Les lectures mangas de la semaine S10E12

De retour après une petite semaine de vacances, voici le programme hebdomadaire. On va revenir sur la réédition de #Parasite, ainsi que du recueil #NeoParasite chez #Glénat. Je partirais ENFIN à la découverte de #Happy chez #PaniniManga en profitant de la vague de réimpression sur le titre. Démarrage de #WhyNobodyRemembersMyWorld chez #DokiDoki. Du côté de chez #Akata, je testerais #RunningGirl. Puis il y aura quelques suites avec #Candy&Cigarettes chez #Casterman, #ThePromisedNeverland chez #Kazé et #DragonBallSuper chez #Glénat

 

#Parasite (édition originale) Vol.1, d'Hitoshi IWAAKI, chez #Glénat.

 

Quoi de mieux pour ouvrir cette semaine que de vous parlez de la réédition d'une perle manga ?! Ouep, les éditions #Glénat nous propose l'édition originale de #Parasite de Hitoshi IWAAKI ! Les vieux de la vieille comme moi auront probablement lu l'ancienne version, d'autres auront peut-être découvert le titre grâce à l'anime de 2014 et bien tous, même les néophytes qui viennent de démarrer les mangas pourront désormais retrouver ce chef d'oeuvre dans une bien belle édition. On comptera huit tomes au total, de belles couvertures, ainsi que de multiple pages en couleurs. Alors que l'être humain trône au sommet de la chaîne alimentaire, cet ordre pourrait bien être bousculé par l'apparition sur terre de parasites prennent possession des humains et n'ayant pour seul but que de faire disparaître les humains du globe. Shinichi est un lycéen servant d'hôte à l'un de ces parasites, mais dans son malheur, le jeune garçon est chanceux, en effet, la parasite n'a que pu prendre le contrôle de son bras droit...les deux seront donc amené à cohabiter ensemble. Alors que Shinichi prend conscience de la menace qui plane sur la Terre, parviendra-t-il avec l'aide de Miggy à stopper cette menace ?!  C'est tout simplement l'un des titres qui m'a le plus marqué depuis que je lis des mangas. Il faut dire que ce seinen mêlant science-fiction et horreur que j'avais acheté comme tel, s'est avéré être bien plus que ça ! On parle d'un titre tellement avant-gardiste dans les sujets qu'ils abordent, qu'on ne dirait même pas qu'il a trente ans (parution en 90'). Alors ok, graphiquement, on sent par moment que ça n'est pas tout jeune. Pas forcément sur le découpage, mais plutôt sur le dynamisme et la fluidité qui sont d'époque. On mettra tout de même à son crédit le travail opéré sur les expressions et les différentes ambiances.  En revanche quand on vient sur le reste, comme dirait notre bon vieux Mbappé, tu me parle pas d'âge ! Le titre parvient en fond à traité de sujet divers et variés, mais qui surtout sont encore tellement d'actualité. Si l'intrigue centrale vise à tenter d'empêcher la fin de l'humanité, c'est bien les relations entre les différents personnages qui ont le plus de poids sur ce titre. On parlera forcément en premier de celle de Shinichi/Miggy qui apporte autant de passages sérieux, que comiques, mais la palette de personnages est tellement fournit que plusieurs des parasites apportent tour à tour des réflexions vraiment intéressantes. Moi, je reste sur mon opinion de base, qui est que #Parasite est un classique dans son genre et même plus globalement du manga. 

 

Scénario : 4.5/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 8.5/10

❤️ 

 

Tout simplement un classique de la SF en manga. Pas jeune et pourtant tellement encore dans l'air du temps malgré les années qui défilent. C'est un must-have pour n'importe quel fan de manga et cette édition est de plus vraiment qualitative. 

 

#NeoParasite OS, de COLLECTIF, chez #Glénat.

 

Pour accompagner la réédition de #Parasite, les éditions #Glénat ont eu la bonne idée de publier aussi le recueil d'histoires #NeoParasite, un one-shot de douze histoires courtes écrites par d'autres mangakas. Forcément comme souvent sur ce genre d'ouvrages, la qualité est tributaire des participants et de l'implication de ses derniers. J'aurais tendances à qualifier ce one-shot de choix pertinent puisque globalement, les auteurs présents ont fait du bon boulot. Parmi les bons élèves on notera HAGIO, avec une histoire parfaite en ouverture et qui viendra nous parler de la fille de Ryoko. MINEGAWA propose lui aussi une histoire de qualité, avec l'utilisation des parasites pour la guerre et quand on connait le talent de l'auteur, on sait tout de suite que ça va déchirer. UESHIBA, propose aussi un bon chapitre, suivi par ENDO qui lui va même plus loin et vise à grande échelle. Dans le milieu de tableau on va mettre OHTA, TAKEYA, NIRASAWA, KUMAKURA qui proposent des idées intéressantes, mais auxquelles il manque un truc. Dans les mauvais élèves, j'ai tendance à mettre PEACH PIT, je suis passé totalement à côté du délire, mais aussi MASHIMA, qui est visiblement toujours focus sur sa rondelle et ne sait rien faire en dehors de son propre univers. Dans les inclassables on notera les délires de TAKINAMI et HIRAMOTO en fin de volumes. Comme dit, il y a à boire et à manger, chacun approuvera ou non tel auteurs. On notera aussi en fin de chapitre, les commentaires des auteurs en question concernant la série #Parasite et ce qu'elle représente. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 7.5/10

 

Un recueil d'histoires qui vaut la peine d'être lu, plusieurs mangakas qui participent se sont vraiment donnés à fond et cela transparaît lors de la lecture. Bon comme partout, il y en a d'autres qui se sont pas foulés...mais ça fait partie du jeu. On dira qu'il y a plus de positif que de négatif !

 

#Happy Vol.1 à 3, de Naoki URASAWA, chez #Panini. 

 

Je sais, ce n'est pas une nouveauté à proprement parlé, mais pour moi c'est une découverte totale. Oui, je n'avais pas eu l'occasion de m'attaquer jusqu'à présent à cette série de Naoki URASAWA, #Happy. Il faut dire que l'éditeur n'était pas spécialement une référence en terme de fiabilité à l'époque et j'avais eu un peu peur de me lancer sur le titre et de me retrouver avec un titre inachevé de plus dans ma mangathéque. L'éditeur est cela dit entrain de se refaire la cerise et parmi les vagues de réimpressions proposées, #Panini propose #Happy, l'occasion pour moi cette fois-ci de sauter sur l'occasion et de démarrer l'aventure. Je me suis donc procuré les trois premiers opus et vu comme j'ai totalement kiffé, il n'est pas impossible que je boucle cela assez rapidement (il y a tout de même quinze tomes en tout). Le titre nous fait suivre Miyuki, une jeune fille qui élève seule ses frères et sœurs, une entreprise que l'on pense bien compliqué déjà de base. C'est sans compter sur l'arrivée de deux créanciers qui viennent réclamer le paiement des dettes de son grand-frère.  Forcément peu encline à faire dans la prostitution, Miyuki décide d'arrêter le lycée et de tenter le tout pour le tout dans son ancienne passion, le tennis ! Bien que douée dans cette discipline, le parcours pour devenir pro sera semé d’embûches et elle devra faire preuve de détermination pour y parvenir. Dire que j'étais passé à côté de ça durant tout ce temps-là...non pas que je ne fasse pas confiance à URASAWA pour me faire kiffer, mais les quelques fois où j'avais souhaité me lancer, j'avais vu que plusieurs tomes étaient épuisés et j'ai retenu la leçon depuis #Higanjima (chez #Soleil). Je suis vraiment content que #Panini lance ces vagues de réimpressions, parce que je serais carrément passé à côté d'une pépite en devenir. Je dis en devenir parce que même si j'ai carrément eu un coup de cœur pour la série, il faudra voir sur la durée, voir l'ensemble si ça reste du même niveau. Bon, on le sait avec ce mangaka aux manettes, la caractérisation des personnages va être au top et une fois n'est pas coutume cela ce vérifie. Le personnage de Miyuki est tellement bien écrit, touchantes, parfois naïve, parfois fataliste, une héroïne forte et qui ne se laisse pas abattre malgré une situation périlleuse. Le reste de la galerie des personnages est tout aussi convaincante, les créanciers, ses amis, ses rivaux (enfin pour l'instant il y a seulement Choko), l'intraitable Ohtori et mes préférés, le trio de sale gosses qui lui servent de frères et sœurs. Des protagonistes différents, mais toujours bien caractérisé et qui viennent donner vie à cette histoire. De la vie et du peps il en faut, parce que l'histoire proposée n'est pas des plus douces, cela dit, c'est aussi ce qui fait la force du titre. En effet, la multitude de sujet qu'il est possible de traiter avec ce titre est assez impressionnante, nul doute d'ailleurs qu'URASAWA saura s'en emparé le moment venu et le fait déjà très bien durant ses trois tomes. Bien qu'étant par moment dur, le titre possède pas mal de passages axés humour qui permettent aussi d'apporter un peu de fraîcheur lors de la lecture et de ne pas poser une climat anxiogène durant la lecture. Comme un leitmotiv #Happy raisonnera durant toute la lecture et quand on voit la persévérance dont fait preuve Miyuki cela prend encore plus de sens. Le mangaka nous propose un titre à mi-chemin entre tranche de vie et série sportive, moi j'accroche totalement au démarrage de cette série et j'en redemande même ! Un mot sur la partie graphique, si l'on prend l'ordre chronologique #Happy est plus ancienne que #Monster (pas de beaucoup) ou #20thCenturyBoys par exemple et pourtant durant la lecture, je n'en ai pas eu l'impression. On retrouve dores et déjà ce talent pour le découpage, son chara-design si expressif, les angles de vues choisis, je suis tellement admiratif du boulot de cet auteur. J'ai partagé quelques photos prises durant ma lecture sur les réseaux sociaux, franchement, on frôle la perfection. 

 

Scénario : 4.5/5

Graphismes :  4.5/5

Ma note : 9/10

❤️ 

URASAWA il est clairement dans un autre monde, c'est pas possible de pondre des titres toujours aussi efficace. Moi qui en plus adore le tennis, autant dire que #Happy m'a comblé et je pense que je ne vais pas mettre bien longtemps avant de me faire l'intégral de la série. On notera une fois de plus cette capacité qu'à l'auteur à faire des personnages attachants en un rien de temps, faire des intrigues prenantes quand bien même il s'agit de tranche de vie et de sport et surtout, que c'est un ponte quand on parle de dessin ! 

 

#RunningGirl Vol.1, de Narumi SHIGEMATSU, chez #Akata.

 

La spéciale #Akata, une fois de plus l'éditeur vient tenter de nous surprendre avec un titre qui sort du lot et surtout en proposant de découvrir une nouvelle autrice en France, Narumi SHIGEMATSU. #RunningGirl (ma course vers les paralympiques) sera composée de trois volumes aux travers desquels nous pourrons suivre la progression de la jeune Rin dans sa reconstruction et son parcours vers les jeux paralympiques de Tokyo. Un parcours semé d’embûches et qui demandera courage et persévérance à la jeune fille. Bon, je savais plus ou moins à quoi m'attendre avec ce nouveau titre, mais je ne pensais pas que je serais aussi charmé. On est pas passé loin du coup de cœur d'ailleurs, mais certains aspects ont fait que j'ai du dire non. C'est typiquement le genre de titre qui je trouve mérite d'être lu par un maximum de monde et qui vise à transmettre vraiment un message très positif et à faire aller de l'avant. Bon, j'imagine (sans trop m'avancer) qu'il y a peu de lecteurs dans la situation de l’héroïne, mais c'est justement ça que je trouve génial, cette capacité à nous faire passer outre la différence et se focaliser sur le message et les valeurs que le titre veut partager avec nous. Rien que sur ça, SHIGEMATSU marque déjà des points, une héroïne pleine de peps, qui semble vraie et qui est écrite avec justesse. On voit donc ses atouts et ses faiblesses et clairement quand on démarre la lecture, on est bien loin d'avoir en tête l'objectif cité plus haut en ligne de mire. Une façon encore différente que sur #PerfectWorld d'aborder le sujet de l'handicape et qui s'approche plus de #Real (chez #Kana) avec cet aspect sportif qui apporte beaucoup. On ressent clairement la volonté de l'autrice de véhiculer de belles valeurs comme le dépassement de soi, le courage, la prise de conscience, la confiance en soi, la persévérance pour aboutir à la renaissance d'une jeune fille vraiment touchante. De plus, le titre apporte son lot d'information, on a tous vu un ou deux reportages sur le sujet, mais c'est toujours différent dès lors qu'on peut lire ça sous un format qui nous plait. On obtient donc un shojo sportif de qualité, très dynamique, notamment grâce à une patte graphique percutante et qui permet d'avoir de belles planches. Le seul petit défaut que j'aurais, concernant l'avancée parfois rapide de l'histoire, avec une évolution de la situation qui semble un peu en décalage avec la réalité. 

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 3.5/5

Ma note : 7.5/10

 

Un beau message d'espoir, de courage, de persévérance. Même si le développement est un poil trop rapide à mon gout, c'est clairement le genre de manga qui fait du bien, généreux et qui redonne la pêche ! 

 

#WhyNobodyRemembersMyWorld Vol.1, de COLLECTIF, chez #DokiDoki.

 

C'est la petite nouveauté des éditions #DokiDoki, #WhyNobodyRemembersMyWorld, un manga en cours de parution au Japon avec quatre volumes en cours. Donc, nous voici en présence d'un titre qui surfe entre fantasy et science fiction et qui va nous faire découvrir un monde dans lequel les humains ont remportés une grande guerre entre différentes espèces (démons, séraphins....). Désormais enfermé dans des pyramides, les humains continue de garder un œil attentif dessus tout en continuant à vivre normalement. Kai, va cependant mystérieusement se retrouver dans un monde qui lui semble étrange, les humains sont toujours présents, ses amis aussi, cependant aucun d'eux n'a le moindre souvenir du jeune homme. Pire encore, les humains n'ont visiblement jamais gagnés la guerre et ils sont forcés de ce cacher sous terre pour survivre. "What the fuck happened ?!", j'aurais trouvé ce titre plus cool, mais bon...personne ne m'a demandé mon avis et j'imagine que ça n'aurait pas été validé. J'ai trouvé le postulat de départ assez intrigant je dois dire, ce n'est pourtant pas forcément ma came au départ, mais l’enchaînement des événements fait qu'on est happé dans la spirale. L'introduction est efficace, avec une présentation de l'univers et des différents points que le lecteur doit connaitre, puis l'on arrive rapidement à une partie plus mystérieuse et qui vient poser énormément d'interrogations. C'est solide, il faut l'admettre, pas parfait et sans défaut, mais solide. C'est bien amené, le rythme est correct, c'est cohérent, reste maintenant à connaitre le développement de l'intrigue sur la durée. Le second tome sera très important pour la suite, car c'est lui qui donnera le ton et la direction choisie. Du côté des personnages, j'ai trouvé que ça manquait de charisme, c'est bien dommage car héros ou personnages secondaires, tous semble tout de même assez lisses et c'est bien dommage. Concernant la partie graphique, le découpage est quelques peu brouillon, on se perd parfois en route. Côté chara-design, c'est dans les standards on va dire, je suis pas ultra-fan, mais c'est correct et j'aime beaucoup le style des démons par exemple. Une intro correct, maintenant il faudra voir le prochain opus pour vraiment savoir. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphismes : 3/5

Ma note : 6/10

 

Ma foi, une introduction assez convaincante dans son genre. Oui, c'est un peu brouillon par moment et les personnages manquent un peu d'épaisseur, mais l'histoire est plutôt intrigante et j'ai envie de faire confiance aux auteurs pour me surprendre lors du prochain tome. 

 

#CandyAndCigarettes Vol.4, de Tomonori INOUE, chez #Casterman.

 

J'ai un peu traîné, mais j'ai pu enfin me pencher sur ce nouvel opus de la série d'INOUE. Je rappel que Miharu était plutôt en mauvaise posture, puisqu'elle était en Italie et assurément, avec le Coronavirus, ce n'est pas le pays le plus sûr (pas plus qu'ailleurs cela dit lol). Blague à part, on avait laissé la jeune tueuse aux prises avec son ancien mentor, captive et c'était sur un coup de tête que Raizo avait décidé de partir à sa rescousse. Ce titre a quand même une sacrée patate, sérieusement, c'est rythmé, haletant, sans temps morts et on a vraiment envie que la lecture ne s'arrête jamais. Le fait de voir Miharu en retrait pourrait semblé une mauvaise chose, mais l'on s'aperçoit que Raizo peut prendre le relais sans problème et qu'on continue de prendre notre pied durant la lecture. L'occasion de voir que le vieillard en a encore sous le capot et est capable de faire lui aussi des merveilles. L'intrigue centrale continue de prendre forme et d'avancer à son rythme, ainsi après l'Italie et Naples, c'est du côté de Las Vegas que l'action va se délocaliser. A noter qu'on nous offre aussi un flashback pas dégueulasse du temps concernant Miharu/Lem et qui nous permet de mieux cerner la relation qui unie ces deux personnages. Je continue à être sous le charme de cette série, qui en même temps que son intrigue avance, n'oublie pas pour autant de continuer à alimenter ses personnages et les différentes relations qu'ils peuvent entretenir. 

 

Scénario : 4.5/5

Graphismes : 4.5/5

Ma note : 9/10

 

Toujours aussi décapant, ce quatrième opus de #CandyAndCigarettes vient une nouvelle fois ravir les lecteurs ! Action, suspens et émotions sont une fois de plus au rendez-vous pour notre plus grand plaisir ! 

 

#DragonBallSuper Vol.9&10, de TOYOTARO & TORIYAMA, chez #Glénat.

 

Voilà, voilà, la doublette de la semaine concernera #DBS avec les neuvième et dixième opus. De quoi boucler le tournoi pour la survie de l'univers, mais aussi de démarrer le dernier en date (et toujours en cours) sur Moro. Sincèrement, je ne sais pas quoi penser de cette série et pourtant cela fait maintenant dix volumes que nous sommes dedans. Le problème c'est que #DragonBall c'est mythique, c'est LE premier manga que j'ai découvert et celui qui a marqué mon enfance, du coup, j'ai l'impression que malgré les défauts que je peux trouver à cette suite, la nostalgie fait que je suis plus indulgent. Attention, ce n'est pas indulgent genre, c'est mauvais, mais je continue parce qu'il y a un attachement (comme sur la fin de #Bleach). Non, c'est indulgent dans le sens, je vois les défauts du titre qui prennent le pas (ou font jeu égal) avec les qualités, mais....c'est #DragonBall, j'ai envie de continuer à rester imprégné de cet univers. Il n'y a qu'à voir la fin du tournoi pour prendre conscience qu'il y a un truc qui déconne sur le manga. Quand tu vois l'époque des "vrais" tournois qui s'étalaient sur plusieurs tomes, avec des combats qui te prenaient aux tripes avec du suspens, des retournements de situations...et là, le combat final contre Jiren qui débouche exactement sur ce à quoi on pouvait s'attendre, même dans l'action pure, ça manque de patate et pourtant on est entrain de voir probablement les deux guerriers les plus forts du manga jusqu'à présent s'affronter. Voilà, on passera sous silence la pirouette qui vient conclure cet arc...je ne savais pas trop si je devais rire ou pleurer. Comme pour le film précédent, celui sur Broly est mentionné succinctement avant de basculer sur un tout nouvel arc, celui de Moro. C'est possiblement l'arc qui pourrait me redonner foi en la licence, puisqu'elle mêle plusieurs ingrédients de la mythologie #DragonBall. Comme d'habitude, l'introduction de cet arc est efficace, c'est intrigant, il y a de l'intensité et ce fameux Moro dégage quelque chose de spécial. Peut-être tient-on enfin un méchant efficace ? Il faudra attendre un peu et voir le développement sur la durée, car de mon point de vu, la grosse faiblesse de TOYOTARO, c'est justement le développement et la conclusion de ses arcs. Le démarrage n'est jamais un problème, mais j'ai le sentiment qu'il ne sait pas vraiment gérer le reste. Parfois, j'ai même envie d'aller plus loin et je me demande tout simplement si le poids de la licence et les attentes des lecteurs ne sont pas trop lourd à porter pour lui....

 

Scénario : 3/5

Graphismes : 3/5

Ma note : 6/10

 

Désolé, mais j'ai tout de même encore et toujours du mal avec ce titre qui me semble boucler ses arc toujours à l'arrache. Cela dit, celui de Moro me redonne un peu d'espoir, c'est bien amené et ça regroupe pas mal d’éléments de la mythologie #DragonBall, pourvu que ça dure !

 

#ThePromisedNeverland Vol.12, de SHIRAI & DEMIZU, chez #Kazé.

 

On termine la semaine de la meilleure des façon, avec une douzième dose de #ThePromisedNeverland ! Décidément, DEMIZU commence à frôler l'insolence avec ses illustrations briseuses de rétines ! Le pire, c'est que le talent s'étend même au-delà des couvertures ou illustrations, c'est l'ensemble des planches qui sont presque exécutées à la perfection. Il faut dire qu'elle n'y va pas avec le dos de la cuillère et ne ménage pas ses efforts pour offrir de quoi émerveiller nos petits yeux. L'affaire Goldy Pond est désormais close et notre petit groupe de survivant décide d'explorer de nouvelles pistes et de ne pas rester terré dans le bunker en attendant une aide qui ne viendra peut-être pas. Emma et Ray décident donc de partir en expédition dans le but de résoudre une nouvelle énigme. On est bien content de voir Don et Gilda prendre part à ce petit voyage d'ailleurs, l'occasion tout de même de donner un peu plus d'importance à ces personnages-là. Bien évidemment du côté des méchants, la pilule Goldy Pond a du mal à passer, c'est donc un bataillon spécial qui est lancé sur les traces des mouflets. On reçoit par ailleurs des nouvelles de Phil et de Grace Field, ce qui n'est pas pour me déplaire. Globalement on commence à avoir une meilleure idée du tableau général, même si off course, plusieurs zones d'ombres subsistes. J'ai un peu plus de mal avec la façon dont le temps s'écoule dans la série, ça reste cela dit un détail. Maintenant, part-on à nouveau sur une "cavale" ? Mystère et boule de gomme ! 

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 4.5/5

Ma note : 8.5/10

 

Une fois de plus, c'est un tome de grande qualité que nous avons entre les mains. L'histoire continue d'avancer sur un bon rythme, avec toujours des rebondissements et l'on se demande vraiment ce que les auteurs vont encore nous pondre par la suite !

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