Chronique : Le fabuleux destin de Taro Yamada Vol.1
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Type : Shojo
Auteurs : Ai MORINAGA
Editeur : Tonkam
Prix de vente : 6.95€
Nombre de tomes France : 14 (terminée)
Nombre de tomes Japon : 14 (terminée)
Date de parution : 10 octobre 2007
Pitch :
Yamada a tout du prince charmant ! Excellent élève, sportif, aimable, physique avenant le portrait est quasi parfait… quasi car il cache un lourd secret : Aîné d’une famille de sept enfants, il vit dans la misère la plus absolue. Nourrir ses frères et soeurs est un défi quotidien d’autant plus que sa mère dépense systématiquement le peu d’argent qu’il ramène… Heureusement, quand on est beau comme un dieu, les choses finissent toujours par s’arranger !
Chronique :
L’histoire est absolument basique, un pauvre dans une école de riche, on avait déjà vu ça avec Hana Yori Dango. Mais là, nous n’avons mais strictement rien de sérieux (même la famille qui est pauvre jusqu’au bout des cheveux n’a rien de dramatique). Ce premier volume n’a aucun fil conducteur, ce sont des chapitres qui s’enchainent avec tous les quiproquos du monde. C’est donc un peu déroutant et on ne peut se donner absolument aucune idée de la qualité de l’histoire.
Niveau personnages, on ne peut pas faire plus caricatural, le héros est un gentil pauvre qui a toute les vertus du monde, son meilleur ami est un riche un peu sadique, la mère est dépensière malgré leur pauvreté et une des filles recherche l’amour quel qu’en soit le prix. Donc en soit rien de bien folichon, ils seraient même ennuyant si on les mettait chacun de leur côté. Tout est donc une question de concours de circonstance entre les protagonistes. On attend plus qu’une chose, de nouveaux personnages pour encore plus de situations cocasses.
Niveau dessin, c’est là où cela peut coincer chez certains. En effet le manga n’est plus tout jeune (la version originale étant parue en 1996), et on le voit nettement sur les dessins avec le genre assez vieillot de la mangaka. Mention spéciale pour les SD qui alimentent parfaitement le côté humoristique de l’œuvre.
Côté éditeur, comme à son habitude, la simplicité de Tonkam convient à cette série sans prétention.
Tonkam a donc acquis ici une série qui a de quoi plaire. On retiendra de ce premier volume principalement l’humour décapant de la mangaka mais on attendra par contre l’apparition d’un fil conducteur dans le volume 2.