Le crush de la semaine : Cat Street
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Cat Street est un shojo de Yōkō Kamio, terminé en 8 tomes au Japon comme en France. C'est un Shojo romance, tranche de vie, dramatique. Qui a été adapté en drama de 6 épisodes en 2008.
Qui est l'auteur ?
C'est une oeuvre de Yōkō Kamio. Surtout connus pour son oeuvre Hana yori dango. Elle reçue pour ce manga le prix Shōgakukan en 1996. Ses oeuvres sont d'ailleurs traduit un peu partout dans le monde. Particulièrement en Asie, en Europe et en Amérique.
Une histoire pas comme les autres
Commençons par le commencement, Keito Aoyama est une jeune fille renfermé sur elle-même. Depuis plusieurs années, elle ne sort plus du tout de chez elle, ou très peu. Le début de son renfermement se passe pendant son enfance, elle était une petite starlette dès l'age de 3 ans, à 9 ans tout s'écroule pour elle. Elle est seule, sans amis pour la soutenir et devient une petite fille triste et refermé sur elle-même. A l'âge de 17 ans, elle fait la rencontre d'un homme assez curieux qui l'invite à venir dans un endroit où elle pourrait se plaire : L'école El Liston. Un établissement actif où les élèves font ce dont ils ont envie. C'est alors que sa vie change du tout au tout. Réussira-t-elle à reprendre gout à la vie ?
Des personnages hauts en couleur, mais surtout en sentiment
Bam ! La trame se met en place dès le premier tome. La jeune Keito rencontre plusieurs personnages qui auront une très grande importance dans sa vie. Rei est la personne qu'elle rencontre en premier et grâce à lui Keito va commencer à voir la vie d'un autre côté. Mimoji, la Gothic Lolita qui n'a pas peur du regard des autres et qui assume pleinement ce qu'elle est. Kôichi, la tête du groupe. Difficile de tenir une conversation avec lui, il ne parle pratiquement jamais aux autres, sauf quand on le pousse un peu.
Ils ont tous un passé assez douloureux et vont créer des liens très forts avec Keito.
La vie est dure, mais si on s'accroche, on peut y arriver
Ce qu'on peut aimer dans cette série est bien entendue l'histoire. Dès le début, on est complètement submergé d'émotion. On ressent fortement le mal être de Keito, surtout si on a vécu une chose similaire à la sienne. On s'identifie assez facilement à elle où aux autres personnages selon le caractère que l'on a. Seulement, Keito n'est pas sortie de chez elle depuis plusieurs années et à donc des réactions assez gamines quelques fois. Ce qui pourrait surement en énerver plus d'un. Mais quand on prend du recul, on se rend compte que si on était à sa place, comment aurait-on réagis à ce niveau-là ?
Ce manga est bourré de sentiment que l'on ressent au fil de notre lecture. On sourit pour les bons moments des personnages, on rit, on a peur pour eux, on est en colère. Bref, c'est une palette d'émotion qu'on ressent fortement du premier tome au dernier.
Mais encore ?
S'il y a bien un Shojo qui fait partie de mon Top 5 Shojo c'est bien celui-là. Il n'est ni nier au point de vomir des arc-en-ciel avec des paillettes et des papillons. Loin de là.
Cat Street (Chat errant, ou chat de rue) est bien plus qu'un simple Shojo avec des stéréotypes du manga qui débordent de guimauve. Certes, on retrouve tout de même les points qui font de ce genre de manga un shojo. Mais le manga nous apprend que quoi qu'il arrive, nous ne devont pas abandonné nos rêves et de se donner à fond pour s'en sortir, même s'il faut passer par les moments difficiles. Je n'avais jamais encore lu un manga qui me prend autant aux tripe.