Les lectures mangas de la semaine S08E38

  • B. Allen
  • Chroniques

Poooooooooooooh cette semaine va être folle les ami(e)s, pas moins de cinq nouveautés sur le banc d'essai, deux suites et une fin ! Ouai, j'ai bossé un peu...ok, le fait que les séries TV n'ont pas encore reprises aide beaucoup. ;P 

 

 

"Dragon Quest : Les héritiers de l'emblème" Vol.1 & 2, de Kamui FUJIWARA & Jun EISHIMA, chez Mana Books. 

Après "Dragon Quest : La quête de Daï" (chez Delcourt/Tonkam), après "Dragon Quest : Emble of Roto" (chez Ki-oon), la saga revient avec une troisième série "Dragon Quest : Les héritiers de l'emblème" cette fois aux éditions Mana Books. Un récit qui prend place dans le même univers que "Emble of Roto" puisqu'il s'agit de la suite lointaine de la série publiée par Ki-oon. Vingt-cinq ans après la défaite du roi des démons, la paix est à nouveau menacé (comme dans tout bon récit d'héroic-fantasy lol). La magie semble disparaître du monde, c'est même plus grave puisque tous les habitants du château royal disparaissent à l'exception du prince Aros. Devenue amnésique suite à l'incident il est recueillit par une bande de voleurs et devient alors un hors-la-loi. Sa vie aurait pu continuer ainsi, si il n'était pas tombé sur deux expert en combat qui semble le connaitre ! Alors que ses souvenirs reviennent, Aros est peut-être à l'aube d'une grande aventure ! Oh oh oh, c'est la première grosse série à laquelle s'attaque l'éditeur, puisque je le rappel elle est toujours en cours de parution avec une trentaine de volume à l'heure actuelle. Est-ce qu'on ne tournerais pas un peu en rond après avoir autant décliné le titre plusieurs fois et sur plusieurs supports ? Ma réponse est mitigée, c'est un peu le cas, parce qu'au final le titre est rattaché à certain code du genre, pour autant j'ai trouvé qu'il y avait une évolution notable et une tournure plus "dark fantasy" qu'à l'accoutumé. Un petit coup de frais sur la licence qui fait du bien, une approche un peu plus adulte, plus violente et avec des thématiques différentes qui font qu'on accroché assez facilement. Il faut dire qu'EISHIMA propose des scénarios plus "seinen" habituellement, cela joue probablement dans la balance. Le scénariste propose une caractérisation des personnages différente, même si on retrouve plusieurs codes inhérents au genre, l'auteur ne manque pas d'y mettre son grain de sel dès que possible. C'est marrant, car même FUJIWARA semble s'adapter, lui qui a déjà opéré sur la précédente série est de retour, mais n'hésite pas à faire des planches plus sombres. Son trait est plus dur, après on le reconnait toujours et qui est de plus très efficace dans les phases d'actions. Côté éditeur, Mana Books fait une belle offre de lancement, puisque les deux premiers volumes sont à seulement 5€ (pièce n'abusons pas). Il s'agit avec "Princess of Mana" de mes premiers tests manga de l'éditeur et je trouve qu'on est plutôt pas mal. C'est dans les standards, du bon boulot. 

"Dragon Quest : Les héritiers de l'emblème" démarre de la meilleure des façons. Tout en respectant les codes du genre, le binôme d'auteurs fait le nécessaire pour sortir un peu de la routine et offre une vision plus "dark fantasy" au titre. On va voir par la suite, mais ça s'annonce plutôt bien. 

 

"SOS Love" Vol.1, de YASUKO, chez Akata.

Voilà, voilà, oui je teste le nouveau shojo de chez Akata, "SOS Love" que l'on nous annonce comme le digne successeur de "Switch Girl" (chez Delcourt). Problème, si j'avais apprécié les débuts de ladite série, le récit s'est rapidement avéré redondant et j'avais lâché l'affaire vers la dizaine de volume car le point fort du titre l'humour semblait s'être évaporé. Du coup, c'est avec de grosse pincette que j'ai démarré cette nouvelle lecture qui sera plutôt courte puisqu'elle ne comptera que six volumes au totale. Le titre nous propose de faire connaissance avec Kayo, jeune et jolie, cette dernière prend les études par dessus la jambe, puisque son but est de trouver un jeune homme qui pourra l'entretenir pendant qu'elle se l'a coule douce. Un plan bien rôdé, jusqu'au jour où la Kayo du futur (dit la trentenaire) débarque et tire la sonnette d'alarme. En effet, dans le futur Kayo est célibataire, seule, déprimée et même encore vierge (mais chut c'est un secret). Bien que sceptique, Kayo, ce met très vite en quête de l'amour épaulé par "la trentenaire". Alors, le pitch de base est assez emballant, c'est même ce qui a fait que j'ai tenté le coup et le démarrage est plutôt bien négocié, même si j'avoue que le personnage principal est assez détestable. C'est là que les ennuis commence j'ai envie de dire, alors j'ai bien compris que c'est volontaire pour la faire évoluer sous les yeux du lecteur, sauf que bon, quand t'as un perso relou, tu t'en fout un peu de son évolution. Au fil de la lecture, j'ai aussi trouvé l'écriture plutôt brouillonne, on ne le dit jamais assez, mais jouer avec "les voyages temporels" ça demande quand même d'être solide et YASUKO se prend un peu les pieds dans le tapis à mon gout. Passe encore, l'intérêt majeur du titre c'est l'humour et là aussi grosse déception... Alors oui certains passages sont amusant, mais rien à se taper le cul par terre non plus. On peut éventuellement avoir le sourire par moment, mais c'est loin de ses modèles que sont "Switch Girl" et "No longer heroine" qui eux étaient vraiment drôles. Bha oui, je l'avais déjà dit à force de faire du name dropping dans les communiqués, le lecteur va automatiquement comparer et là on y est pas les copains. 

Mouai, ai-je envie de vous dire les gars, "SOS Love" était annoncé comme le descendant de "Switch Girl" et "No longer heroine", même si c'est effectivement dans la même veine, on est clairement dans la catégorie inférieur du genre. Le postulat de départ n'est pas mauvais, mais l'héroine cabotine trop et est insupportable, l'autrice prend rapidement des libertés et surtout, c'est juste amusant...bien loin de drôle !

 

"Grateful dead" Vol.1, de Masato HISA, chez Casterman.

Eh eh eh, il est de retour ce vieux filou !!! Oui, merci Casterman et j'ai envie de dire "ouwlecaume bac" HISA !!! Finalement, j'aurais été sans ma dose de l'auteur assez peu de temps, bien content de ce retour, même s'il s'annonce assez court puisque "Grateful Dead" est un tout mini-rikiki-diptyque (#Snif). J'ai hésité d'ailleurs à attendre la parution du second opus (le mois prochain) pour faire un topo directement sur les deux. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait d'ailleurs, parce que sur un récit aussi court, c'est préférable d'avoir l'ensemble avant de dire tel ou tel choses sur le titre. Ma foi, la hype l'a emportée et je ne vous garantie pas une grande objectivité dans cette avis, en même temps quand on est en présence du génie, on kiffe et on l'a ferme non ?! C'est ce que ma meuf me dit toujours...bon peut-être qu'elle veut juste que je la ferme cela dit (#AMediter). Du coup, qu'est-ce que le mangaka nous a pondu cette fois ? Je dit "cette fois", mais techniquement il s'agit de la première série de l'auteur, bien avant "Jabberwocky" (chez Glénat) et "Area 51" (chez Casterman). Alors, le mangaka nous rend cette fois ci en Chine, à l'aube du 20e siècle, nous allons faire connaissance avec Ko-lin, une prostituée assez peureuse qui vit au jour le jour. Je dit bien le jour, puisque la nuit, libéré de tout elle combat les jiangshi, l'équivalent dans le foklore chinois des zombies. Une histoire qui une fois de plus fait appel au foklore et le scénario vient s'installer une nouvelle fois dans un univers à part entière. Ce qui est étrange, c'est que bien que chronologiquement se soit sa première série, c'est déjà rudement efficace et tout aussi bon que ses séries plus récentes. Une fois de plus l'auteur n'hésite pas à mettre en avant une femme et on le sait, ce n'est pas avec lui qu'on va avoir une potiche pleurnicheuse, enfin presque... j'ai grandement apprécié la façon dont il jouait avec ce contraste justement, femme fragile/femme fatale/exterminatrice de jiangshi. Ce n'est pas un secret, HISA n'hésite pas à mettre son héroïne en valeur, sans pourtant faire dans le putassier, le genre de fan-service que j'appel utile et qui finalement ne fait qu'un avec le trait de l'auteur. Quatre petites histoires sont proposées ici, posant les bases d'un univers que l'on découvre petit à petit et qui une fois de plus semble vaste et bourré de surprises. Graphiquement, on ressent déjà tout la puissance du mangaka dans l'art du découpage, son coup de crayon si atypique et qui en fait l'un des meilleurs mangaka que j'ai eu l'occasion de lire. 

Je suis joie!! Ok, ça ne durera que deux volumes, mais je suis joie de ouf en attendant !! "Grateful Dead" signe le retour de Masato HISA chez nos libraires, avec cette fois son tout premier titre. Une fois de plus l'auteur redouble d'ingéniosité pour nous faire découvrir un univers à part, toujours du folklore, toujours de l'action, toujours une personnage principal très fort (forte en l’occurrence), je valide et j'ai hâte d'avoir la suite et fin !!

 

"Birdcage Castle" Vol.3, de Toutarou MINAMI, chez Doki Doki.

Avant dernier volume déjà pour le survival de MINAMI qui tirera sa révérence en novembre prochain. Et, j'ai eu un petit souci durant la lecture de ce troisième opus, la vitesse à laquelle se produisent les événements, préparant le terrain pour la conclusion, mais comme ça pour le moment j'ai l'impression que ça tombe un peu de nul part. Alors qu'une nouvelle salle est découverte dans ce volume et met les nerfs du groupes à rude épreuve, Gin semble avoir trouvé la solution à cette énigme géante et est prêt à divulguer ce qui se trame à tout le monde. J'avoue avoir été pris de court, même si je sais depuis le départ que la série ne compte que quatre tomes, je ne m'attendais pas à ce que les révélations finales tombent aussi subitement. On verra bien si tout est aussi bien réglé dans le prochain et dernier volume, je suis dubitatif en tout cas après ce troisième volume. Un volume qui met d'ailleurs Gin en lumière puisqu'il nous narre une bonne partie de son passé et c'est le moment pour l'auteur de donner de l'épaisseur à son héros. Bon, ce n'est ni une réussite, ni un échec, à vrai dire, sur ce genre de récit façon survival, je trouve que ce n'est pas forcément nécessaire de pousser le lecteur à s’attacher aux personnages. Quelque part, plusieurs d'entre eux ne serviront que de chaires à canons et du coup, c'est plutôt l'action, les énigmes, la solution qui prime, plutôt que les personnages. Peut-être que cette parenthèse aura un impact sur la conclusion, mais jusqu'ici cela nous explique juste la manie de Gin à marmonner, ce dont j'avoue, je m'en balec. 

Un troisième volume dans la continuité des premiers, c'est toujours intriguant, on est pris dans cette série d'énigme, à la recherche du pourquoi et du comment. L'auteur met un gros coup d'accélérateur dans le derniers chapitres, probablement dans le but de préparer la conclusion. Je suis un peu dubitatif, mais je pense que ça devrait le faire, verdict en novembre !

 

"Talentless" Vol.3, de Iori FURUYA & LOOSEBOY, chez Doki Doki.

N'empêche quels sacrés pavés que ces tomes de "Talentless", je suis toujours agréablement surpris par l'abondance de page que propose chaque nouvel opus. Nous retrouvons donc Nana dans sa diabolique entreprise, allant toujours plus loin, combien de temps pourra-t-elle encore passer entre les gouttes ?! Difficile à dire, puisque Kyoya a de plus en plus de soupçons et ne lui laisse guère plus trop de marge de manœuvre. C'est amusant, parce que j'adore suivre cette série, je trouve que c'est l'une des meilleures pioches de Doki Doki cette année (avec celle juste au-dessus), à côté de ça, je lui trouve tout de même quelques défauts que je ne laisserais probablement pas passer sur une autre série...comme quoi. Il faut dire que le déroulement de l'histoire est assez redondant, Nana, passant d'une victime à l'autre, chacun étant présenté sommairement, chacun étant proche de la faire échouer, pour au final subir le même sort que ses petits copains. Idem concernant le tableau global que les auteurs gardent suffisamment flou pour s'offrir des portes de sorties au besoin et justifie X ou Y éléments. Malgré tout, je trouve génial l'idée de suivre la "méchante" pour une fois (bien qu'on ne soit pas certain que ce soit le cas) et même si par moment ça semble un peu tiré par les cheveux (notamment certaines réactions pas toujours très logiques) je trouve que c'est globalement bien fait et surtout c'est intriguant, on trouve une bonne dose de suspens. Je me demande quel sera le fin mot de l'histoire, les auteurs brouillant pas mal les pistes jusqu'à présent pour bien perdre le lecteur. Alors oui, ce n'est pas exempt de défaut, mais l'alchimie générale qui opère sur le titre fait qu'on parvient à passer outre et à prendre du plaisir à la lecture. Graphiquement j'accroche pas mal au trait de FURUYA, qui se fait bien plaisir sur les expressions des personnages notamment. 

Je crois qu'on va devoir désormais patienter un peu plus pour pouvoir lire la suite, mais jusqu'ici "Talentless" tient bien son rôle, divertissant, avec du suspens, ma foi on n'en demande pas plus au titre. 

 

"Q Mysteries" Vol.3 à 10 (FIN), de Chizu KAMIKO & Keisuke MATSUOKA, chez Kana.

J'avais eu un gros coup de cœur pour "Q Mysteries" lors de son lancement, sauf qu'après une chose en entraînant une autre, j'ai effectué ma fameuse technique du "je kiffe donc je met de côté pour lire en dernier" et je me suis retrouvé avec pratiquement toute la série non lue et même déjà terminée. Je doute que le titre fût un gros succès commercial, je dois avouer en avoir rarement entendu parler et je trouve que c'est bien dommage car c'est un très bon titre. La preuve je me suis enfilé les tomes les uns derrière les autres sans trop de soucis. Alors oui, c'est certain, il y a du texte, beaucoup de texte même, il faut dire que nous sommes sur un récit d'enquêtes et d’expertise, donc forcément ça bavarde pas mal, à base de déductions, d'explications et surtout de découverte. Il n'y a finalement pas des tonnes d'enquêtes tout du long de ces dix volumes, quatre ou cinq, ce qui nous fait du un enquête tout les deux tomes (une bonne moyenne). C'est toujours très bien huilé, les auteurs essayant de varier au maximum les thèmes et les tournures, n'hésitant pas à faire dans l'insolite. Côté personnage, au-delà de l’héroïne que je trouve tout bonnement géniale, les personnages secondaires sont eux aussi plutôt bien construit. Mon seul regret concerne les "méchants" qui ont toujours une bonne excuse pour faire ce qu'ils font, le couperet tombant à la fin, avec une réflexion type "on est méchant, mais pas vraiment méchant". Le point fort du titre c'est bien entendu cette mine d'information qui réside tout au long de la lecture, c'est vraiment très instructif sur plein de sujets et c'est être barbant, ce qui est un vrai plus. Petit point négatif sur la narration, avec certains chapitres isolés qui tombent comme un cheveux sur la soupe et qui finalement ne sont la que pour faire des transitions et justifier plus ou moins ce qui arrivera dans l'enquête suivante. J'ai trouvé cela un peu dommage, comme si l'auteur c'était dit, je vais avoir besoin de ceci ou cela pour la suite, donc je fait un petit chapitre à l'arrache pour le justifier avant. Pour le reste, je suis satisfait du boulot de Kana sur le titre, ça rend vraiment bien, les covers ne sont pas les même et c'est nettement mieux les VO sont "spéciales". 

Un titre de qualité que "Q Mysteries", une héroïne haute en couleur, des enquêtes bien ficelées, une lecture enrichissante et instructive, quand on est fan du genre on ne peut que succomber. J'adorerais voir ses auteurs sur des enquêtes criminelles tient !

 

"Princess of Mana" Vol.1, de Satsuki YOSHINO, chez Mana Books.

Satsuki YOSHINO, un nom qui vous est peut-être familier ? Non ?! Il s'agit de l'autrice de "Barakamon" chez Ki-oon, nous avons la chance de voir une de ses autres séries nous parvenir, une série antérieure puisqu'il s'agit de "Princess of Mana", une short serie en cinq volumes. L'histoire est assez classique, la paix instauré par d'anciens héros est troublée, fort heureusement de nouveaux héros sont sur le point d'émerger. Emma et Nico les prêtresses mana insouciantes, vont très vite comprendre qu'une mission des plus importantes les attends. Elles seront escortés par Ian, descendant direct du héros Ferrik et chargé de protéger ses turbulentes élues. Bon les récits d'héroic-fantasy, c'est souvent la même tambouille de base, c'est souvent les personnages et la tournure du récit qui font qu'on déniche une petite pépite. Sur ce premier volume, la démarcation principale réside dans l'humour que la mangaka parsème tout du long. Perso, c'est un choix qui m'a pas mal dérouté durant la lecture, de l'humour oui, de l'humour à n'importe quels moments, je suis déjà moins fan. Alors, c'est drôle régulièrement, simplement, il y a des moments où j'ai trouvé que c'était peu judicieux de casser le rythme avec de la vannes. D'ailleurs, c'est souvent lié au cabotinage des prêtresses, ce qui ne joue pas toujours en leur faveurs hélas. Autrement dans le déroulement, on suit une certaine logique du genre, tout s’enchaîne de façon assez fluide, les personnages sont bien bossés, c'est loin d'être ridicule surtout qu'YOSHINO avait nettement moins d'expérience à l'époque. Graphiquement on retrouve déjà son trait si particulier, moins aboutit c'est une évidence, mais c'est drôlement efficace, de plus on a la chance de pouvoir la voir détailler des scènes d'actions, ce qu'on voit très peu sur sa série actuelle. Concernant l'édition, c'est la deuxième série "manga" de l'éditeur que j'ai entre les mains et je trouve ça très satisfaisant. Ce n'est pas plus coûteux que d'autres éditeurs et la qualité est équivalente (voir meilleure que certains, oh oui ils se reconnaitront), donc je valide. 

Du coup, que dire de "Princess of Mana" ? Un titre peu surprenant, c'est de l'héroic-fantasy, on sait très bien où nous allons, c'est divertissant, l'humour est agréable (même si pas toujours bien dosé), l'ensemble retransmet bien l'ambiance des jeux-vidéos de plus. 

 

"Art of Mana" (Artbook), de COLLECTIF, chez Mana Books.

On termine en beauté j'ai envie de dire avec un artbook dédié à la licence de RPG qui continue de faire les beaux jours de Square Enix (parmi tant d'autres évidemment). Perso, la licence à vraiment un gout particulier pour moi, car "Secret of Mana" sur SNES est le premier RPG sur lequel je me suis penché et c'est le titre qui m'a fait apprécier le genre (qui a bien évolué depuis). J'ai par la suite eu l'occasion de tester d'autres titres de la licence comme "Sword of Mana" ou "Children of Mana", j'en garde de bon souvenirs, c'est aussi pour cela que j'ai plutôt bien kiffé cet artbook qui est ma foi bien ficelé par Mana Books. En effet, l'éditeur soigne déjà l'édition, la moindre des choses quand l'ouvrage fait une trentaine d'euros. C'est solide, le papier de grande qualité, l'impression nickel et c'est parfaitement bien compartimenté en plusieurs catégories. Plusieurs notes des différents dessinateurs sont présentes, ainsi que des illustrations et croquis dont certaines m'ont fait frémir. Le bonus, une interview plutôt complète d'ISHII & TANAKA, ayant énormément bossés sur la licence. Clairement, le prix est élevé, mais je trouve que l'ouvrage le mérite, la qualité est au rendez-vous, dans la lignée de ce que propose l'éditeur depuis quelques temps déjà. 

Evidemment qu'un artbook s'adresse a un public de niche, "Art of Mana" ne fait pas exceptions. Cela dit qu'on aime ou non la licence, le travail effectué sur ses titres est vraiment de bonnes qualités. Mana Books fait en plus le job en proposant un ouvrage de qualité, je valide perso ! 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Equipage en place depuis 2011  -  Hébergé par Overblog