"Crush" de la semaine : Beelzebub
-
Et c’est reparti pour un tour ! Cette semaine c’est Beelzebub qui est à l’honneur de notre rubrique « Crush »
Beelzebub c’est quoi ? A la base il s’agit d’un one shot de de Ruuhei Tamura qui s’est vu offrir plus de chapitres pour finalement devenir une série à part entière. Anciennement pré-publiée dans le très connu Weekly Shonen Jump, Beelzebub était, jusqu’il y a alors peu, publié chez Kazé, avant de s’arrêter en février dernier, bouclant la série à 27 tomes seulement.
On y suit Oga Tatsumi un jeune délinquant réputé pour être le plus fort de son lycée qui un jour aperçoit un homme flotter dans l'eau qui, une fois sur la terre ferme se…scinde en deux et libère un bébé aux cheveux verts de son corps. Mais attention il ne s'agit pas là de n'importe quel bébé mais bien du fils du roi des démons! Envoyé sur terre pour anéantir notre espèce, il lui faudra d'abord trouver un parent humain pour l'élever et devenir son contractant, se faisant, lui prêtant ses pouvoirs. Et quoi de mieux qu'un délinquant comme Oga pour ça? C’est vrai quoi, fort, arrogant et dangereux, Baby Beel tombe immédiatement sous le charme. Mais le hic, c'est qu'Oga lui, il aime sa vie de lycéen insouciant et bagarreur ! Alors élever un enfant sorti du ventre d’un homme débarquant de nul part, pas question. Mais il y a un deuxième hic (oui encore), c’est que s’ils sont séparés de plus de 15 mètres, Oga mourra électrocuté. La solution ? C’est l’adoption. Et ainsi commence son périple.
Oga va d’abord chercher plus fort que lui dans l’espoir de voir Kaiser des Emperana Beelzebub IV, affectueusement renommé Baby Beel s’amouracher de quelqu’un d’autre. Mais c’est inutile, Oga est trop fort et au fur et à mesure de l’histoire, il apprendra à aimer son fils aux cheveux verts.
Beelzebub a beau être une histoire de délinquants, (j’entends par là que la majorité des personnages sont des délinquants est vivent dans ce milieu) c’est beaucoup moins sombre et sérieux que ce que vous pourriez vous apprêter à trouver. Et c’est pour cette raison qu’on aime. Beelzebub c’est du grand n’importe quoi ! Un yankee qui se balade et se bat avec un bébé aux cheveux verts et constamment nu sur le dos accompagné d’un meilleur ami, faible et pervers et d’une nounou directement exportée des enfers ? De quoi faire pâlir d’envie Mary Poppins. Mais plus sérieusement, même si les codes du shonen sont reconnaissables, comme le power-up, on se bat, on est battu, mais on le bat, Beelzebub tire son épingle du jeu en proposant et scénario original et à mourir de rire et une palette de personnages, certes pas aussi nombreux que ce qu’on a l’habitude de trouver avec des mangas comme Naruto, mais amplement suffisants. Mais après tout on pouvait s’y attendre de ces élèves d’Ishiyama, lycée aux taux de délinquance de 120 %. Conséquence, tout dans ce lycée se règle à force de poings et il n’est pas anormal de voir des élèves gisant sur le sol ou ne pas voir aucun professeur. Mais toute cette joyeuse bande aura l’occasion au fil des aventures de se battre ensemble et découvrir le pouvoir de l’amour et l’amitié ! C’est également au cours de ces aventures qu’Oga et Baby Beel auront l’occasion de se rapprocher et que notre héros va découvrir les joies de la paternité.
Qui dit série à succès dis anime, et puisque je ne vis ( presque) d’anime, c’est avec ferveur que je vous recommande l’anime de Beelzebub. Adaptée en 60 épisodes et en 1 oav, cette version mérite un détour même si elle a été brutalement arrêtée. Pourquoi me direz-vous ?
Eh bien disons que le pitch un peu chaotique peut déplaire à certains d’où la chute de la série. Et bien sûr il y aura toujours des gens pour dire que les derniers chapitres se répètent mais après tout on ne change pas une équipe qui gagne !
Vous l’aurez compris, je suis complètement sous le charme de Beelzebub. Maintenant libre à vous de tester ! Petite astuce, commencez par l’aov et une fois que vous serez sous le charme, courrez lire la version papier ! Ou regardez la série, c’est au choix.