliqué et les affrontements sont toujours un vrai régal à suivre. Je pense vraiment qu'il s'agit d'un shonen qu'on peut sans hésiter découvrir encore maintenant et qui vaut largement le coup d’œil. Peut-être même de meilleur qualité que certains petits nouveaux. Si ce premier volume sert seulement de grosse introduction, c'est déjà l'occasion de voir des personnages comme Ryu ou Ren à l'oeuvre, l'occasion de mettre en avant la rivalité qui suivra Yoh/Ren durant le titre, avec chacun une vision bien précise des choses. Par ailleurs, c'était quand même drôlement kiffant ces binômes humains/esprits qui pouvait fusionner et combattre ensemble (une idée un peu reprise d'ailleurs sous une forme différent dans #SoulEater). D'ailleurs visuellement, je me suis aperçu que quand on reprend les débuts de TAKEI et les débuts de ODA, les traits sont assez similaires dans l'approche avec ce côté rondouillard. Quoi qu'il en soit c'est efficace et surtout on s'aperçoit aussi qu'il y aura une bonne marge de progression à venir. 

 

Scénario : 3.5/10

Graphismes : 3.5/5

Ma note : 7/10

 

Un retour attendu, un grand plaisir de découvrir à nouveau #ShamanKing qui encore maintenant fonctionne vraiment bien lors de la lecture. Des perso attachants, des combats de bonnes factures, un trait pas dégueu du tout et un univers qui va s'étendre très rapidement. Un démarrage de qualité !

 

#AriaTheMasterpiece Vol.1, de Kozue AMANO, chez Ki-oon.

 

Si #JujutsuKaisen fait beaucoup de bruit du côté de chez #Kioon, l'éditeur en a aussi profité pour proposer à ses lecteurs une nouvelle édition pour l'une de ses séries #Aria/#Aqua intitulé pour l'occasion #AriaTheMasterpiece. Une nouvelle édition en grand format, de la couleurs, des couvertures inédites et surtout l'ensemble des deux séries réunies en sept luxueux opus (ce premier opus englobe donc les deux tomes #Aqua si j'ai bien tout compris). C'est avec un peu de honte que je me présente devant vous aujourd'hui, puisque j'avais fait l'impasse sur ce titre jusqu'à présent. L'action prend place en 2301 sur la planète Mars qui fut renommé après terraformation Aqua. C'est dans Néo-Venise que prendra vie le titre, réplique quasi identique de ce que l'on connait et l'on suivra le parcours de la jeune Akari qui aspire à devenir ondine (l'équivalent de gondolier) et qui va démarrer sa formation au sein de la société Aria. Alors qu'elle découvre son nouvelle environnement, la jeune fille va aussi devoir faire ses preuves et par la même occasion peut-être faire de belles rencontres. Je me demande tout de même comment j'ai fait pour passer à côté d'un tel titre, c'est tout de même une sacrée claque et pas uniquement visuelle. Le titre mêle habilement science-fiction et tranche de vie, plein de douceur, la mangaka parvient avec beaucoup d'aisance à créer tout un univers qu'on trépigne de découvrir. C'est intelligemment pensé, avec pas mal de détails, d'idées et amené de façon très naturelle. Par ailleurs, si l'univers semble très riche, il semble aussi receler plusieurs surprises qu'il me tarde de découvrir. Des décors sublimes, qui vont en mettre plein les yeux avec ce trait fin qui fait mouche à chaque fois. Rien n'est laissé au hasard, preuve encore avec les Salamandres qui depuis une île volante s'occupent de gérer au mieux le climat. Ouai, l'autrice pense à tout et fait en sorte que son titre soit le mieux ficelé possible. Si un univers aussi soigné est gage de qualité, il ne pourrait pas faire mouche sans avoir une galerie de personnages efficaces. Ils sont peu pour l'instant, mais pour c'est très rapidement que l'on s'attache à Akari, mais  les autres ne sont pour autant pas en reste. Alicia, Aika, le directeur ont aussi leurs charmes et il faudra compter sur eux à l'avenir c'est certain. Le titre surfe aussi sur de la tranche de vie, c'est narré avec beaucoup de douceur, des histoires prenantes et dont les planches viennent vraiment faire ressortir le meilleur. On suit avec grand plaisir ce parcours initiatique d'un autre genre qui fait la part belle aux rencontres, à la découverte et à la beauté d'un tout nouveau monde à découvrir ! 

 

Scénario : 4.5/5

Graphismes : 4.5/5

Ma note : 9/10

❤️

 

Dire que j'étais tranquillement passé à côté de cette merveille jusqu'à présent pffff... Une magnifique édition, pour un titre qui en met plein les mirettes avec en plus un mélange efficace entre fantasy et tranche de vie. J'ai kiffé !

 

#Nyankees Vol.1, de Atsushi OKADA, chez Doki Doki.

 

Chez #DokiDoki, c'est toujours un peu quitte ou double sur les parutions me concernant. Soit j'accroche à fond et je trouve ça génial, soit ce n'est pas ma tasse de thé et je passe. C'est le cas de #Nyankees sur lequel je pense faire l'impasse car même si j'adore les chats, même si j'adore la castagne, même si je trouve l'idée originale et bien, je n'ai que peu adhéré à l'ensemble (sur six tomes en plus). Le titre part d'une idée assez sympathique de OKADA, à savoir qu'il va mixer le manga de chat et le manga furyo pour ne faire qu'un. Comment est-ce possible ? Tout simplement en proposant de faire un parallèle entre les chats d'extérieur et les voyous. Nous suivons donc Ruysei, un chat ayant roulé sa bosse et qui décide de poser ses "valises" dans un nouveau quartier. Forcément ce quartier est déjà soumis à un boss ce qui évidemment posera problème à notre félin. Vous allez me dire, ok, quel rapport avec du furyo ? Est-ce qu'on parle aussi des propriétaires des félins en question ? Non, le mangaka a la bonne idée de tantôt faire apparaître les chats avec leurs apparences normales, tantôt avec une apparence humaine. On retrouve donc à chaque fois des similitudes entre l'aspect physique de chacun (chat/humain) et c'est plutôt bien fait il faut l'admettre. D'ailleurs les dessins sont pas mauvais, ce n'est pas la révolution, mais ça fait largement le boulot avec un chara-design efficace et des combats bien mis en valeurs. On a pas mal d'humour et de castagne, le titre reprend d'ailleurs pas mal de code furyo ce qui fait qu'on ratisse assez large. Vous allez me dire, pourquoi ne pas continuer la série ? Simplement parce que perso j'ai une masse conséquente de lecture et que parfois je dois faire des choix, le titre n'est pas inintéressant et est même plutôt fun, mais je n'ai hélas que deux yeux. Cela dit, je suis convaincu que le titre trouvera son public sans trop de soucis. 

 

Scénario : 2.5/5

Graphismes : 2.5/5

Ma note : 5/10

 

Une idée originale, six volumes au total, ça peut tenir la route pour peu que l'on accroche au délire. Quelques passages drôles, de la castagne, des dessins corrects, voilà la recette de ce titre. 

 

#BlackShadow Vol.1, de Takuya NAKAO, chez Pika.

 

Petite nouveauté shonen chez #Pika, #BlackShadow de NAKAO débarque chez nos libraires. Une série toujours en cours de parution au Japon avec actuellement cinq volumes. Le titre prend place dans un univers fantasy ou la magie à une grande importance. Alors que son père est un illustre paladin, Junk lui est plutôt dans la contradiction et peine à trouver sa place. Le garnement se met en tête de jouer un sale tour à tous lors de sa cérémonie de sorciers, mais un événement tragique pourrait bien faire tout basculer ! Peut-être ai-je trop soupé de shonen ? Peut-être que je deviens trop sélectif ? Quoi qu'il en soit, je me suis plutôt ennuyé durant la lecture de ce premier opus et j'ai bien peur que le titre sombre fatalement face à l'adversité sur les étalages de nos chers amis libraires. A quoi la faute ? Tout d'abord je dirais à des graphismes qui sont trop passe partout et qui manque de peps. Rien ne sort vraiment de l'ordinaire, le chara-design est quelconque, le découpage manque d'ambition, de panache et c'est forcément vers le reste que l'on se tourne alors. Sauf que, ce n'est pas forcément mieux de l'autre côté, une histoire avec des ficelles qui ressemble plus à des cordes, on voit tout venir des pages avant, rien que là, déjà c'est compliqué. Les personnages sont des stéréotypes ambulants et je ne parle même pas du héros qui cabotine en plus d'être une girouette qui change d'avis en quelques cases. Clairement, on manque d'ambition sur ce titre, une histoire basique, même les pouvoirs ne surprennent pas. Je vois mal comment le titre pourrait se tirer de là, à lire vraiment pour des néophytes du shonen (et encore). 

 

Scénario : 2/5

Graphismes : 2/5

Ma note : 4/10

 

Un titre qui risque de se noyer dans la masse des titres shonen, les graphismes sont passe partout et malheureusement le scénario est peut-être trop simpliste pour vraiment accrocher le lecteur. 

 

#SamuraiComeback Vol.1, de Tsuru MORIYAMA, chez Akata.

 

Jamais en reste pour dénicher des titres déjanté, les éditions #Akata nous propose ce mois-ci de découvrir, #SamuraiComeback ! On retrouve pour l'occasion MORIYAMA que l'on avait déjà pu lire en France avec #MonVieux et #UnBolPleinDeBonheur chez #DelcourtTonkam. Deux titres qui tranchent un peu avec celui qui nous sera présenté aujourd'hui, même si au-delà du concept et de l'humour, le mangaka tentera certainement de faire passer un messsage. KONDO, HIJITAKA, OKITA et Sanosuke SAGARA, des figures emblématiques de l'histoire nippone et que tout bon lecteur de manga connaîtra à coup sûr (peut-être dans une version très différente s'il base ses connaissances sur #Gintama). Des guerriers aguerris qui vont brutalement se retrouver projeter dans le Kyoto contemporain et vont avoir quelques difficultés à s'y faire. Une short-serie qui comptera cinq volumes au total et qui nous proposera donc un titre très malin avec plusieurs niveaux de lecture. Le premier part simplement de cette idée originale qui consiste à envoyer dans le futur des gens du passée. On voit souvent l'inverse à l'image de #Jin (chez #DelcourtTonkam) par exemple ou à l'époque pour les anciens qui voyaient en film les #TortuesNinja retourner dans le Japon d'antan. Sans dire que cela est inédit, il est vrai que la bascule est plus souvent dans l'autre sens et c'est donc assez amusant de voir ces samurais débarquer à notre époque. D'ailleurs, on pourrait les penser démunis face à la nouvelle technologie et aux armes à feu, mais il n'en est rien. On a donc un récit plutôt dynamique, avec pas mal de phases humoristiques, mais aussi et surtout de l'action et des passages sanglants. Maintenant, il y a une deuxième lecture que j'ai trouvé intéressante et qui vise un peu à faire un parallèle justement entre les deux époques et qui justifie du coup l'utilisation de ses personnages précisément. Une lecture de qualité donc et qui est de plus gratifié par des graphismes de qualité, avec notamment un gros travail d'effectué sur les expressions. Petit point négatif, j'ai trouvé les planches extrêmement sombres en revanche. Je ne sais pas si c'est d'origine ou s'il s'agit de la qualité d'impression, reste que ça aurait gagné à l'être un peu moins question lisibilité. On referme cet avis en parlant tout de même des bonus, puisqu'on a plusieurs pages "documentaires" qui viennent apporter des précision sur les endroits et autres que l'on retrouve dans ce premier tome. Un choix judicieux et qui apporte vraiment à la lecture. 

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 3.5/5

Ma note : 7.5/10

 

Surprenant c'est le mot juste ! Un titre dont la lecture s'avère assez surprenante et parvient à donner au lecteur l'envie de connaitre la suite en un rien de temps. Une short-serie qui devrait nous réserver quelques bons moments de lecture, moi j'en suis !

 

#ReMember Vol.15 à 17 (FIN), de WELZARD & MURASE, chez Ki-oon. 

 

On termine la semaine avec la suite et fin du survival horrifique, #ReMember. Dix-sept tomes tout de même, ce n'est pas rien pour un titre du genre et on reconnaîtra que le parcours aura été chaotique avec tout de même quelques petites baisses de régimes après la douzaine de volumes. Cela dit, il était grand temps pour moi de boucler ce titre et je dois dire que j'ai plutôt bien apprécié ces derniers opus, même si il est vrai que le final aura peut-être manqué un peu de prise de risque et de malice. La dernière partie de chasse au cadavre prend fin et c'est désormais la malédiction que notre groupe d'ado va tenter enfin de lever. C'est là que j'ai trouvé que le récit tombait un peu dans la facilité, avec des choix assez peu surprenant et ce même pendant la course contre la montre finale avec Rouge Sang. Par ailleurs, la fin sonne peut-être un peu trop "happy end" pour un survival. Après, la conclusion reste correcte, les auteurs résolvent un maximum d’interrogations, on voit bien qu'ils essaient au maximum de clore l'histoire sans rien omettre. Comme dit, sur un nombre de tome aussi conséquent, je retiendrait tout de même que le titre reste globalement bon. Oui, il connait quelques bas, mais parvient tout de même à rehausser son niveau quand il le faut. #ReMember ravira sans soucis les fans du genre et moi, il m'aura même réconcilier avec, après pourtant une sévère overdose. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphismes : 3/5

Ma note : 6.5/10

Ma note globale : 7.5/10

 

Clap de fin pour #ReMember, une survival horrifique qui aura réussi à tenir le coup malgré un nombre de volumes conséquent. Il y a bien évidemment des hauts et des bas, certes la fin est un peu trop prévisible, mais quand on regarde sur son ensemble, on a un manga plutôt agréable à découvrir et avec un bon rythme tout du long.