Les lectures mangas de la semaine S08E44

On va tranquillement terminer ce mois d'octobre et vous savez quoi, j'ai tablé sur plein, plein de nouveautés !!

"Murciélago" Vol.1 & 2, de Kana YOSHIMURA, chez Ototo Manga. 

 

C'était l'une des dernières nouveautés de 2018 que j'attendais, en partie car il s'agit d'un choix audacieux et qu'il est opéré par Ototo. "Murciélago" débarque donc avec une parution simultanée des deux premiers volumes pour le lancement de la série. L'histoire nous propose de suivre Kuroko, une tueuse psychopathe, qui travaille étonnamment pour le gouvernement et fait en gros le sale boulot. Elle est secondé dans ses missions par Hinako, une étudiante qui n'a pas froid aux yeux adapté d’adrénaline et cascadeuse à toutes épreuves. Inutile de dire que ce tandem de choc risque de bien nous surprendre ! Je ne le voyait pas comme ça, mais après lecture, je n'ai pu m'empêcher de faire un petit rapprochement avec "Youre Under Arrest" ou "Gunsmith Cats", dans lequel on retrouvait cet esprit, duo féminin, casse-cou, une touche d'ecchi. Bon pas certain que ça parle aux plus jeunes, vu qu'il s'agit de séries éditées il y a fort longtemps, mais c'était de la bonne came en tout cas j'en garde un très bon souvenirs. "Murciélago" reprend un peu ce que proposait ces titres, mais YOSHIMURA injecte un côté décalé et plus what the fuck, que les autres. Il n'y a qu'à voir les personnages qui ont pour la plupart de sérieux problèmes, Kuroko est elle-même une grande psychopathe, qui pourrait bien être l'équivalent de Ryo Saeba au féminin. Un personnage totalement décalé, qui apporte pas mal d'humour et dont la partenaire Hinako est tout autant frappée, même si elle cache bien les apparences. On parle d'une étudiante, qui préfère passer son temps à frôler la mort, conduire des bolides (#Murciélago) et tout ce qui possède des roues au final. Alors, les deux premiers tomes à notre disposition propose avant-tout de planter le décor et nous présente le tandem, mais aussi l'univers assez violent et sans pitié dans lequel elles évoluent. Il faudra voir de quel bois sera fait l'intrigue de fond, mais le titre s'annonce plutôt fendard et sans prise de tête. Côté graphisme, YOSHIMURA maîtrise plutôt bien son sujet, l'ensemble donne une impression de boxon permanent, en parfaite adéquation avec l'ensemble du titre qui part dans tout les sens. L'auteur joue la provocation à fond, aucune censure à signaler et pis dès qu'on bascule sur de l'action, c'est chaud patate !!

 

Scénario : 3.5/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 7.5/10

Potentiel : Bonnet I

 

Me rappelant de bons souvenirs, "Murciélago" m'a bien fait kiffer ! Le fond est déjà vu, mais la forme est clairement moins académique et plus wtf. On retrouve un binôme féminin totalement décalé, de l'action, de l'humour, une pointe d'érotisme et on the road pour le grand n'importe quoi !! 

 

"L'étrange Noël de Monsieur Jack" OS, de Jun ASUKA, chez Nobi Nobi.

 

Le puits semble être sans fond, l'adaptation manga de "L'étrange Noël de Monsieur Jack" de Tim BURTON, revient comme chaque année à la même période dans une nouvelle édition. Jun ASUKA est toujours aux manettes (forcément) et le titre parait désormais sous les couleurs de Nobi Nobi (exit Pika), avec pour l'occasion une toute nouvelle couverture. Bon, je ne vais pas développer des masses, tout le monde connait ce classique, sa version manga reprend pratiquement scènes pour scènes sa version cinéma. Basculer d'un support à l'autre n'est pas évident, pourtant ASUKA s'en sort plutôt pas mal, respectant le chara-design originel et évitant au maximum de couper des passages. On retrouve les paroles des chansons que l'on connait par cœur, alors forcément la magie opère moins, mais ça reste un bon moment de lecture qui peut faire découvrir le titre via un autre support et peux servir aussi de pont vers l'univers manga ce qui est toujours un bon atout. 

 

Scénario : 3/5

Graphismes : 3/5

Ma note : 6/10

 

Chef d'oeuvre absolue dans sa version cinéma, "L'étrange Noël de Monsieur Jack" revient une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir dans sa version manga. Alors, on perd un peu d'entrain en chemin même si les chansons sont plutôt bien retranscrite, la magie n'est pas tout à fait la même. Cependant l'initiative est quand même cool pour petits et grands !

 

"Starving Anonymous" Vol.1, de Yuu KURAISHI & Kazu INABE, chez Pika.

 

On passe du coq à l'âne, puisque maintenant je vous présente "Starving Anonymous", nouvelle série du tandem KURAISHI/INABE que certain connaissent peut-être via "Fortress of Apocalypse", leur précédente série éditée chez Pika elle aussi et terminée en dix volumes. Ce nouveau titre reste dans la même veine à savoir de la SF horrifique. Ié et Kazu sont deux potes de bahut, qui se réveillent dans un entrepôt des plus étrange. Entre des corps congelés et des personnes que l'on gave à l'aide de tuyaux, dans quel enfer ont-ils atterrit ? Pas sûr que la réponse apportée soit la meilleure, puisqu'il semble être dans une véritable ferme industrielle pour humain !  Wow, c'est ce que je me suis dit à plusieurs reprises lors de la lecture de ce premier volume. Il faut dire que les auteurs n'épargnent pas le lecteur et s'en donne à cœur joie dans l'horreur, rendant le titre vraiment oppressant et glauque par moment. Difficile de bien saisir dans quoi tu met les pieds avec cette lecture, clairement de la science-fiction, mais aussi de l'horreur, ça ne fait aucun doute. Je n'avais pas eu l'occasion de me pencher sur la précédente série des auteurs (qui semble fait du même bois), mais ça m'a donné envie d'y aller. Clairement le genre de titre où il faut un peu déconnecter son cerveau car certain comportements sonnent étranges, on en a pour notre argent, les auteurs donnent ce qu'il faut pour divertir et collent au genre. De plus, sur ce coup-là, j'ai l'impression que l'idée est de faire écho à la société de consommation actuelle, sauf qu'ici les humains sont le "bétail". L'idée n'est pas mauvaise, à voir maintenant comment elle sera creusé par les auteurs dans les prochains volumes (je rappel la série est toujours en cours de parution avec six volumes). Le trait d'INABE n'est d'ailleurs pas mauvais, il faut aussi et surtout un bon boulot sur les expressions faciales. De plus, il parvient à bien s’imprégner de l'ambiance à dépeindre et honnêtement ses visuels sont une bonne plus value pour le titre, apportant beaucoup dans le côté malaisant du titre. 

 

 

Scénario : 3/5

Graphimes : 3.5/5

Ma note : 6.5/10

Potentiel : J'y crois !

 

Je ne sais pas trop dans quoi j'ai mis les pieds, une chose est sure, "Starving Anonymous" est un titre à part et ses auteurs de grands malades. Le titre est oppressant par moment, rien n'est censuré et j'ai l'impression que la suite le sera encore plus. Le genre de titre qui laisse un peu sur le cul, mais dont clairement tu veux connaitre le fin mot de l'histoire ! 

 

"Magi" Vol.22 à 29, de Shinobu OHTAKA, chez Kurokawa.

 

J'ai fait le fou, en plus de tester pas mal de nouveautés, j'ai taper une remontada des familles sur la bombe qu'est "Magi" !!! Victime de son succès, j'avais mis la série de côté gardant le meilleur pour la fin aux côtés de "One Piece", "Gintama", "Altair" et autre "Chihayafuru". Quel panard quand même cette série, si vous n'avez pas encore succombé à l'appel du titre d'OHTAKA, il faut vraiment vous y mettre. Bon, clairement le fait de dégommer autant de tome d'une traite, fait que j'ai grandement avancée dans l'intrigue, le titre entrant clairement dans sa phase finale comme l'indique l'autrice en préambule du vingt-neuvième opus (il reste quand même huit volumes). Cela dit avant d'en arriver là, la mangaka lève le voile sur pas mal de questions que l'on pouvait avoir, notamment sur les origines d'Aladdin, l'apparition des labyrinthes, Al-Samen etc etc.....elle nous fait la totale, jambon fromage œuf ! Je suis assez bluffé des progrès qu'elle fait, on parle quand même de l'autrice de "Sumomomo Momomo" qui bien que drôle et pêchue n'était pas un exemple question confection d'histoire et tenue de route du scénario. Faut croire qu'elle s'est dopée entre temps, puisqu'on s'aperçoit que rien n'est laissé au hasard, les explications sont convaincantes, l'utilisation des protagonistes (pourtant nombreux) est bonnes et la tournure que prend le titre annonce en plus un dernier arc de feu !! Après un gros flashback explicatif initié par Aladdin, un arc assez important est proposé et nous ramène l'ami Hakuryu  sur le devant de la scène et par la grande porte. Alors bon, j'ai mis un bon 4.5/5 niveau scénario ce qui est déjà pas mal, ce qui empêche pour le moment le titre d'avoir la note max, c'est le fait qu'OHTAKA rechigne un peu à vraiment faire disparaître certain personnage. On est d'accord c'est un pas que peu de mangaka font et encore moins quand on parle shonen, c'est bien dommage parce que je suis sûr qu'on gagnerait en impact surtout quand tout est aussi bien ficelé qu'ici. Au delà de ça, l'autrice pose des vraies questions notamment sur la notion de paix, de guerre, peut-on vraiment obtenir la paix sans écraser X ou Y et en laissant tout le monde avec ses croyances et coutumes ?! Le chantier est grand en tout cas. Inutile de vous dire que les personnages sont bossés comme jaja, chacun à son moment de gloire et c'est un vrai plus car elle n'oublie personne !! N'allez pas croire que le titre a perdu de son humour pour autant, bien que l'ensemble prend une tournure somme toute sérieuse, l'humour est toujours très présent comme depuis le début. Visuellement, je pense que c'est là que le titre peine à convaincre, pourtant bien que loin des canons mainstream, je trouve que c'est vraiment très bon. On sent d'ailleurs que la mangaka s'éclate notamment sur les phases d'action qui sont parfois grandioses et n'ont rien à envier aux grands shonens, vraiment !! Petite parenthèse, puisqu'on avance pas mal, je suis curieux de savoir ce qui est proposé dans le spin-off centré sur Sinbad, surtout maintenant qu'on en sait plus sur lui (j'espère que Kurokawa sortira le titre). 

 

Scénario : 4.5/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 8.5/10

 

Sincèrement, j'ai du mal à comprendre pourquoi ce titre n'est pas un hit absolue tellement il est complet ?! On a tout, de l'action, de l'émotion, de l'humour, de la réflexion, c'est pas moche, le rythme est efficace et prenant. Faut avoir de la merde dans les yeux quand même pour passer à côté d'une pépite pareil !! Moi j'ai qu'une hâte, c'est d'avoir la suite et je doute que cette fois-ci je laisse les tomes s’accumuler comme ça !! Lisez "Magi" bordel !!

 

"Haikyu" Vol.1 à 3, de Haruichi FURUDATE, chez Kazé.

 

C'était peut-être le chaînon manquant que je n'avais pas, un shonen sportif ! Plutôt old-school sur le genre, j'ai du mal à me remettre sur un titre sportif, pour la simple et bonne raison que je trouve qu'aucun titre n'arrive vraiment à s'affranchir des codes imposés par le genre. Ça reste globalement très linéaire et on peut dans les grandes lignes définir à l'avance le déroulement de l'histoire, avec les fameuses qualif, les tournois préparatoire, les vrais tournois etc etc...on sait quand et contre qui l'équipe du héros va perdre et on sait que lors des retrouvailles la vengeance sera effectué. "Haikyu" bien qu'essayant de casser ces codes, n'y parvient pas totalement, en partie parce que tout à déjà été tenté, tu ne peux pas toujours faire gagner l'équipe, ni toujours perdre, ça couplé au fait des valeurs et idées défendus dans ce genre de titre, fait qu'on est forcément plus handicapé que dans un shonen standard. Si, l'histoire elle-même n'a pas beaucoup d'innovations à offrir, le titre se rattrape tout de même sur plusieurs points. Tout d'abord ses personnages, qui sont vraiment attachants et charismatique offrant des vrais bons moments d'amitié, d'émotions et d'humour. Le titre à aussi la chance de traiter d'un sport assez peu mis en avant habituellement, à savoir le volley. Alors, on a tous des bribes de souvenirs de "Jeanne et Serge", mais c'est assez loin et il faut reconnaître que FURUDATE a bien senti le coup et dépoussière un peu le volley à mes yeux. Je termine avec ce qui me semble le plus important et qui fait que le titre prend une autre dimension, c'est la qualité graphique de la patte du mangaka ! L'énergie dont dispose le titre, c'est assez exceptionnel, ça claque, c'est vif, c'est fluide, on est vraiment sur une bonne vibe et c'est une bonne chose que l'auteur arrive à communiquer ça aux travers de ses planches. Je retrouve un petit air de Yoshiyuki NISHI (Muhyo & Roji, chez Kana) dans le chara-design, ça reste cependant plus aboutit et plus stylisé on va dire. Vais-je poursuivre, bonne question, j'ai quand même la race de tome à rattraper et j'ai peur que tôt ou tard les défauts inhérents aux genres prennent le pas sur les qualités du titre, quoi qu'il en soit, le démarrage du titre est plutôt bon et ce notamment grâce à une très bonne énergie et des personnages attachants.

 

Scénario : 3/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 7/10

Potentiel : Champion du Japon !

 

Le plus intéressant dans "Haikyu", c'est la capacité qu'à son auteur à passer outre les codes du genres qui ne sont pourtant pas évident à casser. Le titre bénéficie d'une très bonne énergie, de personnages attachants et remet aux goûts du jour le volley !

 

"Dark King of Kings" Vol.1, de Miyuki ARAMAKI, chez Delcourt/Tonkam.

 

Avant dernier titre de la semaine, "Dark King of Kings" chez Delcourt/Tonkam, un titre toujours en cours de parution au Japon avec seulement deux petits volumes disponible, autant dire que le rythme de parution ne sera pas fifou. Bon, d'un côté j'ai envie de dire tant mieux, parce que ce premier volume de la série d'ARAMAKI ne m'a pas convaincu du tout. Je sais, je vous casse le suspens, c'est triste, un peu comme moi après avoir refermé ce tome. J'ai du mal à me dire que quelqu'un chez un éditeur à pu valider l'arrivée de ce titre...peut-être qu'il aura trouvé les dessins pas trop mal, mais encore, c'est assez faible, trop peu expressif, pas assez sales et ça manque de vivacité. Le découpage joue pour beaucoup là-dedans, puisque c'est extrêmement statique. Bon, du coup, je me suis dit que l'histoire devait être ouf et que c'était ce qui avait déclencher la validation du titre, mais là encore quelle déception. Je ne comprend pas trop, ça mélange un peu tout, guerre médiévale, vampire, romance, un hybride mais genre foireux. On peut pourtant mélanger un peu tout et n'importe quoi, pour peu que les idées soient bonnes et que les personnes aux manettes aient suffisamment de capacité pour, ce n'est visiblement pas le cas d'ARAMAKI, qui foire à peu-près tout. Les personnages sont pas intéressants, voir antipathiques, du coup on s'attache pas... leurs comportements sont assez incohérents de surcroît. Le titre est en plus inutilement bavard, c'est ennuyeux à lire, bref...je passe !

 

Scénario : 1.5/5

Graphisme : 2/5

Ma note : 3.5/10

Potentiel : Bonne chance...

 

Bon, c'était pas un titre que j'attendais, maintenant on peut toujours avoir de bonnes surprises. Ce n'est hélas pas le cas avec "Dark King of Kings" sur lequel je me suis pratiquement endormis...

 

"Made in heaven" Vol.1, d'Ako SHIMAKI, chez Akata.

 

Eheheheh..."Made in heaven", je l'attendais avec impatience ce nouveau titre de la collection WTF?! des éditions Akata et on va pas se mentir, j'étais partie en mode Mbappé pour faire un carnage !! Figurez-vous que la lecture a accouché d'un avis totalement différent de ce que j'avais en tête. Bon qui dit collection WTF?!, dit forcément histoire atypique et c'est bien le cas avec Nogi, un mangaka puceau, qui débute avec sa première série. Sur les conseils de son éditeur, Nogi décide de pimenter un peu son histoire avec quelques scènes ecchi, qu'il est persuadé de pouvoir dessiner malgré son manquant cruel d'expérience. Après quelques déboires, le jeune mangaka va devoir faire avec un assistant pour l'épaule, quelle n'est pas sa surprise de voir qu'il s'agit d'une assistante, Kanade, une fille aux mensurations généreuse et qui ressemble trait pour trait à l’héroïne de son manga. Alors que l'on apprend que Nogi dessine ses rêves pour son manga, ne s'agirait-il pas de flash de sa vie antérieur ? Nogi et Kanade n'ont-ils pas une connexion plus profonde ?! C'est même difficile de faire un pitch court de cette série sans trop en dire et pour donner envie de se pencher sur le titre. Je voyais quand même ce titre comme un moyen de sortir de l'ecchi sous couvert et bien que nenni !! SHIMAKI n'est pas une inconnue en France, puisqu'elle a déjà eue plusieurs de ses séries publiées la dernière en date étant "Le chemin des fleurs" (chez Kazé), c'est pourtant ma première série de l'autrice. Malgré ce que l'on peut croire, c'est bien un shojo que l'on a entre les mains, un shojo dont les fondamentaux sont respectés mais qui sur la forme est carrément en freestyle total. Tout d'abord le personnage central est un homme, secundo ya une bonne dose d'ecchi, ce qui fait quand même sortir le titre du lot. J'ai plutôt bien apprécié cette lecture qui proposait un parallèle intéressant entre la vie de nos jours et celle qu'ont visiblement vécue les personnages dans leurs vies antérieures. La construction du titre est vraiment intéressante et propose quelque chose d'assez frais, avec beaucoup d'humour et qui s'autorise vraiment à sortir des sentiers battus. Je ne sais pas quelle direction va prendre le titre, en tout cas, ça m'a beaucoup fait marré et je pense que je ne vais pas être le seul. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 7.5/10

Potentiel : Rebondissant boing boing !

 

On termine cette semaine sur une note positive, avec "Made in heaven", un titre a prendre avec beaucoup de recule sur certain point, mais qui pourtant est loin d'être con et de s'arrêter à des paires de boobs.  Je suis partant pour la suite et je valide la "tapisserie" en dessous de couverture très old-school. 

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