Chronique : Bakuman Vol.9
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Type : Shonen
Auteurs : Tsugumi OHBA (scénario)/ Takeshi OBATA (dessin)
Editeur : Kana
Prix de vente : 6.75€
Nombre de tomes France : 9 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 16 (en cours)
Date de parution : 6 janvier 2012
Chronique :
Dans ce volume, tout s’accélère. L’entrée d’Iwase dans le monde du manga vaut faire basculer les choses, et va notamment créer des tensions au sien du clan Fukuda. Voulant attitrer l’attention de Takagi, Iwase va devenir la scénariste d’un manga qui sera très vite au sommet. Cependant, les actions d’Iwase vont avoir l’effet inverse, et celui-ci va décider de se marier avec Kaya.
Mais la nouvelle du dessinateur d’Iwase va faire l’effet d’une bombe au sein du Jump et va faire naître confrontation et rivalité. Lors d’une réunion éditoriale, les deux Hattori vont devoir dévoiler le véritable nom du dessinateur qui n’est autre que Niizuma Eiji !! Voila que celui-ci est propulsé au top des mangakas en étant le 1ier à avoir 2 séries en même temps.
Les autres mangakas vont prendre cela comme une provocation, et les paroles de Niizuma ne vont que confirmer cette impression. Alors que tout les membres du clan Fukuda avancent dans leurs rêves d’être populaire et notamment l’obtention d’un animé, nos deux héros sont au point mort avec Tanto. La reconnaissance de la supériorité d’Iwase par Takagi va jusqu’ a remettre en cause leurs alchimie qui a fait leurs réputation. Mashiro ose se confier à Miho sur son avenir avec Takagi et Miura. Akira Hattori, leur premier éditeur va enfoncer le clou par un discours ambigu au mariage de Takagi et Kaya. Takagi souhaite continuer Tanto mais pas cela n’est pas le cas de Mashiro.
Que va-t-il advenir de notre duo ? Leur avenir est-il compromis dans le Jump ?
Voila toute l’intrigue de ce tome qui est rondement mené, et qui atteint son paroxysme a la fin du volume. La décision de nos deux protagonistes va mettre sans dessous la direction du Jump et pourrai bien condamner la carrière de nos héros. Le volume 10 nous promet de grand moment.
Concernant le dessin, on ne peut rien reprocher au maitre Obata. Tout est parfait, clair, agréable a regarder et lire. Les expressions des personnages sont d’une justesse ahurissante, et l’on apprécie notamment l’association d’un dessin pour chaque mangas ce qui permet une lecture plus aisée.
La couverture, cette fois ci met en avant une jeune mangaka qui n’est autre qu’Aoki. Le décor est bien choisi quand on connaît le personnage. Les finitions sont précises. On ne s’éloigne jamais très loin de de l’univers du manga avec les trames et les nemus à l’intérieur du volume.
Pour la traduction, Kana fait honneur à l’un de ses titres phare.
En bref, un chef d’œuvre, un régal et la seule chose que l’on regrette c’est l’attente entre chaque tome.