Les lectures comics et bédé de la semaine S09E50
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Voilà, voilà, j'arrive, des suites en pagaille et un petit one-shot sur lequel je suis tombé par hasard !!
"Aristophania" Vol.2, de DORISON & PARNOTTE, chez Dargaud.
Déjà un deuxième tome pour la quadrilogie #Aristophania ! Après un démarrage des plus efficace, l'heure est donc venue de confirmer ou non. On retrouve donc notre bande de garnements qui vont avoir fort à faire, entre le retour de leurs mère dans un état déplorable et des mises à l'épreuves qui s’enchaînent. Dans un même temps, la menace sort de l'ombre, l'échiquier est là, les pions sont posés, prêt pour la suite. Une histoire qui prend forme et il est vrai qu'on pourra faire pas mal de rapprochement avec d'autres œuvres, ce tome étant relativement classique dans son approche. L'ensemble est plutôt digeste, même si il sera difficile de ne pas remarquer les dialogues parfois un peu longuets et des passages qui auraient été surement plus fort sans qu'on ne nous materne (genre passage triste, personnage qui s'exclama "oh je suis triste"). Ça reste un détail, mais tout de même, parfois il est inutile d'appuyer forcément ce que l'on voit avec du texte, quand c'est bien fait le lecteur parvient à ressentir les choses de lui-même. Pour le reste, comme je le disais plus haut, c'est assez classique, maintenant que le décor est solidement planté, la marmaille à un but désormais et on passe donc par les traditionnelles épreuves chapeauté par Aristophania en personne. Trois épreuves distinctes qui visent à faire sortir les qualités de chacun bien évidemment. Ce n'est pas très original, mais ça s'inscrit parfaitement sur ce type de récit. En gros, un tome d'initiation, parfois un peu trop bavard, mais j'imagine que la suite sera plus riche en action. La partie graphique est elle toujours aussi solide, avec des planches très détaillées, ça fourmille de détails, le titre bénéficie d'une belle colo, on ne peut qu'être sous le charme !
Scénario : 4/5
Graphismes : 4/5
Ma note : 8/10
A mi-chemin que dire si ce n'est que le bilan est plutôt positif pour "Aristophania" ! L'histoire continue de prendre forme, on nous apporte des réponses, l'intrigue se dévoile, c'est solidement écrit et rudement bien mis en image.
"Deadly Class" Vol.8, de REMENDER & CRAIG, chez Urban Comics.
Alors que son adaptation TV n'aura visiblement pas le droit à une seconde saison, la version papier revient en librairie avec un huitième opus que l'on sentait bien sous le signe de la castagne une fois de plus. Eh bien, pas tout à fait, en effet REMENDER nous prend à contre pied et nous propose une volume qui s'avère moins riche en action et vient un peu faire redescendre la pression avant de repartir de plus belle. Nous avons donc le droit à une remise à plat de la situation et un petit tour d'horizon sur les différents personnages et leurs "nouveaux" statuts. L'occasion pour le titre de prendre un nouvel élan et de passer à autre chose (ou presque). Pour le reste, le titre est fidèle à lui-même, avec toujours cette ambiance psychédélique, toujours de belles métaphores visuelles bien pensées. Par moment, je me suis même demandé si on allait pas trop loin, mais finalement, je trouve que ça correspond tellement à l'esprit de la série, ça s'inscrit parfaitement dedans que la pilule passe sans soucis. Au-delà de ça, on continue de creuser dans les méandres de l'adolescence...certes des adolescent assassins, mais ado avant tout. Mal-être, détresse, deuil et autres états d’âme sont donc mis en avant avec brio par REMENDER, mais aussi par les planches de CRAIG qui sont vraiment complémentaires. Car oui, les compositions de dessinateur sont assez folles, il y a toujours de la recherche, de l'originalité et malgré un découpage qui parait parfois brouillon, la lecture n'en reste pas moins fluide. Je ne sais pas vraiment combien de temps REMENDER compte encore faire perdurer sa série, mais une chose est certaine, ce huitième opus va faire prendre au titre une nouvelle direction !
Scénario : 4.5/5
Graphismes : 4/5
Ma note : 8.5/10
Après une sortie de route, l'heure est venue pour notre clique de revenir à la base. C'est toujours psychédélique, toujours dans l'émotion et on continue de suivre les personnages, pour le meilleur et pour le pire !!
"Temudjin" OS, de OZANAM & CARRION, chez DM Edition.
Recommandé par mon libraire, je me suis lancé sur cette édition intégrale de #Temudjin aux éditions DM. L'occasion de découvrir le travail d'OZANAM et CARRION et il faut dire qu'à l'image de cette couverture, graphique c'est de toute beauté !! C'est même le point fort de la série d’après moi, même si je ne peux pas valider une note parfaite, notamment à cause du découpage parfois confus. Pour le reste, c'est très très fort et on découvre des planches sublimes ! Le titre nous propose une réinterprétation fantastique de l'ascension du célèbre Gengis Khan. Sa naissance, sa jeunesse, jusqu'à devenir le grand chef Mongol que l'on connait. Bien évidemment, cette version onirique nous emportera dans un monde où les esprits et la réincarnations tiennent une place importante. Si le pitch est appétissant, il est en revanche plus difficile d'accès qu'il n'y parait. Plusieurs raisons à cela, tout d'abord, il faut accrocher à la narration qui n'est pas toujours très vivace, mais aussi et là c'est tout bête, une question de gout et d'ouverture d'esprit. Clairement, un titre dans lequel on peut aussi bien prendre son pied, qu'éprouver de l'ennui, c'est donc compliqué de vraiment apporter un jugement dessus. Au final, tout dépendra de vous sur ce coup-là.
Scénario : 3/5
Graphismes : 4/5
Ma note : 7/10
Pas facile d'accès, "Temudjin" reste un bien belle ouvrage, avec des planches sublimes. Pour l'histoire, la construction est bonne, par contre il est vrai qu'il faut s'accrocher car il y a quand même quelques coupures dans la timeline et parfois, tout n'est pas aussi limpide que prévu.
"New Justice" Vol.2&3, de COLLECTIF, chez Urban Comics.
On termine la semaine avec une doublette concernant #NewJustice, deux nouveaux tomes des plus....perturbants. Il faut dire que j'ai vraiment du mal à me situer avec cette série, on saute du coq à l'âne d'un tome à l'autre (parfois d'un chapitre à l'autre) sans avoir forcément des connexions (pour le moment). L'exemple flagrant avec le second opus qui vient nous placer une intrigue centrer sur Aquaman qui débarque un peu de nul, sans pour autant franchement nous fournir d'explication. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est incohérent, simplement, il nous manque clairement des morceaux et ça donne une impression bordélique comme c'est pas possible. De plus, c'est bavard, mais genre ultra bavard, je suis pas contre un peu de lecture, mais là, on se noie parfois dans des tirades ou des monologues qui ne sont pas toujours pertinents et qui surtout n'ont pas toujours beaucoup d'intérêts. Du coup, le rythme de lecture en prend un coup, difficile d’enchaîner, difficile de maintenir le cap, de savoir quoi retenir l'essentiel, puisqu'on est littéralement noyé par du texte. Il reste néanmoins de bonnes idées et peut être qu'un tout sera formé par la suite et on dira "Voilààààààààààà". Reste que pour l'instant, je suis largué et ça ne m'aide pas à apprécier d'autres titres qui y sont parfois légèrement rattaché. Bon, si la partie scénario est un peu chaotique, le titre à la chance d'avoir vraiment des bons dessinateurs pour bosser dessus et à ce niveau-là, j'ai vraiment été ravi du contenu.
Scénario : 2.5/5
Graphismes : 4/5
Ma note : 6.5/10
Je me suis perdu en cours de route avec tout le blabla qui est proposé. C'est quand même sacrément bordélique et qu'il est compliqué de bien s'y retrouver. Le titre à néanmoins la chance d'avoir de bons artistes pour la partie graphique, ça permet de faire un peu oublier par moment le fouillis scénaristique.