Chronique : Monochrome Animals Vol.1

Type : Shojo
Auteurs : Ryoko FUKUYAMA

Editeur : Glénat
Prix de vente : 6.90€
Nombre de tomes France : 1 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  8 (en cours)
Date de parution : 18 janvier 2012

Pitch :

 La jeune Kureha vient juste d’intégrer la prestigieuse Kedamono High School. Néanmoins, il y a quelque chose d’étrange dans cette école. En effet, elle ne tarde pas à découvrir que l’institution est en fait réservée à des êtres non-humains ! Ces animaux anthropomorphes aux origines mystérieuses semblent autant de prédateurs pour Kureha. Étant la seule humaine de l’établissement, son rôle est d’apprendre à ces élèves particuliers à vivre en paix avec les humains. Sera-t-elle capable de survivre à ce travail sans être dévorée par les étudiants ?

Chronique :

Comment qualifier ce premier volume. Il n'est ni bon, ni mauvais. Il est simplement basique. Certes, l'idée d'une école d'animaux sauvages est une bonne idée, mais la mise en place est assez difficile. Et même si on comprend rapidement le contexte, certains lecteurs auront sans doute du mal à entrer dans l'histoire qui demeure en somme assez simple. Mais ce n'est que le premier volume, et cela reste à confirmer. Mais globalement, il n'y a rien de vraiment extravagant à part quelques pointes d'humour qui parfois peuvent devenir agaçantes, et des moments de tendresse qui ne passeront pas forcément pour les habitués du genre dramatique.

Au niveau des personnages, on se retrouve avec une héroïne basique qui va devoir gérer malgré elle le fait qu'elle devienne un lapin entouré d'une louve, d'une panthère noire et d'un tigre. Ukyô, la panthère noire, est sans doute le personnage qui intriguera le plus le lecteur de part certains éléments qui permettent de titiller notre curiosité. Les autres demeurent assez transparents. Reste à savoir si cela changera ou pas.

Au niveau du dessin, il reste agréable à regarder, avec certaines scènes où les visages sont bien dépeins, notamment au niveau des expression. Certains dessins humoristiques jouent aussi bien le jeu. En revanche, il ne sera pas forcément rare de voir que certaines cases sont un peu mal faîtes, dans le sens où l'on aura l'impression de ne pas distinguer certains éléments. En résumé, on pourrai qualifier ce premier volume d'un peu inégal.

Cette nouvelle série des éditions Glénat ne ressort donc pas par son originalité. Pour vraiment apprécier ce premier volume, le mieux sera de se baser sur le fait qu'on cherche seulement une histoire pour passer le temps, pas forcément pour s'en souvenir. Rien de vraiment euphorique pour le moment. Reste à savoir si la suite changera de cap.