Chronique : Bleach Vol.46

Type : Shonen
Auteurs : Tite KUBO

Editeur : Glénat
Prix de vente : 6.90€
Nombre de tomes France : 46 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  52 (en cours)
Date de parution : 4 janvier 2012

Pitch :

Le capitaine général Yamamoto a lancé sa dernière attaque ! Profitant de cette chance unique, Ichigo attaque enfin Aizen ! Mais les blessures que ce dernier était censé avoir reçu disparaissent à vue d'œil. Il révèle alors une vérité bouleversante, et un personnage inattendu fait irruption sous les yeux d'Ichigo !

Chronique :

Quarante-sixième tome...et combien de volume que Tite KUBO ce moque de nous ?!

N'allez pas croire qu'il s'agit d'un acharnement de ma part. C'est juste une réaction à la hauteur de la déception vis à vis de ce que nous livre KUBO depuis plusieurs tomes maintenant. En effet, ce volume pourrait ce résumer de la façon suivante "technique de la mort qui tue....aie j'ai mal......nan je rigole.......vrai technique de la mort qui tue...aie j'ai mal.....non je rigole encore BAKA !!!!". C'est réducteur mais tellement vrai, l'auteur continue de s'embourber dans une surenchère de puissance que même lui ne semble plus trop pouvoir stopper.

En fait Aizen est simplement trop fort pour tout le monde et même les personnages les plus forts avec les techniques interdites, surpuissantes, dopées ne sont pas en mesure de le blessé (et même en s'y mettant à plusieurs par moment). L'ensemble est tellement utilisé par l'auteur qu'il en devient vraiment ridicule "Bleach" étant devenu une parodie de..."Bleach" !!

L'intérêt minime réside peut-être dans l'affrontement entre Ichigo et Gin que l'on attendait de voir à l'œuvre depuis bien longtemps. Un personnage charismatique et avec des techniques sympa mais bien mal exploité par l'auteur.

Alors c'est vrai qu'il reste toujours les graphismes......la découpe......sauf que l'ensemble commence à faire bien vide et ce n'est pas la couverture avec la vache laitière qui viendra rehausser le niveau.

Bref, "Bleach" s'enfonce en continue dans la médiocrité et le pire c'est que Tite KUBO semble vouloir persister dans cette voie. Faut-il blâmer uniquement l'auteur ? Non, la faute aussi à ceux qui l'encourage à poursuivre dans cette direction.