Glénatmania 🤪

Me revoilàààààààà… Oui je sais j’écris de manière sporadique en ce moment. Mais je fais comme je peux…. Le travail tout ça, tout ça… bref, tu connais. Mais j’avais super envie, depuis super longtemps, de vous parler des supers nouveautés Glénat. Donc on y va pour deux petites merveilles d’Oreco Tachibana.

On commence avec les Noces de Lucioles. La série est en cours au Japon avec six tomes.

L’histoire se passe à la fin du dix-neuvième siècle. Satoko est une jeune femme belle, intelligente, raffinée, issue d’une famille aisée, mais qui souffre d’une maladie cardiaque. De santé fragile, elle s’efforce de tout faire au mieux pour ne pas être un poids pour son père. La mère de Satoko étant décédée, son père s’est remarié et a eu une fille, une véritable petite peste, comme on les aime (ou pas), envieuse de sa sœur. Lors d’une rare sortie, Satoko se fait kidnapper par un homme mystérieux. Elle va alors tout faire pour sauver sa peau et répondre aux attentes les plus folles de son ravisseur, dont le demander en mariage!

Le rythme est très bon, Oreco Tachibana nous fait découvrir une héroïne douce, belle, raffinée, mais qui se dévoile être une femme téméraire, apprentie guerrière. Elle est rusée, drôle, touchante, l’auteure en fait un personnage très attachant. Goto est lui un personnage perturbant, complètement déjanté. Il est ambivalent au possible. Le duo en devient addictif, on a envie de voir ce qu’il va se passer pour ou entre ces deux phénomènes.

Au niveau du graphisme, les traits de notre héroïne sont très soignés. Il en ressort une femme douce, belle, qui colle parfaitement au personnage. Les costumes sont magnifiquement dessinés. Goto est lui plus caricatural, grand, fin, avec des airs de psychopathe, on voit clairement le côté déjanté et la folie ressortir de son regard. Il y a quelques scènes sanglantes bien dessinées.

Un petit mot sur l’édition que je trouve très jolie avec une couverture cartonnée, comportant de jolies couleurs et quelques Haïku. La traduction de Mathilde Vaillant est réussie.

J’ai bien accroché avec les personnages et l’histoire. A voir comment la suite évolue. On sort un peu du shojo classique. Le scénario est pimpé ! La série est en cours au Japon avec six tomes, à voir jusqu’où va nous emmener Oreco Tachibana !

👘👘👘👘

On revient à des temps un peu plus modernes avec Promise Cinderella, toujours d’Oreco Tachibana.

On y suit Hayame, une jeune femme qui vient de quitter son mari après avoir découvert qu’il la trompait (bouh pas bien). Son mari demandant le divorce, elle décide de fuir. Victime du vol de son sac à main contenant toutes ses économies, elle se retrouve à la rue et va rencontrer un lycéen, Issei, qui se trouve être un jeune homme complètement dérangé…

Dès le début du tome, Oreco Tashibana nous fait découvrir Hayame, une jeune femme que l’on sent déjà très forte, téméraire et déterminée. Le genre de femme qui pourrait te dire « plutôt rien que de la médiocrité ». Tu vois le genre ? Bref, on aime.

Lorsqu’elle tombe sur Issei, elle va bien sûr tout faire pour l’éviter mais se retrouve dans une telle situation qu’elle ne va pas pouvoir le fuir. S’installe alors un jeu terrible dans lequel, pour gagner un peu d’argent et ne pas rester à la rue, Hayame va devoir relever tout un tas de défi.

Issei semble être maître en la matière… Mais va-t-il pouvoir rivaliser avec Hayame au caractère et à la force si spéciale ? (et qui semble posséder plus d’une arc à son corde, ou plutôt, plus d’une corde à son arc, tu choisis). Issei est un véritable petit âne bâté (oui j’utilise des synonymes de co*** pour que ma lecture reste accessible à tous, mais tu vois tout à fait ce que je veux dire), mais qui a un côté un peu attachant que l’on découvre au fil du tome.

Au niveau de la patte graphique, j’adore. Je trouve les personnages beaux, bien dessinés. Oreco Tachibana a toujours ce truc de travailler des regards très appuyés. Les dessins participent grandement au fait que l’on ressente encore plus le côté malaisant par moment et les situations critiques dans lesquelles se met Hayame.

La série est terminée au Japon en seize tomes. De quoi découvrir une belle évolution de nos personnages et avoir la possibilité de les suivre et voir comment ils vont se dépêtrer de multiples situations.

Un petit mot sur la couverture très jolie représentant nos deux héros. Cette dernière est toute brillante avec un aspect lisse. Le tome est souple et très agréable à lire.

On ne va pas faire de détour, j’ai tout simplement adoré cette lecture que j’ai trouvé prenante, malaisante par moment et dans laquelle on est très rapidement plongée.

Donc vite, le tome deux !

💴💴💴💴💴