Chronique : Happy Marriage ?! Vol.1
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Type : Josei
Auteurs : Maki ENJOJI
Editeur : Kazé Manga
Prix de vente : 6.50€
Nombre de tomes France : 7 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 8 (en cours)
Date de parution : 16 septembre 2010
Pitch :
Chiwa Takanashi, 22 ans, aucun petit ami connu, est une employée de bureau “presque banale”…Mais pour rembourser les dettes de son père, elle mène une double vie, travaillant le soir dans un bar à hôtesses. Un jour, son secret est dévoilé, et soudain… la voilà mariée ! Entre mariage de raison et sentiments contradictoires, Chiwa va découvrir du jour au lendemain les joies et les galères de la vie de couple !
Chronique :
Voici donc « Happy Marriage ?! » ou encore « Happy mari », la seconde série de Maki Enjoji à parvenir dans nos contrées après « Private Prince ». Après s’être attaqué à une histoire princière, la mangaka nous plonge dans une romance de bureau. Nous voici face à un premier volume assez singulier. En effet, le défaut de beaucoup de début de série est que l’histoire est longue à se mettre en place. Dans Happy Mari, tout va très vite et l’histoire est mise en place dès ce premier volume. Maki Enjoji est une mangaka de mature shojo (Josei), ne l’oublions pas, et elle se permet de nous le rappeler ici sans pour autant encore tomber dans les grandes scènes.
Pour ce qui est du scénario en lui-même, rien de bien original encore … un beau patron blinder d’argent et une pauvre petite employée endettée…Le genre cendrillon est bel et bien présent . Côté personnages, les deux principaux bien sûr et un troisième protagoniste qui sera là pour nous faire bouger le couple central. Attention par contre pour notre jolie héroïne, qui a tendance à être un peu niaise mais reste tout de même attachante. Pour ce qui est du héros … froid, distant et narcissique, la recette de l’homme shojo! Pour le dessin, il est clair et net que l’on est dans un bon style bien shojo. Les garçons sont tous beaux et même la fille qui n’attire pas grand monde est en réalité un canon de beauté.
Aucun faux pas niveau dessin, on ne se retrouve pas ici à couler sous une tonne de trames qui les alourdissent. Les scènes un peu plus chaudes de ce volume (et encore rien de bien alarmant pour le moment) sont loin d’être vulgaire, et restent dessinées tout en finesse.
Chez l’édition … rien à dire … efficace, Kazé a jouer ici la carte de la simplicité et ça marche.
Les adeptes du shojo accrocheront à ce délice qu’es Happy Mari après ce premier volume. Si vous cherchez une œuvre originale, passez votre chemin. Sans pour autant briller, ce premier volume à des arguments plus que convainquant. Certain(es) butteront peut-être sur le côté érotique de l’œuvre, mais cela reste tout de même un volume qui se lit sans modération et présageant une bonne suite pour cette série.