Chronique : Seraph of the end Vol.1
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Type : Shonen
Auteurs : Yamato YAMAMOTO (dessin) / Takaya KAGAMI (scénario)
Editeur : Kana
Prix de vente : 6.85€
Nombre de tomes France : 1 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 8 (en cours)
Date de parution : 17 avril 2015
Pitch :
Chronique :
Seraph of the End était probablement l'un des mangas les plus attendus de ce printemps 2015. Véritable phénomène au Japon, celui-ci fût même adapté en série animée par Wit Studio et diffusé sur la chaîne Tôkyô Mx. Face à l'arrivée de l'anime sur les écrans, mais également sur la plateforme de simulcast de Wakanim, les éditions Kana en ont alors profité pour sortir le premier tome de la série le 17 Avril 2015, s'assurant ainsi une très bonne publicité. Et on peut dire que cela a plutôt bien fonctionné. La preuve, je me suis procurée le tome dès sa sortie en France, lol. C'est pour dire ! Certes, je n'ai pas encore vu l'anime mais, on m'en avait tellement parlé que je me suis laissée tenter.
Seraph of the End est un manga shônen d'action et fantastique qui nous plonge dans un univers post-apocalyptique où les vampires semblent régner en maîtres. En effet, suite à un virus inconnu créé par l'homme, l'humanité entière est détruite, ne laissant pour seuls survivants que des enfants. Livrés à eux-mêmes, ceux-ci sont capturés par les vampires – des vampires qui, soit dit en passant, sortent un peu de nulle part sans qu'on en comprenne la véritable raison – et entraînés dans l'antre des vampires : la cité souterraine de Sanguinem afin de leur fournir leur sang.
Ici, l'histoire nous plonge quatre ans plus tard au sein de cette même cité, une cité où nous suivrons le quotidien de jeunes orphelins et plus particulièrement de Yûichirô Hyakuya, un jeune garçon de douze ans qui voue une véritable haine pour les vampires et qui ne désire qu'une chose : les exterminer. Un soir, alors que tout le monde dormait paisiblement, son ami et « frère » Mikael Hyakuya (car c'est ainsi que l'on pourrait qualifier leur relation : tous deux étant issu du même orphelinat - en l’occurrence l'orphelinat Hyakuya - et demeurant assez proche malgré leur caractère complètement opposé) lui annonça avoir réussi à subtiliser une carte dans la demeure de Ferid, un vampire de noble lignée. Grâce à cette carte, les enfants tentèrent de fuir vers le monde extérieur, un monde qui aurait enfin signé leur liberté. Cependant, malgré leurs efforts, seul Yûichirô parvint à atteindre la surface sain et sauf. Désormais résolu à venger la mort de ses camarades, notre jeune protagoniste se promit alors d'éradiquer les vampires jusqu'au dernier.
Comme vous l'aurez aisément compris, ce premier tome se décompose en deux parties distinctes : l'une nous comptant l'enfance de Yûichirô dans le monde des vampires et l'autre narrant son adolescence et son combat contre les vampires et autres démons dans le monde des humains quatre ans plus tard.
Bizarrement, contrairement à l'idée que je me faisais de la série au préalable, celle-ci est au demeurant assez banal. En effet, étant une grande habituée du genre shônen/seinen, je peux vous dire que l'histoire en elle-même est assez classique et manque parfois d'originalité. Les thèmes abordés dans Seraph of the End sont tellement vus et revus que le manga en lui-même perd un peu de son intérêt. Prenez par exemple l'univers même du manga. Comme je vous l'ai annoncé un peu plus haut dans ma chronique, la série se déroule dans un décor post-apocalyptique où les humains tentent de se reconstruire et de survivre dans un monde dominé par des êtres en tout point supérieur. Si vous vous arrêtez simplement sur ces quelques lignes, vous penserez sûrement à des séries comme Shingeki no Kyojin, Vampire Hunter D, All You Need is Kill,... (pour ne citez qu'eux). Donc rien de bien original en soi.
Concernant les personnages, c'est un peu la même chose. En effet, leur caractère et leur destin tragiques, pour certains, ne sont pas sans rappeler certains classiques, classiques que je ne citerais pas pour ne pas vous spoiler si d'aventures vous n'aviez pas encore lu ce premier tome. Car oui, rien qu'en citant ces œuvres vous serez à même de deviner la tournure de l'histoire sans même y avoir jeté un coup d’œil. Ce qui résume assez bien le principal problème de cette série.
Les dessins, quant à eux, sont probablement l'un des points forts du manga. Le graphisme est agréable, propre et assez efficace. Personnellement, je n'ai rien à redire.
Concernant l'édition en elle-même, vous retrouverez un mini-poster dépliable en début de volume ainsi qu'une illustration différente sous la jaquette.
Malgré quelques points négatifs, cette lecture fût des plus intéressantes. Certes, ce n'est pas LA révélation de ce printemps 2015, mais cela valait vraiment le coup d’œil. Tout ce que j'espère désormais, c'est que les choses vont commencer à bouger à partir des prochains tomes car, je dois vous l'avouer, l'histoire a un peu du mal à décoller pour le moment. Malgré tout, le scénario est plutôt bien mené et nous promet de nombreux rebondissements (du moins, je l'espère, lol).