Les lectures comics de la semaine S08E09

Retour cette semaine sur l'univers Rebirth avec Flash et Nightwing, mais aussi la lecture d'un one-shot assez atypique chez Glénat.

 

"Flash Rebirth" Vol.2, de WILLIAMSON / CORONA / WATANABE, chez Urban Comics.

De retour avec le "fastest man alive" et pour le coup l'occasion de prendre notre temps sur l'une des curiosités majeure de la série à savoir les Wally ! Ce second opus tourne principalement autour de ça, la relation que va entretenir Barry avec les Wally, mais aussi la rencontre entre ces même personnages, les changements qui en découlent et cela notamment pour le plus jeune qui apprend le métier. Dans l'ensemble, je dirais que c'est plutôt bien amené, concernant le Kid Flash, comme chaque débutant, il apprend à devenir un vrai héros avec tout ce que cela implique, mais c'est aussi peut-être ce qui m'a un peu embêté dans ce volume, le fait qu'on ne découvre rien de neuf. Je m'explique, depuis le temps, entre les héros, leurs apprentis, il est désormais compliqué d'innover sur ce point, hormis si la situation du personnage le permet (Damian/Robin est un très bon exemple), ce qui n'est pas le cas pour Wally qui n'a pas un background suffisamment accrocheur, malgré ce que tente le scénariste. Je trouve l'histoire bien ficelé, c'est intéressant à suivre dans son ensemble, on est pas souler de lire, mais en revanche je peste un peu sur le manque d'innovation. Il en est de même sur Barry et ses relations amoureuses, on tourne un poil en rond, j'avais trouvé beaucoup d'originalité dans une éventuelle relation avec la lantern Jessica Cruz, mais finalement, on en revient à du classique et je trouve ça dommage. Pour le coup, j'ai vraiment l'impression que les auteurs en chargent de la série ont peur de ce mouiller et d'innover, ce qui accouche forcément à un récit qu'on suit, mais sur lequel on ne retient pas grand chose. Gros bémol pour Urban Comics, je n'y avait pas prêté attention en rangeant mon premier tome, mais la tranche indique "Flash", alors que celle du second opus indique "Flash Rebirth", ça fait...très moche !

L'entrée en matière était efficace, ce second opus patine clairement, s’embourbant dans une répétition de chose que l'on semble déjà avoir vu et revu que ce soit dans la série "Flash" ou d'en d'autres. Heureusement, les dernières pages semblent annoncer le retour des Lascars, ce qui devrait réveiller un peu tout ça !

 

"Ballistic" OS, de Darick ROBERTSON & Adam Egypt MORTIMER, chez Glénat.

Un petit one-shot dans la foulée, avec la sortie de "Ballistic" chez Glénat, un titre que j'attendais avec impatience et qui ne m'a pas vraiment convaincu. Dieu sait que j'aime les titres WTF, le côté décalé, qui part dans tout les sens et qui fait bien souvent preuve d'inventivité, pourtant je n'ai pas réussi à me mettre dans le bain des aventures de Butch et Gun. Je ne saurais pas trop dire pourquoi, l'univers me plait, les personnages sont flingués (#LOL) bien comme il faut et on va dire que la lecture passe toute seule, pourtant, j'ai bloqué. Peut-être que le délire des auteurs est allé trop loin, je n'ai rien contre l'absurde, c'est même l'essence du WTF, mais je sais pas, j'ai trouvé que dans l'ensemble c'était trop, du moins trop pour moi. Après, je ne sais pas si c'est le fait de ne pas spécialement apprécier les deux loustics qui sont aux manettes, ROBERTSON ("Transmetropolitan" chez Urban Comics) auquel j'ai pas vraiment accroché, malgré que j'adore son sens du détail et sa capacité à rendre un ensemble ultra coloré et vivant. Concernant MORTIMER c'était différent puisque c'est sa première tentative dans le comics, mais j'avais eu l'occasion de voir son travail cinématographique et...c'était pas folichon. Alors ai-je quelque part été influencé par cela, je ne pourrait pas vous dire, j'avais en tout cas de bons espoirs concernant ce titre et au final, j'ai pas accroché autant que prévu.

"Ballistic", clairement un titre à recommander aux adeptes du WTF et même du super WTF ! Si je n'ai pas accroché à ce "buddy movie" sous acide, je reconnais cependant toujours le talent graphique de ROBERTSON et même MORTIMER pour sa première incursion dans le comics s'en sort plus qu'honorablement.

 

"Nightwing Rebirth" Vol.2, de Tom SEELEY & Marcus TO, chez Urban Comics.

On termine la semaine avec le retour de l'ami Grayson pour ce second opus de "Nightwing" ! La couverture est très bling-bling, mais rassurez-vous Clark n'est que de passage pour le premier chapitre, il va rapidement voir ailleurs si j'y suis et laisse notre acrobate songeur, perplexe, rêveur et mélancolique. Le titre ne laisse pas trop de suspens, Nightwing est de retour à Blüdhaven sa ville natale, qui a visiblement bien changée tout comme lui. Après sa débandade avec Raptor, Grayson tente de ce recentrer sur lui-même, repartir de zéro et surtout définir sa propre trajectoire, bien évidemment sur le papier c'est facile, mais en pratique ça l'est nettement moins, surtout quand en plus vous devez venir en aide à un groupe d'ancien second couteaux. J'ai trouvé ce nouvel opus efficace dans les grandes lignes, Grayson est pour beaucoup le "Robin" préféré, mais c'est aussi celui qui a connu le plus de mésaventures, ayant toujours été en quête d'une identité propre et c'est une fois de plus sur cet aspect que les auteurs vont mettre l'accent. Alors oui, je dis une fois de plus car c'est un fait redondant chez lui, j'aurais même pinaillé dessus, si seulement ce n'était pas aussi bien exécuté ! Il semble partir sur de nouvelle base, il n'est bien sur pas le seul et c'est aussi l'une des nouveautés de la série, il n'est pas seul mais accompagné par d'autres dans le même cas de figure que lui, j'aime beaucoup la tournure de cette recherche d'identité. Le fond ne prend pas pour autant toute la place, on retrouve de l'action, une intrigue bien ficelé et avec Nightwing et ses abdos, il était certain qu'on tombera sur une love-story. Sur ce point là, j'étais un peu déçus du manque d'originalité et de la tournure des évènements assez prévisibles, maintenant j'attends de voir comment la suite sera développé.

Dans le "bon" des Rebirth, "Nightwing" fait son trou, c'est pas la fête du slip, mais ça reste d'un bon niveau, il n'en tient qu'aux auteurs de passer à la vitesse supérieure et le faire monter en grade !

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