Chronique : One Piece Vol.42
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Type : Shonen
Auteurs : Eiichiro ODA
Editeur : Glénat
Prix de vente : 6,90€
Nombre de tomes France : 60 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 65 (en cours)
Date de parution : 3 janvier 2008
Pitch :
La course contre la montre pour libèrer Robin est lancée, l'équipage de Luffy et ses amis seront ils en mesurent de vaincre les membres du CP9 ?!
Chronique :
C’est chose faites ! One Piece égale, du point de vue du nombre de tome la grande série qu’est Dragon Ball avec la sortie de ce quarante-deuxième tome.
Comme promis, après le quarante et unième tome placé sous le signe de l’émotion, c’est le retour de la castagne et de l’humour dans ce tome. Et si Oda met en place un schéma somme toute classique, à savoir des duels avec un adversaire « auto-proclamé », nous pouvons heureusement compter sur lui pour dynamiser le tout. C’est dans cet esprit que la course aux clefs prend par moment une tournure des plus étranges.
Si Pipo semble voué à un combat contre Jabura, ce sera finalement un combat en équipe, moment riche en humour. Le combat Nami/Kalifa offre un petit passage « fan service », une dose d’humour et place au combat. Luffy se lance à la poursuite de Robin/Spandam/Lucci et finit bien entendu par se retrouver face au terrible Rob Lucci.
Si l’ensemble du tome passe d’un combat à l’autre, deux sont traités en premier plan celui de Franky/Fukurô et celui de Chopper/Kumadori. Comme à son habitude beaucoup d’humour (Franky qui recharge ses « batteries » moment culte), quelques surprises et dans l’ensemble un résultat plus que positif. Dernier point à apporter sur ce tome, le fameux appel « Buster Call », déclenché par « inadvertance » par Spandam, qui l’aurait cru ? Jolie coup de poker de la part de l’auteur, qui traite avec humour les prémices d’une imminente catastrophe. Pour ce qui est des graphismes, c’est toujours très net et l’action ainsi que le découpage offre au lecteur une lecture claire et plaisante.
Concernant le tome à proprement parlé rien à signaler. En revanche, la traduction de Sylvain Chollet qui d’habitude fournit un bon travail, ici nous fait part de quelques tournures de phrases « douteuses ». Certains personnages passant d’un langage familier, à un langage soutenu deux ou trois cases plus loin.
Comme dit plus haut le schéma n’est pas forcément innovateur et pourtant Oda le rends simplement et purement efficace et prenant.