Les lectures mangas de la semaine S08E29
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Dernière semaine avant une petite pause vacances, l'occasion d'y aller a fond ! Je vous propose des lancements et quelques conclusion dont celle du mastodonte "Fairy Tail" !
"Route End" Vol.1, de Kaiji NAKAGAWA, chez Ki-oon.
Première nouveauté qu'on test cette semaine "Route End", un seinen toujours en cours de parution qui compte actuellement cinq volumes. L'histoire nous propose de suivre Haruno, un jeune homme au métier particulier, c'est lui que l'on appel pour nettoyer les scènes de crimes. Alors qu'il suit de loin l'affaire du tuer en série "END", ce dernier ce retrouve bientôt au centre de l'enquête. Le genre de pitch qui a vite fait de me séduire, je suis très réceptif au genre, c'est donc avec de grosses attentes que je me suis penché sur la lecture de ce premier volume. J'ai été assez peu déçu je dois l'avouer, le démarrage est des plus corrects, l'auteur parvient a poser des bases solides, on est assez rapidement pris dans la lecture. NAKAGAWA propose un récit bien dosé, entre l'intrigue du tueur, mais aussi le background qui accompagne ses personnages. On note tout de même quelques facilités sur les connexions entre les personnages, ça fait un peu téléphoné quand même toutes ces coïncidences (pas toutes nécessaires de surcroît). Autrement, le background est bien fournit, notamment concernant Haruno, dont l'orientation professionnelle est surprenante compte tenu de son passé. Pour le reste ce qui intéresse le plus reste bien évidemment le tueur surnommé "END", probablement pour son gout à découpé ses victimes et les disposés de façon à former le mot "END" (#Charmant). Beaucoup de questions sont posées, peu de réponses encore, mais ça s'annonce très prometteur pour la suite. Plusieurs intrigues s'entremêlent pour le moment, les prochains chapitres devraient fournir quelques réponses au vue de la tournure prise en fin de tome. Visuellement, j'ai eu un peu plus de mal avec ce que propose l'auteur, le trait n'est pas mauvais, mais j'ai trouvé que sur le chara-design c'était un peu léger. C'est trop simpliste à mon gout, j'aurais aimé plus de consistance dans le trait, des personnages plus affirmés.
Démarrage très honorable pour le thriller "Route End" qui pose des bases solides a son récit, avec notamment une galerie de personnages avec un bagage intéressant. Plusieurs pistes sont lancées, probablement qu'elles se rejoindront tôt ou tard, au fur et à mesure que l'enquête avancera. J'ai un peu de mal avec le chara-design, mais c'est loin d'être affreux et ça n'enlève rien aux qualités du titre.
"Re:load" Vol.3 (FIN), de Takumaru SASAKI, chez Doki Doki.
C'était l'une des bonnes surprises de l'éditeur Doki Doki, cette trilogie "Re:load" prend fin avec ce dernier volume. Une histoire qui par moment me semble un poil tiré par les cheveux, mais qui se tient dans son ensemble et continue d'offrir un bon moment de lecture. Qui dit dernier volume, dit forcément conclusion, difficile de faire la fine bouche, puisque le mangaka prend soin de bien répondre à nos questions avant de boucler sa série. Il aurait été aisé pour lui de poursuivre sur cette lancée, je trouve judicieux d'avoir su s'en tenir à son scénario de base et ne pas pousser trop loin. La fin est assez naturelle, ouverte s'en trop l'être, en biais on va dire, mais collant parfaitement avec le caractère des personnages et s'inscrivant donc tout logiquement dans la continuité. Je n'attendais pas du tout cette petite série, c'est d'autant plus kiffant comme lecture, quand il s'agit d'un manga auquel vous ne vous attendiez pas. Le fait de devoir conclure ne change rien aux habitudes de SASAKI, il nous offre une fois de plus de bonnes scènes d'actions, l'ensemble est bien rythmé, intense et c'est mis en valeur avec des planches de qualités. Ce n'est peut-être pas le mangaka le plus à l'aise sur des scènes statiques, en revanche sur l'action, je trouve qu'il sait très bien gérer ses planches, rendant vraiment la lecture très fluide, un atout non négligeable vu la dose qu'il y a dans sa série. Je le disais plus haut, quelques passages restent un peu abusé (je ne parle pas des scènes d'action), mais de l'histoire en elle-même et notamment du secret final, mais surtout du rôle de Makoto dans le dénouement. Je n'en dirait pas plus pour ne pas spoiler, mais il y avait peut-être des moyens moins extravagants pour faire avancer l'histoire et conclure.
J'ai dans l'ensemble été convaincu par "Re:load" qui s'est avéré être un bon divertissement et surtout une vraie surprise. Alors oui, certains passages sont un peu exagéré, mais l'intrigue est efficace, les scènes d'actions vraiment puissantes et graphiquement ça claque plutôt bien. Si vous cherchez une short-serie de qualité, celle-ci devrait répondre à vos attentes.
"Fairy tale battle royale" Vol.1, de Soraho INA, chez Doki Doki.
Une série s'achève, une autre prend la relève ! Qu'est-ce donc que "Fairy Tale Battle Royale" ?! Mix entre "Fairy Tail" et "Battle Royale" peut-être ?! Que nenni, il n'en est rien. Doki Doki, nous propose une nouvelle série chapeauté par une mangaka encore inconnue au bataillon, Soraho INA dont c'est semble-t-il le premier essai. L'histoire d'Aoba, une jeune fille qui s'évade dans la lecture pour oublier les brimades dont elle est victime à l'école. Sa vie changera du tout au tout, le jour où elle se retrouve par enchantement projeter dans un autre monde qui semble fortement ressembler à celui d'Alice aux pays des merveilles. A mi-chemin entre univers de conte et univers horrifique, la jeune fille va devoir faire preuve de courage pour faire face à ce qui l'attend désormais. Typiquement le genre de série qui aurait méritée d'avoir la sortie des deux premiers volumes en simultanée. J'ai refermé ce tome sans trop vraiment savoir vers quoi allait tendre le récit, même si on peut essayer de deviner quelques trucs, ça reste assez flou. La faute notamment à un rythme en dent de scie, qui laisse clairement le lecteur sur sa fin après ses premiers chapitres. Ce n'est pas mauvais, l'histoire est même assez prenante, proposant une histoire à la croisée des genres et qui a le mérite d'être originale. Le personnage d'Aoba est un peu trop caricaturale à mon gout, mais ça n'a pas trop impacté ma lecture, contrairement à la gestion du rythme qui fait que je suis ressorti de la sans trop savoir si j'allais continuer ou non. On retrouve des éléments de divers contes, dans un univers qui risque d'être assez impitoyable et c'est justement l'un des éléments qui fait qu'on est vraiment intrigué, seulement, peu de réponses sont apportées dans ce premier tome et on va devoir patienter pour vraiment savoir dans quoi nous mettons les pieds. Visuellement j'ai trouvé le trait d'INA vraiment plaisant à suivre, on retrouve un côté enfantins assez déroutant puisqu'il dénote pas mal avec le côté sombre que peu dégager l'histoire par moment. Globalement, j'ai été vraiment piqué par ce tome, ça peut devenir vraiment sympa si bien géré.
Loin d'être mauvais, ce premier volume de "Fairy Tale Battle Royale" manque de rythme pour vraiment me transporter. L'histoire met un temps fou à ce décanter et prendre forme, si bien qu'une fois refermé, on a du mal encore à savoir vers quoi va tendre le récit. C'est dommage car je pense que c'est un frein pour ceux qui ont de petites bourses et qui n'ont pas forcément moyen d'attendre trois ou quatre tomes avant de savoir si oui ou non la série en vaut la peine. L'histoire est intrigante et on devine quelques bonnes possibilités d'évolutions, il faudra attendre le second opus pour en être certain.
"Our dining table" OS, de Ori MITA, chez Taifu Comics.
Voilà la petite dose yaoi, avec cette fois-ci le one-shot "Our dining table" d'Ori MITA qui l'on découvre pour la première fois en France. C'est d'ailleurs le one-shot le plus récent de l'autrice qui en compte quelques un à son actif. Celui-ci nous narre l'histoire de Yukata, un jeune homme assez introverti, pour qui la vie changera le jour où il rencontrera le petit Minoru et son frère Tane. A l'opposé de lui, les deux frères sont plutôt sociable, peut-être est-ce le remède dont avait besoin Yukata ?! C'est le premier yaoi que j'ai lu, où je n'avais pas l'impression d'en lire un et où je me suis dit que finalement l'histoire d'amour étant vraiment secondaire et que si elle n'avait pas été là j'aurais tout autant apprécié le récit. Phénomène sociétal mondial, mais qui touche beaucoup le Japon, on découvre un personne extrêmement introvertie et pour qui la vie se résume à un quotidien très routinier et répétitif. Yukata, de par son passé vit en véritable loup solitaire, osant à peine adresser la parole à ses collègues de boulot, n'ayant pas d'amis et évitant autant que possible sa famille. On le sait, de plus en plus de personne deviennent comme ça, c'est d'autant plus vrai depuis qu'internet est en place et coupe littéralement des personnes de la vraie vie. Un sujet que je trouve très intéressant et même s'il ne prend pas la même forme ici, reste très semblable sur le fond. "March comes in like a lion" (chez Kana) est d'ailleurs dans la même veine et traite du même genre de problème (d'une façon différente cela dit). J'ai trouvé que c'était traité ici avec beaucoup de justesse par l'autrice, qui finalement propose une petite thérapie avec la venue de l'innocent Minoru et de son grand frère Tane. L'arrivée des deux frères vient vraiment mettre un coup de boost à la vie de Yukata, qui retrouve petit à petit gout à la vie en société et aux plaisirs que cela peut apporter. Le titre prend d'ailleurs toute son importance en fin de lecture, le repas en famille/amis/collègues, quoi de mieux niveau convivialité ?! Le passé de Yukata, le démontre, c'est un vrai liant social qui a une vraie importance dans la vie de chacun. J'ai trouvé le message assez sympathique, pas lourd, juste, touchant et bien exécuté. Visuellement MITA fait du très bon travail, elle parvient a retranscrire à merveille, émotions et convivialité de ses planches, permettant de délivrer encore mieux son message.
Plutôt agréable, un petit one-shot frais, qui fait passer l'histoire d'amour au second plan et traite de problème assez récurrent par les temps qui courent. Le trait de MITA met bien en valeur son histoire, on retrouve des planches qui retranscrivent vraiment bien les émotions de ses personnages, ça dégage vraiment de la chaleur, de la convivialité, j'ai vraiment aimé cette petite histoire et passé un bon moment de lecture avec "Our dining table".
"Fairy Tail" Vol.61 à 63 (FIN), de Hiro MASHIMA, chez Pika.
L'heure est grave, française, français, "Fairy Tail" la locomotive des éditions Pika, l'oeuvre phare de Hiro MASHIMA, l'un des piliers shonen du manga tire sa révérence avec son soixante-troisième volume ! J'en avait gardé un peu sous le coude, j'ai donc enchaîné les trois derniers volumes d'un traite, pour mieux appréhender la conclusion de la série et vous savez quoi ?! Cette conclusion m'a rappelé très exactement les bons et les mauvais côtés inhérents à la série de MASHIMA. On imagine bien qu'avec une soixantaine de volume, on connait des hauts et de bas, j'avais même mis la série en stand-by à une époque, lassé par les mauvais côtés, je ne voyais plus que ça et très honnêtement je ne prenais plus de plaisir à lire celle-ci. Fort heureusement ce hiatus m'a permis d'apprendre à apprécier à nouveau la série, bien que les derniers volumes ont fait resurgir plusieurs points négatifs. Le fan-service, on va dire que je m'y suis habitué, c'est devenue l'un des piliers graphiques du mangaka, si je n'en raffole pas, j'ai appris à faire avec. En revanche, il a démontré à nouveau qu'il était incapable de faire mourir dignement X ou Y personnage et ça par contre c'est un point qui m'exaspère vraiment. Je ne comprend pas comment un auteur qui trouve le courage de faire mourir un personnage important avec tout ce que cela implique émotionnellement, peut tout gâcher en offrant une résurrection sortie de nul part. TORIYAMA était le spécialiste dans ce genre et c'est encore aujourd'hui l'un des éléments qui fait que malgré tout les points positifs de "Dragon Ball", je ne classe jamais la série comme quelque chose d'aboutit. MASHIMA, c'est exactement le même soucis, à force l'impact est inexistant sur le lecteur, puisqu'on sait qu'avec une pirouette le personnage reviendra. Autre point qui m'a gonflé, l'état d'esprit du héros qui change d'était d'esprit un peu comme ça l'arrange. A plusieurs reprise et encore dans ses derniers volumes, l'auteur nous fait comprendre que Natsu s'en fiche du reste du monde, que seule la guilde compte à ses yeux. OK, niveau modèle héroïque on repassera, c'est d'autant plus rageant que sur cette bataille finale, c'est à l'échelle mondiale que tout a lieu. Le nombre de mort est ouf, mais ce qui marque les membres de Fairy Tail, c'est qu'ils vont devoir reconstruire une énième fois leurs QG... Alors peut-être que niveau amitié ça démontre de belle chose, mais au-delà, je trouve que c'est assez creux, là ou d'autres comme "One Piece", "Naruto" et autre, s'occupent certes de la sphère qui entourent le héros, mais s'inquiète aussi à une échelle plus importante. J'ai aussi trouvé que l'auteur n'arrivait pas à vraiment décrocher, n'offrant finalement pas une conclusion au récit, plutôt une fin de "partie" qu'il pourra reprendre si l'envie lui prend. Même si je tape beaucoup sur la récit, il y a tout de même des bonnes choses, notamment des bonnes scènes d'actions, une bonne gestion du rythme, des personnages vraiment attachants et décalés et finalement dans son ensemble une grande aventure qui aura permis à la série de s'installer dans le haut du classements des séries les plus vendues en France.
La fin d'une grande épopée clairement, avec ses bons et ses mauvais côtés "Fairy Tail", aura su séduire un nombre important de lecteurs. Son histoire, ses personnages, ses grandes aventures, ses moments de bravoures, ses combats épiques, son fan-service, ses faux-virements de situations, les morts/résurrections, la fausse morale, autant d’éléments qui auront séduit ou non tout du long. J'aurais toujours un préférence pour "Rave", mais il est clair que c'est "Fairy Tail" le travail le plus aboutit de MASHIMA et c'est la série qui l'aura propulsé comme un auteur shonen phare !
"4 life" Vol.1, de Antoine DOLE & VINHNYU, chez Glénat.
Dernier global manga des éditions Glénat, je vous présente "4 life", un diptyque d'Antoine DOLE et VINHNYU, des auteurs français que je découvre aux travers de ce premier opus. On nous propose de suivre un groupe de quatre filles, qui après un accident de bus, se retrouvent avec de mystérieux pouvoirs en rapport avec les costumes de cosplay qu'elles avaient au moment de l'incident. Elles seront rapidement amenées à devoir s'en servir puisqu'une mystérieuse entité les attaque ! En ce moment, les pitch qui m'attirent, s'avèrent moins passionnant que prévu, c'est une règle à laquelle n'échappe pas vraiment "4 life" qui malgré une idée de départ pas dégueulasse du tout, est plutôt mal exploité et n'a pas réussi à me séduire sur ce premier volume. Difficile de dire ce qui ne m'a pas convaincu, c'est plutôt l'ensemble qui peine un peu à prendre et à me convaincre. Pourtant la série démarre de façon plutôt correcte, présentation des personnages, des personnalités différents, pour tout les goûts, l'occasion d'au moins pouvoir s'identifier à l'une ou l'autre des héroïnes. J'ai aussi trouvé l'idée des pouvoirs en rapport avec la tenue de cosplay vraiment bien vu et originale, me semble que je n'avais pas encore vu ça sur une autre série. Pour le reste, l'arrivée de l'entité maléfique et des distorsions au sein du groupe, font que j'ai eu plus de mal à accrocher à la suite. Peut-être que le second opus apportera les bonnes réponses, sur ce seul premier opus, je trouve qu'on va un peu dans tout les sens sans finalement trop savoir où l'on va. Les personnages commencent à avoir des comportements incohérents, on avance soit trop vite, soit pas assez, j'ai trouvé que la seconde partie du récit manquait un peu de liant et qu'on perdait du coup en efficacité alors que l'action était en marche. Pour le reste, j'ai trouvé l'approche pas mal, assez seinen, les auteurs n'hésitant pas à être rude, voir mettre un peu de nudité, s'inscrivant dans le récit sans déranger. Visuellement, c'est une découverte, j'aime beaucoup ce que propose VINHNYU, un trait vraiment efficace qui me fait penser un peu au début de Kei SANBE ("Erased" chez Ki-oon). Le chara-design est agréable à l'oeil, le découpage est bien agencé, c'est efficace tout du long de la lecture, graphiquement j'ai vraiment trouvé ça efficace.
Clairement pas évident de prédire ce que donnera "4 life" sur son ensemble. L'idée de départ est vraiment intéressante, les personnages accrocheurs, ça devient en revanche plus compliqué sur le long terme avec une développement d'histoire que j'ai trouvé un poil maladroit. Visuellement en revanche, j'ai vraiment bien aimé ce que proposait VINHNYU. Je serais au rendez-vous pour la conclusion, en espérant que ça soit bien goupillé.
"Our Summer Love" OS, de Takeru FURUMOTO, chez Delcourt/Tonkam.
On termine avec la sortie improbable de "Our Summer Love" chez Delcourt/Tonkam. J'ai du mal à croire que c'est le même éditeur qui nous sort ce chouette one-shot...et des bouses infâmes comme "Dead Tube" ou "No Control" (dont je n'ai pas proposé d'article pour ne pas être trop virulent, mais clairement c'est de bonnes grosses daubes). Bref, ce n'est pas le sujet, je m'égare, nous voici avec one-shot dont la couverture m'avait laissé dubitatif, à la fois belle, mais contenant déjà du fan service, j'étais du coup assez partagé sur ce qu'allait me proposer l'auteur avec son récit. Naoto revient sur son île natale qu'il a quitté suite au décès de la fille dont il était amoureux. Un séjour qui sera riche en émotion, troublant, mais qui permettra peut-être au jeune homme d'en finir avec les fantômes de son passé. Une histoire qui est prometteuse, encore plus quand elle apporte sa petite touche de fantastique avec l'apparition du fantôme de la défunte. Forcément pour Naoto, ce retour aux sources est une grosse épreuves, l'occasion pour celui de tirer au claire certaines choses. La narration connait un bon développement, le rythme est agréable, on ne s'ennuie pas, plus on avance plus on découvre les personnages, ainsi que leurs passés. Les trois personnages sont bien travaillés d'ailleurs, on voit que FURUMOTO apporte beaucoup de soin au background de ses perso, un vrai plus sur ce genre d'histoire vu que tout est bien ficelé. On aborde pas mal de thème intéressant et j'ai vraiment apprécié le traitement que proposais le mangaka sur ça, c'est fait avec pas mal de justesse. J'ai trouvé un peu dommage les quelques passages de fan-service, qui sont assez inutiles et surtout inapproprié au vu du récit. Visuellement, c'est très plaisant, je suis assez fan de ce genre de décors, paysages qui font un peu rêver, d'autant que l'auteur parvient vraiment à en tirer le meilleur et nous proposer de bien belle planches.
Lecture estivale vraiment prenante et troublante ! "Our Summer Love", un récit touchant, qui bien qu'un peu étrange par moment, permet vraiment de passer un bon moment de lecture. L'histoire est touchante, les personnages intéressants, la narration très bonne et visuellement c'est vraiment joli. Je valide, si vous cherchez quelque chose à vous mettre sous la dent au bord de la piscine sur votre transat !