Les lectures mangas de la semaine S09E06
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Je vous ai réservé une semaine de feu les bichons !!! Cette semaine il s'agit uniquement de lancement de série !! ....Bon ok, je triche un peu certaine ne sont pas de 2019, mais tout de même !!

"Stop !! Hibari-Kun !" Vol.1, de Hisashi EGUCHI, chez Lézard Noir.
C'était l'une des mes dernières lectures de 2018, j'avais un peu oublié de vous en parlez pourtant le titre en vaut la peine. "Stop !! Hibari-kun!" tiendra en trois volumes et l'on pourra découvrir l'ensemble chez Lézard Noir, toujours dans les bons coups. Kôsaku vient de perdre sa mère et décide de suivre ses dernières volontés qui l'envoient directement vivre chez un yakuza et pas n'importe lequel. Il qu'il prend ses quartiers il fait connaissance avec les enfants de ce dernier Tsubame, Tsugumi, Suzume et Hibari. Il tombe rapidement sous le charme d'Hibari et tombe de haut quand il apprend qu'en fait Hibari est un garçons. Bon, vous l'aurez compris le pitch mise à 200% sur l'humour, l'absurde et un côté comédie romantique certain. Ce qu'il faut avant tout prendre en compte lors de la lecture c'est l'année de création de la série, 1981 mes bichons, autant dire que c'est vieux, j'étais même pas né !!! Alors, il faut en tenir compte lors de la lecture, rapport aux références, au style graphique etc.....mais c'est tout aussi important quand on s'aperçoit du côté osé du titre qui aborde tout de même des thématiques très actuelles visant notamment les préférences de chacun, avec Hibari qui préfère s'habiller et se comporter en fille, alors qu'il est un garçon. Ce qu'il y a de bien sur ce titre, c'est qu'il n'a pas de filtre et que tout est traité avec énormément d'humour. On retrouve donc des personnages comme le père qui n'en peut plus que son fils fasse "la fiotte" et porte des soutifs et contrario des personnages comme les sœurs qui acceptent totalement ce point, où encore Kôsaku qui lui découvre tout ça et reste tout de même troublé par Hibari, alors qu'il sait qu'il s'agit d'un garçon. La portée de ce titre dans le temps est folle, parce que presque quarante ans après sa parution, on s'aperçoit que c'est plus que jamais d'actualité et que malgré qu'on traite du sujet avec beaucoup d'humour, ça pose un tas de question et ça frappe juste. Question humour, EGUCHI ose tout et va à fond dedans, proposant un titre comique comme malheureusement on n'en voit hélas plus trop. Le séquençage du titre me rappel beaucoup "Dr.Slump" le rythme des gags, le fait d'oser vraiment tout et s'approprier les codes de la comédie romantique / comédie harem et d'y faire un peu ce qu'il souhaite dedans, j'ai juste adoré. Franchement c'est une lecture drôle, mais genre j'ai vraiment ris de bon coeur. Par ailleurs la traduction et le travail d'adaptation n'est pas innocent, je trouve que le ton et les expressions sont toujours bons et font aussi qu'on s'immerge d'autant plus dans le titre.
Scénario : 4.5/5
Graphismes : 3.5/5
Ma note : 8/10
Potentiel : Hilarant !
Un titre comme on en fait pu, clairement ! "Stop !! Hibari-kun !", c'est drôle, avant-gardiste, très drôle et même très très très drôle !!! Un titre qui met la banane, qui ose tout, politiquement incorrect et qui rappel aussi qu'il y a des pépites à dénicher aussi dans les titres plus "anciens", pas toujours besoin de faire la course à la nouveauté.

"Goblin Slayer" Vol.1, de Kosuke KUROSE & Kumo KAGYU, chez Kurokawa.
Dans le tas de nouveautés des éditions Kurokawa, "Goblin Slayer" la dernière de 2018, semblait attendue par pas mal de lecteurs. Perso, j'étais passé à côté du phénomène et même avec le manga entre les mains, j'ai du mal à comprendre l'engouement.....lightnovel, anime, spin-off.....Okayyyyyyy....On parle quand même d'un titre qui nous narre l'histoire d'un mec qui tue des goblins et dont on nous montre les différentes façons de faire. On nous rajoute une potiche en détresse, des scènes de viols, du sang....et j'ai fait le tour plus ou moins. Déjà j'ai eu du mal à aller jusqu'à la fin du tome, les personnages sont lisses et inintéressants, je ne sais même pas trop quoi mettre côté positif. A la limite la patte graphique n'est pas affreuse, ça mérite la moyenne, mais bon c'est quand même très lisse là aussi. Mouai.....en fait, achetez juste un autre truc et vous prenez pas la tête, vivez en sachant que vous au moins vous avez échappé à ça.
Scénario : 2/5
Graphismes : 2.5/5
Ma note : 4.5/10
Potentiel : Bof, bof...
Ouai, là c'est non. "Goblin Slayer" j'ai bien compris que c'était une adaptation qui était de ce que j'ai pu voir "attendue", mais franchement....on y est pas qualitativement. Scénario basique au possible, visuel du même acabit, là pour le coup je peux même pas mettre la moyenne, j'ai déjà sur-noté. Prenez votre argent et achetez "Stop ! Hibari-kun" par exemple !

"Renjoh Desperado" Vol.1, de Dongshik AHN, chez Kurokawa.
Autre nouveauté 2018 du catalogue Kurokawa, "Renjoh Desperado" de Dongshik AHN à qui l'on doit "Gagoze" rapidement stoppé chez feu 12Bis. Perso, je découvre l'auteur sur cette série comme je pense beaucoup d'entre nous avec un titre qui comptera six volumes au total (et dont 4 sont déjà disponible chez nos libraires). Le titre nous narre la quête du mari idéal de Monko. Ouai, ça sonne très comédie romantique, sauf qu'il n'en est rien. L'univers est à cheval entre western et Japon ancien, un univers sans foi, ni loi et que Monko parcours dans l'espoir d'y trouver un mari digne de ce nom. Sa quête risque d'être longue, vu le tas de boulet qu'elle rencontre en chemin et c'est le moins que l'on peut dire. Voilà une lecture comme on ne s'y attend pas, déjà le pitch est barré et la lecture l'est toute autant. J'ai adoré ce métissage d'univers entre western et Japon ancien, j'ai trouvé ça plutôt frais, l'auteur prend le risque de tomber dans le mauvais gout, mais finalement tire son épingle du jeu. Mon problème sur le titre vient plutôt de la redondance qu'on trouve déjà après quelques chapitres. J'ai trouvé que le coup de Monko qui cherche le mari parfait, très rapidement redondant malheureusement. Alors, oui l'humour est là, l'action aussi, les personnages sont sympa, mais si on propose pas plus de fond et d'intrigue, ça cabotine rapidement et ça montre ses limites. Le personnage de Monko est bon et intéressant, mais quand tu vas sur une série de six volumes, il faut que le débat s'enflamme beaucoup plus rapidement (s'il s'enflamme à un moment). Les chorégraphie des combats sont pas mauvaises, de même que la mise en page proposé par AHN, c'est solide à ce niveau-là, j'ai pris du plaisir visuellement en tout cas.
Scénario : 3/5
Graphismes : 3/5
Ma note : 6/10
Potentiel : Sympa
Un univers original, une héroïne haute en couleur, des graphismes agréable à l’œil, mais une histoire qui manque d'ambitions et s'avère rapidement redondante. "Renjoh Desperado" possède de nombreuses qualités, mais le manque de fond et le côté répétitif du titre font que je n'ai pas accroché plus que ça.

"Journal d'une vie tranquille" Vol.1, de Tetsuya CHIBA, chez Vega.
Il est loin le temps où j'ai lu "Ashita no Joe" (chez Glénat) et pour dire vrai, je ne pensais pas revoir un titre de CHIBA sous nos latitudes. Bon il semblerait que les éditions Vega avaient décidés de me faire mentir, donc voilà "Journal d'une vie tranquille", un titre autobiographique du mangaka. Clairement le mangaka n'a pas la même notoriété en France qu'au Japon où il est un vrai mythe et l'un des dinosaures du monde manga. L'auteur maintenant assez âgé s'est vu proposé de faire une nouvelle série avec des chapitres de quatre pages. Défi relevé puisqu'il propose de nous raconter sa vie actuelle, mais aussi passée. Nous avons donc droit à une autobiographie dont les planches sont entièrement en couleur et dans lesquelles ont oscille entre rire et larmes. Tout y passe, de la création même de cette série, à des anecdotes de mangaka (avec beaucoup de guest) et le plus intéressant sa jeunesse en Mandchourie pendant la seconde guerre mondiale. Le découpage est intéressant puisqu'il alterne les chapitres sur sa jeunesse, avec ceux du présent où ayant attrait à sa carrière de mangaka. Pour autant, les chapitres du passé s'inscrivent dans la continuité, on découvre son parcours en Mandchourie, mais aussi son retour compliqué vers le Japon au fil du temps. Une histoire assez rude d'ailleurs et qui malgré des touches d'humour reste tout de même violente et triste. Si besoin en est, ce titre te rappellerais que ne plus avoir de batterie sur ton portable où manger pour la deuxième fois de suite le même repas....bha c'est clairement pas la fin du monde ! N'allez pas croire cependant qu'il s'agit d'un titre moralisateur, non, le mangaka raconte simplement sa vie dans les grandes lignes et force est de constater que son parcours est incroyable. Par ailleurs, on peut penser à une lecture plutôt lourde, mais il n'en est rien puisque comme je le disais plus haut CHIBA parvient à insérer de l'humour à bonnes doses quand il faut et où il faut. Principalement via sa vie actuelle et son parcours de mangaka qui sont lot d’anecdotes qui viennent apporter de la gaieté. Visuellement, nous avons déjà de la chance de pouvoir découvrir un tome entièrement en couleur, ce qui n'est pas rien. Concernant le trait de CHIBA, c'est old-school, on va pas se mentir il faut apprécier ce style-là. Pour autant, je trouve que l'auteur parvient à faire passer les émotions et messages sans difficultés. Alors, je ne sais pas combien de tome nous auront de cette série, mais en tout cas c'est avec plaisir que je me pencherais dessus !
Scénario : 3.5/5
Graphismes : 3/5
Ma note : 6.5/10
Potentiel : Tranquille on te dit !!
Tout est dans le titre, "Journal d'une vie tranquille" c'est un titre posé, sans prise de tête, tranquille. L'immense Tetsuya CHIBA rend un copie propre, des chapitres courts de 4 pages, mélangeant habilement humour et drame. On découvre la vie du mangaka et surtout une histoire aussi incroyable, que belle et cruelle !

"Silver Wolf" Vol.1, de Shimeji YUKIYAMA & Tatsukazu KONDA, chez Kurokawa.
"Recommandé par l'immense Hiromu ARAKAWA!", que j'aime ce genre de bandeau... non, plus sérieusement je me demande toujours si ça à vraiment un impact sur l'acheteur ?! Les personnes sélectionnées sont souvent légitimes ce n'est pas le problème, mais sincèrement qui à un moment donné va chez son libraire et dit, "putain, XXXXX a kiffé, je vais l'acheter" ?? Que tu fasse confiance à des sites/blogs/youtubers, je peux comprendre sur la durée tu cernes si tel ou tel chroniqueurs à les même goûts que toi, mais sur une "personnalité" c'est difficile de dire si tu kifferas tout autant que elle/lui. Bref, c'était une parenthèse, parlons de "Silver Wolf Blood bone" mené par un tandem de mangaka que l'on découvre pour la première fois en France. Une série de meurtre morbide s'abat, ne laissant que des cadavres dont les os ont disparus. Alors que les vampires ont été exterminé depuis plusieurs années, leurs spectres planent toujours et c'est un peu perdu que les policiers font appel au plus célèbre chasseurs de vampires pour tenter de démêler l'affaire, Hans Vahpet dit "Silver Wolf". L'heure est venue pour lui de reprendre du service et d'éteindre cette nouvelle menace aidé par son assistante, une demi-vampire du nom de Cocowill. Je ne m'étais pas penché sur le titre auparavant pour la simple et bonne raison que le pitch ne m'avait pas vraiment donné envie d'aller plus loin. L'histoire semble mélanger a priori plusieurs éléments et j'avais peur que l'histoire parte dans tout les sens. Au final, ce premier volume est intriguant juste ce qu'il faut, c'est assez ordonné au final et malgré différents éléments en place, des vampires, des monstres mangeurs d'os... les auteurs clarifient assez bien l'histoire et l'on se laisse assez facilement prendre au jeu. Pour autant, je n'ai pas non plus eu un coup de cœur, j'ai toujours des réserves sur ce genre de titre qui mélange un peu tout pour apporter de la fraîcheur, car il n'y a qu'un pas entre réussir et précipiter sa série au fond du gouffre. Difficile de dire avec ce premier opus quelle sera la direction prise, on découvre a peine l'univers et ses personnages, il est encore trop tôt pour le dire dans le sens où l'on a pas encore toutes les cartes en main. Toujours est-il que c'est bien rythmé, si le tome est bavard par moment, c'est équilibré avec plusieurs touches d'action qui tombent toujours à pic. Les personnages sont plutôt plaisant à suivre, même si le tandem vieil homme/jeune fille ne me plait pas forcément, le fait d'avoir un personnage central avec de la bouteille m'a assez bien convaincu. Après il faudrait voir à ne pas trop tirer sur la corde au niveau des prouesses physique, où alors il faudra apporter des explications par la suite. Le mangeur d'os est une idée qui m'a aussi bien bottée, on a envie d'en apprendre plus et ses apparitions sont à chaque fois efficaces. Par ailleurs, graphiquement c'est aussi bien maîtrisé, avec des planches propres, un découpage qui rend la lecture fluide et un chara-design simple et efficace. Alors perso, sur la patte de l'auteur, j'ai trouvé le style trop propre, maintenant c'est une affaire de gout et ce n'est pas moche pour autant.
Scénario : 3/5
Graphismes : 3/5
Ma note : 6/10
Potentiel : A voir sur la durée...
"Silver Wolf", démarre gentiment, c'est dans la moyenne qualitativement, maintenant j'attends de voir sur la durée ce que compte proposer les auteurs. Le démarrage est en tout cas intéressant et pourrait déboucher sur une série pas dégueu du tout !

"Beastars" Vol.1 & 2, de Paru ITAGAKI, chez Ki-oon.
C'était l'un des titres que j'attendais le plus ce mois-ci, l'arrivée de "Beastars" se fait par la grande porte puisque Ki-oon mise un max dessus et fait de la promo à tour de bras. Sans avoir lu, j'ai émis quelques doutes sur les capacités du titre à ne pas faire un four en France, l'avenir le dira, mais je ne suis pas certain que ça parlera à beaucoup...et c'est bien dommage !!! Car la lecture de "Beastars" s'avère vraiment très agréable et prenante. On débarque dans un univers peuplé de créatures anthropomorphe , plus précisément dans un bahut et l'on fait la connaissance d'un loup (solitaire) Legoshi, un carnivore discret qui s'occupe du technique dans le club de théâtre. L'opposé dira-t-on du cerf, Louis, coqueluche de l'école et pressenti pour être le prochain "beastars", respecter par tout les animaux aussi bien herbivore que carnivore. Je vous avoue que le début de la série m'a laissé dubitatif, notamment parce qu'on part sur une histoire de meurtre, avant de basculer sur totalement autre chose, si bien que j'ai eu un peu de mal à vraiment saisir dans les premiers chapitres où voulait en venir l'autrice. Petit à petit les pièces du puzzle s’emboîtent, le récit gagne en épaisseur, les personnages aussi, de nouveaux éléments viennent régulièrement se greffer à la trame et compose finalement une histoire qu'on se plait à suivre. Annoncé le titre comme un thriller me semble un peu prématuré à ce stade, la tournure prise pour le moment ne s'y prête pas entièrement, sauf si l'autrice compte miser sur la durée. Le personnage de Legoshi est vraiment bien bosser, on découvre un adolescent perdu qui tente de s'adapter à une société pas toujours évidente à comprendre. Une quête identitaire aussi pour le loup qu'on attend forcément de voir développer dans les tomes à venir. Rayon personnage il y aura fort à faire de toute façon, puisque les possibilités sont multiples et je suis sûr qu'on sera encore surpris à l'avenir. On notera que le titre aborde une flopée de thèmes, dans le désordre, racisme, discrimination, harcèlement scolaire, des préjugés en pagaille, mais aussi comme je le disais plus haut une quête identitaire. Il faut dire que le titre s'y prête plutôt bien et que la mangaka fait ce qu'il faut pour que la lecture reste intéressante et prenante du début à la fin (du deuxième tome). Même si le rythme n'est pas ouf, ça reste correctement dosé et une fois qu'on entre dans l'histoire difficile d'en sortir. Visuellement, j'ai plutôt bien apprécié le coup de crayon de l'autrice. Déjà ses personnages anthropomorphes sont vraiment bien maîtrisés, elle nous démontre dans ses bonus qu'elle pense même au plus petits détails et ça j'apprécie grandement. Le découpage est efficace et certaines planches claquent vraiment bien, offrant des illustrations de grandes qualités. Cela dit, le trait étant assez atypique, j'espère que ça convaincra tout de même une bonne tranche de lecteur. Niveau édition, c'est du Ki-oon, donc globalement correct, j'ai cependant été étonné de ne pas trouver d'illustrations en couleur...snif.
Scénario : 3.5/5
Graphismes : 3.5/5
Ma note : 7/10
Potentiel : A croquer !
Je l'attendais avec impatience celui-ci et la qualité est au rendez-vous. "Beastars" un titre qui prend son temps, met en place son univers, ses personnages et prend vraiment le temps de bien développer l'ensemble avant de se mettre en marche. Intriguant, je pense que c'est le mot qui convient le mieux à la lecture de ces deux premiers opus et je sens qu'on va passer un bon moment à chaque nouvelle parution en librairie !!

"Black Torch" Vol.4, de Tsuyoshi TAKAKI, chez Ki-oon.
Comme le temps passe vite, "Black Torch" est déjà proche de sa (courte) existence avec la parution de son quatrième et avant-dernier tome. Je suis tout de même très déçu de voir la série prendre cette tournure, l'auteur ne prenant plus vraiment le temps de travailler son scénario, il poursuit les grandes lignes et avance à une cadence assez importante dans son intrigue. On assiste donc aux prémices de l'affrontement final et c'est non sans une impression de gâchis tout de même. Car si le titre reste toujours aussi bien maîtrisé graphiquement, avec des planches à tomber et un découpage efficace, côté histoire on s'emballe malheureusement. On retrouve quelques affrontements et phases d'action dans ce volume, des passages qui font passer la lecture encore plus rapidement et qui surtout ne permettent pas de continuer à développer l'intrigue plus en profondeur. On va droit au but désormais, TAKAKI sort le peu d'explication pour que le lecteur reste accroché et comprenne l'avancée, mais on voit tout de même que tout va beaucoup trop vite, malheureusement. Le prochain tome sera le dernier et déjà on sent bien que ça va être fait à l'arrache. Il y aura probablement une vraie fin, mais clairement ça ne sera pas fait dans les règles de l'art. Le titre avait pourtant très bien démarré et j'avais été grandement séduit par les premiers chapitres, on va dire que "Black Torch" aura servit de laboratoire à son auteur et que j'espère le revoir bien vite par la suite sur un projet durable.
Scénario : 3/5
Graphismes : 4.5/5
Ma note : 7.5/10
Avant dernier opus de "Black Torch" déjà et il est clair que TAKAKI sera un auteur à suivre. C'est dommage que l'intrigue n'est pas été plus posée car je pense qu'on aurait vraiment eu un bon shonen, avec un potentiel plus qu'intéressant. Rendez-vous bientôt pour la suite et fin de la série.