Les lectures mangas de la semaine S10E47

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Welcome back les bichons ! J'espère que tout va bien pour vous ? Prêt pour une nouvelle semaine ? Au menu de la semaine, une perfect édition pour #20thCenturyBoys chez Panini. Les suites de #Jagaan chez #Kazé, #TimeShadows chez #Kana, #Les7NinjasDEfu chez #Meian, mais aussi #Orient chez #Pika et #LeVieilHommeEtSonChat chez #Casterman. Un seul lancement tape l'incruste cette semaine, il s'agit du one-shot horrifique #Sayuri chez #Omaké !

 

 

"20th Century Boys" (Perfect édition) Vol.1&2, de Naoki URASAWA, chez Panini. 

 

Le 28 mars 2002, c'est la date à laquelle j'ai fait la découverte d'un incroyable manga. Je venais récemment de faire connaissance avec Naoki URASAWA aux travers d'un autre de ses mangas, Monster qui venait fraichement de démarré aux éditions Kana (et vous savez mon amour pour ce titre), c'est donc tout naturellement que je me suis penché sur ce nouveau venu pondu par l'auteur et déjà à l'époque édité par Panini. 20th Century Boys, un titre que j'ai rapidement appris à retenir parce que son premier opus était une vrai claque et que tome après tome son auteur n'avait visiblement pas l'intention de relâcher la pression. Un titre désormais devenu mythique et qui aura même connu une adaptation sur grand écran couronnée de succès. En 2014, sept ans après la fin du manga, les éditions Panini avait alors décidé de relancer la machine et de sortir une édition "Deluxe" du titre. Il y a des guillemets, car au final ce qu'avait nommé l'éditeur comme tel était finalement que de banals tomes doubles dans un grand format, bref à oublier (sauf la fresque qui est plutôt belle). Début 2020 l'espoir renait !! La Perfect édition japonaise pourrait bien voir le jour en France, Panini étant de retour aux affaires.  Il faudra attendre quelques mois supplémentaire pour avoir l'annonce officielle, puis c'est finalement le 21 octobre dernier qu'à fait son retour en grande pompe, la mythique série 20th Century Boys! Même si personnellement j'ai tendance à mettre Monster devant, il faut reconnaître qu'il s'agit ni plus ni moins de l'un des meilleurs mangas existant au monde. Que nous propose alors cette nouvelle édition dite "perfect" ?! Tout d'abord, nous retrouvons le grand format, ce qui est déjà pas mal, douze tomes sont prévus au total au lieu des vingt-deux d'origines. Pour le reste, des couvertures inédites (avec un belle effet relief/glacé), les fameuses pages en couleurs, une traduction revue par l'éditeur, ainsi qu'une fin modifiée pondue par le mangaka. Petite french touch, l'éditeur proposera aussi dans chaque de ses tomes un marque-page inédit, c'est pour eux, c'est cadeau ! Vraiment, l'éditeur à soigné le retour d'une des séries phare de son catalogue et c'est franchement très réussi. Maintenant dois-je parler du manga en lui-même ? Les lecteurs les plus aguerris n'auront j'espère pas manqués le coche (sinon c'est outrageux) et j'ai envie de vous dire que pour les petits nouveaux, c'est l'occasion rêver de pouvoir vous lancer non seulement dans un manga absolument fou, mais en place de l'avoir dans une édition de qualité ! On retrouve un titre preneur dès les premières pages, l'on fait connaissance avec Kenji (#andalouse) jeune homme sans histoire qui tente de faire vivre la superette familiale tout en s'occupant de sa très jeune nièce. Son attention va être attiré par de mystérieuse disparition parmi ses clients et un symbole qui va rapidement faire remonter des souvenirs d'enfance, mais qui va aussi l'emporter dans une histoire tentaculaire, qui pourrait bien aboutir à une catastrophe sans précédent ! Très rythmé, voilà un démarrage que l'on ne sera pas prêt d'oublier. On le sait désormais, Naoki URASAWA est un mangaka de génie qui sait parfaitement écrire des récits aussi forts que surprenants et dans lesquels le lecteur adore se perdre. Un auteur qui sait par ailleurs donner vie à ses personnages comme personne et on ne peut qu'une fois de plus le constater avec Kenji et toute la bande. Puis, quand même Ami, quand on parle de "méchant" emblématique, impossible de ne pas le mentionner. Le titre va de rebondissement en rebondissement (#kangourou), un rythme très soutenu, qui ne laisse rien au hasard et qui fait lâcher des "aaaaaah" ou "ooooooh" à intervalles réguliers ! On plongera un peu plus en détail dans l'histoire sur les prochains avis, j'y vais vraiment dans les grandes lignes pour démarrer. Question graphique, on retrouve le trait que l'on a je pense tous déjà vu au moins une fois, la série a tout de même vingt piges et pourtant même ça ne me fait pas l'impression d'avoir vieillit, c'est toujours un vrai plaisir à regarder. Le découpage joue d'ailleurs un vrai rôle dans la mise en scène et la narration, apportant fluidité, mais jouant aussi énormément sur les ambiances. Bref, une réédition au top pour un manga qui l'est tout autant, foncez sans hésiter une seconde, c'est du lourd, lourd, lourd, lourd, lourd !!

 

Scénario : 5/5

Graphisme : 5/5

Ma note : 10/10

❤️

 

Je crois qu'on peut sans problème dire qu'il s'agit ici de l'occasion rêvée pour démarrer ce classique. Une belle édition, pour une pépite absolue signée URASAWA !! Assurément l'un des meilleurs mangas que j'ai pu lire dans ma vie (et je pèse mes mots). 

 

"Jagaaan" Vol.10, de KANESHIRO & NISHIDA, chez Kazé.

 

Première suite de la semaine, avec le retour déjà pour un dixième opus de Jagaaan ! Le récit plus ou moins super-héroïque d'un autre genre, disponible chez Kazé. On notera au passage que l'on a gentiment rattraper l'édition japonaise (11 tomes) et que désormais le rythme de parution devrait être plus espacé (#snif). Nous retrouvons un Jagasaki devenue désormais un paria, hors-la-loi, mais pas pour autant démotivé dans sa quête de vengeance. En effet, alors que NoFace continue d'étendre son empire de semi-détraqué, notre ex-flic voit germer en lui un plan qui permettra peut-être d'en finir. Pour cela il a besoin d'un infiltré et c'est l'apparition de Yukimaru qui va tout faire basculer. Un nouveau personnage haut en couleurs et qui ne veut qu'une chose, détruire Jagasaki ! Un personnage dont les auteurs s'empressent de donner de la consistance avec un rapide flashback nous proposant de découvrir le pourquoi du comment et accessoirement mettre notre "héros" face à ses responsabilités. Vraiment un titre qui ne cesse de surprendre dans sa construction et dans le développement des personnages et sa toile de fond. On reste toujours sur un mélange entre action et réflexion, l'histoire ne reste jamais bien longtemps figée et c'est aussi l'un des points forts de ce manga. On retrouve donc pas mal de scènes d'action, une fois de plus bien exécuté, toujours très lisible et fluide, ce qui est non négligeable. En tout fin de tome un retournement aussi improbable que couillu survient et je ne peux vous dire qu'une chose, j'ai tellement hâte de lire le onzième opus !!!!!

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 8/10

 

Plaisir de retrouver Jagasaki dans sa quête, alors qu'il semble prêt à utiliser tout les moyens nécessaire pour y parvenir. La suite s'annonce toujours aussi prometteuse et évidemment pleine d'action et de rebondissement. Une valeur sûre !

 

"Sayuri" OS, de Rensuke OSHIKIRI, chez Omaké. 

 

Seule "vraie" nouveauté de la semaine, Sayuri signe le retour d'OSHIKIRI aux éditions Omaké. Après un premier titre remarqué, l'auteur revient avec une histoire horrifique comme le laisse présager la couverture (même si moins sombre que le contenu). L'éditeur opère des choix plutôt intéressants depuis ses débuts et j'étais donc assez curieux de découvrir ce nouveau one-shot (dont l'auteur nous apprend qu'il était scindé en deux volumes à la base). On notera d'ailleurs toujours l'utilisation judicieuse du bandeau publicitaire qui vaut le coup d'œil ! Concernant l'histoire, l'on suit l'emménagement d'une famille dans une nouvelle maison. Pas forcément passionnant, sauf quand il commence à se produire des phénomènes étranges et que certains membres de ladite famille perdent la vie !! Vous l'aurez compris, je vous ai fait la version courte, mais il sera question off course de maison hantée et de fantômes revenus pour régler des comptes. Adepte des films d'horreur, inutile de dire que j'étais plutôt chaud pour cette découverte, même si j'avais un peu peur du résultat final. Je dois bien admettre que c'est fort bien joué de la part des l'auteur, une fois la lecture achevé, il est difficile de ne pas reconnaître que le récit fait son effet (et j'ai lu ça en plein après-midi). La construction est plutôt habile, on suit donc la famille dans son emménagement, les personnages sont rapide situés et la suite permet de faire monter doucement la sauce. Qui sera le premier à perdre la vie ? De quelle façon ? Mais surtout, quelle est l'origine du mal qui sévit dans cette maison ?! J'ai trouvé que c'était vraiment bien dosé dans l'ensemble, la mise en route n'est pas trop longue, le développement cohérent (même si comme souvent on ne comprend pas l'entêtement à rester dans un endroit ou tu vois clamser un par un les membres de ta famille) et l'action survient principalement dans les derniers chapitres ce qui est somme toute assez logique. Encore une fois, l'auteur ne perd pas de temps et c'est avec une mise en place simple et efficace que l'on démarre sur les chapeaux de roue. On est aux côtés de cette famille qui est dans la tourmente et dont (même si l'on a des doutes) on ne sait pas trop ce qui nous attend. On notera toujours le soin apporté au background de Sayuri, comme souvent une histoire terrible qui fini par tout emporter sur son passage. Si le chara-design trop quelconque peut donner un effet un peu faiblard aux planches, OSHIKIRI n'hésite pas à sortir l'artillerie lourde dès lors qu'il s'agit des expressions, mais aussi et surtout des ambiances. Car oui, c'est l'un des atouts de ce titre, son ambiance pesante et glauque qui nous accompagne du début à la fin de cette histoire. Le mangaka explique par ailleurs sa vision du genre et apporter quelques indications sur son choix concernant la conclusion de l'histoire. 

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 7.5/10

 

Bien rythmé et possédant un vrai ambiance angoissante et pesante, ce petit one-shot ravira les fans d'horreur à ne pas en douter ! 

 

 

"Time Shadows" Vol.6&7, de Yasuki TANAKA, chez Kana. 

 

Encore une double ration pour cette semaine (et pas la dernière) avec mon rattrapage sur le thriller temporel Time Shadows ! C'est toujours chez Kana et je prend toujours autant de plaisir avec cette lecture. Des tomes qui continuent d'être riche en révélation, mais dont l'auteur n'hésite pas à remettre une couche de mystère à chaque fois. On apprend notamment le rôle que joue la famille de So dans tout cela, on découvre enfin la fameuse ombre suprême, Heine et l'on en apprend d'ailleurs énormément sur cette dernière. Alors que l'on en apprend plus sur l'origine et le fonctionnement du pouvoir de Shinpei, on découvre qu'il est aussi capable de voyager dans le temps (même si il reste encore énormément de son d'ombres sur ce point). L'occasion est alors trop belle pour TANAKA qui s'empresse d'opérer d'éclaircir un peu le passé d'Hizuru. Un saut dans le passé vraiment très riche en information et qui permettra d'éclaircir aussi quelques points concernant Heine et le fameux 4 bras. Je marche un peu sur des œufs quand je parle de ce titre car j'essaie d'éviter au maximum de spoiler des détails importants de l'histoire et vous laisser le suspens intact. Une nouvelle boucle est en route et là encore, quand on pense que les gentils prennent un avantage, le mangaka ne manque pas de venir directement leurs couper l'herbes sous le pieds quelques pages après. Un titre qui parvient à maintenir un suspens constant avec des rebondissements qui tombent toujours à point nommé et ça c'est un vrai point fort surtout sur ce genre de récit. Un titre dont je ne me lasse pas et dont j'attends la suite de pieds fermes !

 

Scénario : 4.5/5

Graphisme : 4.5/5

Ma note : 9/10

 

Un titre qui continue sur sa bonne lancée, c'est solide, toujours bourré de suspens et d'action, alors que chaque nouvelle révélations apporte son lot de questions. J'adore !

 

"Les 7 ninjas d'Efu" Vol.5&6, de Takayuki YAMAGUCHI, chez Meian.

 

Décidemment pas en reste sur les doubles doses cette semaine, je m'attaque à la suite du titre de YAMAGUCHI, Les 7 ninjas d'Efu que vous pouvez retrouver chez Meian. L'annonce est tombée depuis quelques temps désormais, l'auteur sera bientôt de retour (décembre vraisemblablement si rien ne change) avec sa série phare et qui l'aura fait connaître, Shigurui ! En effet, les éditions Meian proposeront de retrouver ce titre dans une réédition que l'on espère de qualité et qui permettra aux lecteurs plus "récents" de s'intéresser à ce titre qui avait déjà été disponible en France entre 2006 et 2013 chez Panini (qui avait eu du mal à boucler la publication). Je vous parlerais forcément de ça, donc restez attentifs ! Donc, reprise de ma lecture et je dois bien admettre que je commence à être un poil perdu dans le récit qui ne cesse de voir sa galerie de personnages s'étoffer. Le rythme de parution sporadique n'y est probablement pas innocent, il faut dire que l'on est assez proche de la parution VO et que forcément Meian essaie de garder un certain écart entre les deux éditions. Nous reprenons sur la partie qui s'intéressait à Miyamoto, on parlera notamment de son enfance, avant d'en finir avec un combat dantesque que l'auteur vient une fois de plus mettre en image avec la puissance et l'intensité qu'on lui connaît. La partie suivante s'intéresse d'assez prêt à la forteresse "humaine", Burokken, que l'on a déjà pu voir en action auparavant et qui sera évidemment l'occasion de mettre en avant de nouveaux personnages. C'est toujours aussi bien construit, même si comme je le disais, on commence à avoir pas mal de personnages (et l'on démarre même une nouvelle partie avec Soji Okita), même si visiblement l'on commence à arriver vers un point de convergence. J'aime beaucoup la capacité de l'auteur à transcender ses personnages, il y a un vrai travail sur les émotions et le ressenti de ses derniers. C'est vraiment appréciable durant la lecture et les dessins viennent vraiment appuyer ce point, je trouve ça assez formidable. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 7.5/10

 

Si le titre est toujours plaisant à suivre, la profusion de personnages et de décors commencent à un peu peser lors de le lecture. Fort heureusement, l'on s'approche désormais du point de convergence ! 

 

"Orient" Vol.3&4, de Shinobu OHTAKA, chez Pika.

 

Avant dernier titre de la semaine, la suite du titre d'OHTAKA, Orient qui avait démarré cette année chez Pika. Alors qu'ils venaient de partir pour combattre les bushi et fonder leurs clan, Musashi et Kojiro avaient découvert à quel point même en dehors de la cité minière tout n'est pas rose et que les bushis ne sont pas forcément toujours bienveillant. Alors qu'ils ont fait connaissance avec Tsugumi, bien vite le trio doit faire face à un problème épineux pour sauver la cité d'où vient la jeune fille. L'on attaque donc la suite des aventures du binôme qui va reprendre une recette que l'autrice affectionne pas mal, la transformation en trio façon deux gars, une fille, a l'instar du trio de personnages que l'on avait pu découvrir sur le précédent titre de la mangaka, Magi (chez Kurokawa). Un point que ne manque pas d'appuyer OHTAKA en montrant avec humour le quotidien du trio et la relation très complexe qui va les lier pour la suite. Une petite introduction qui fait plaisir et qui lance vraiment l'aventure de nos héros dans la conquête de leurs rêves ! On s'aperçoit rapidement qu'ils n'ont pas encore connaissance de l'ensemble des éléments pour vraiment devenir bushi, à commencer par un équipement décent. On nous explique rapidement le principe des sabres kitetsu, seules armes capables de blesser les oni. On étoffe l'univers du manga, des détails simple, mais qui viennent démontrer que rien n'est laissé au hasard dans la construction du récit et de l'univers. Bien évidemment il s'agit de la première grosse épreuve pour le clan Kanemaki et l'on va s'apercevoir de tout le chemin qu'il reste encore à parcourir. L'occasion est trop belle pour la mangaka qui n'hésite pas à profiter de ce moment pour renforcer le background de ses troupes, notamment celui de Musashi (et Kojiro dans une moindre mesure) en revenant sur leurs enfances et rencontre. Un passage qui ma foi est plutôt bien négocié et qui apporte un vrai plus dans la compréhension et la construction des personnages. De nouveaux personnages font aussi leurs apparitions Shiro et Nanao, des personnages qui auront une certaine incidence sur la suite de l'aventure, puisqu'ils sont liés aux mystérieux cristaux noirs que l'on découvre. Pas mal de mystère autour de ça, même si le fond sonne un peu cliché et prévisible, je n'ai pas trouvé cela gênant pour autant lors de la lecture. L'une des bonnes surprises shonen de cette année 2020 pour moi. 

 

Scénario : 4.5/5

Graphisme : 4.5/5

Ma note : 9/10

 

L'aventure est désormais bien lancée et même si elle ne fait que commencer, nos héros rencontre déjà pas mal d'embûches et devront faire des choix forts pour pouvoir poursuivre leurs routes !

 

"Le vieil homme et son chat" Vol.4&5, de NEKOMAKI, chez Casterman. 

 

On clôture la semaine en douceur avec la suite et même double dose du titre de NEKOMAKI, Le vieil homme et son chat, chez Casterman. Un titre qui vient toujours autant me régler à chaque lecture et dont je continuerais de vous recommander jusqu'à la fin de la série je pense. Deux nouveaux opus emprunt de tendresse, d'affection, d'amour qui viennent dépeindre le quotidien presque hors du temps des habitants de cette petite île. Si l'on continue à principalement suivre le vieux Daikichi et son chat (tout aussi vieux) Tama, au fil des chapitres la galerie des personnages s'est bien renforcer et outre le voisinage, c'est aussi la jeunesse qui fait son entrée par le biais du docteur, mais aussi de la jeune nièce qui vient reprendre le café/restaurant de l'île. On reste toujours sur de la tranche de vie, ça dégouline de bons sentiments, d'émotions, sans pour autant faire dans le pathos. En effet, la qualité principale du titre réside aussi dans cette justesse qu'on les auteurs à décrire le quotidien des habitants de l'île. Je trouve que c'est aussi l'occasion de mettre en avant la force et le courage des personnes âgées, mais aussi et surtout de décrire un mode de vie comme je le disais désormais rare et hors du temps. Si il s'agit ici d'une île isolée, je rappel que ce genre de petits villages existe un peu partout dès lors que l'on va dans la campagne. Il est intéressant donc d'y voir que tout n'est pas toujours aisé (comme par exemple faire les courses) et l'importance d'y apporter régulièrement du sang neuf. D'une part pour les personnes qui vivent sur place, mais aussi pour maintenir un certain degrés de confort et d'attractivité à ces petits villages tellement agréables. On notera que les auteurs continue toujours de faire une place importante à la gastronomie, avec plusieurs chapitres qui s'intéressent de prêt ou de loin à la cuisine et qui démontre aussi l'importance des repas outre le besoin de se nourrir. Graphiquement, c'est toujours aussi beau, simple et efficace pourrait-on dire, même si dans le détail le travail réalisé au pinceaux est bien plus compliqué qu'il n'y parait. 

 

Scénario : 4.5/5

Graphisme : 5/5

Ma note : 9.5/10

 

Toujours plein de douceur et de bienveillance, le titre continue de nous faire vibrer au rythme des habitants de cette petite île. Probablement l'un des titres de tranche de vie que j'affectionne le plus ! 

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