Les lectures mangas de la semaine S08E17

Hello, tout le monde ("Salut, tout seul" #VieilleVanne), bon cette semaine j'ai trois nouvelles séries sur le banc d'essai, dont la première que sera probablement l'un des lancements majeurs des éditions Glénat en 2018. Pour le reste, j'ai du rattrapage, mais aussi une fin et pas des moindres !

"Dr. Stone" Vol.1, de Riichiro INAGAKI & BOICHI, chez Glénat.

Lancement en grande pompe, kit presse qui déchire (voir photos sur les réseaux sociaux #Pouloulou), noms d'auteurs ronflant et connu du grand public, "Dr.Stone" débarque en France via les éditions Glénat. S'agit-il du hit shonen annoncé ? Très sincèrement, je n'étais ni emballé, par l'annonce de la série sur le sol français, cela pour plusieurs raisons. La principale étant les auteurs en charge du titre qui individuellement sont irréprochable, mais dont j'avais de grosses réserves sur les capacités à travailler ensemble sur ce shonen. Les raisons n'étaient pas les même, concernant INAGAKI, il s'agit de faire la bascule d'un manga sportif "Eyeshield 21" à un manga d'aventure pure. Partant de là, nous sommes loin de l'effet linéaire que peut avoir un shonen sportif, ici, l'histoire ce devra d'être construite et d'avoir une trame solide capable de s'étaler sur plusieurs volumes sans ennuyer le lecteur et avoir justement ce côté linéaire qui sera fort déplaisant sur le genre. Pour BOICHI mes craintes étaient autres, il s'agissait plutôt de voir si l'auteur était capable de s'adapter à un shonen, destiné à un public plus jeune que ses précédentes séries (Sanctum, Sun-Ken Rock, Wallman...) qui au-delà de leur qualités, étaient des vrais nids à fan-service. Autant dire, que la partie était loin d'être gagné pour ce premier volume ! Quid après lecture ?! Ma foi, c'est loin de la catastrophe (lol) à laquelle je m'attendais, bon tout d'abord restons sur les graphismes de l'ami BOICHI qui réussi bien à adapter son style à la série. On retrouve donc la patte graphique de l'auteur, toujours un travail d’orfèvre au niveau des détails, que ce soit sur les décors, les personnages où tout bêtement le découpage de ses planches. Ce dernier passe sans difficultés de cases sérieuses à des beaucoup plus légère, avec la talent qu'on lui connait pour faire ressortir les émotions de ses personnages. Bien évidemment, un point fan-service s'imposait, j'ai été agréablement surpris de ne pas en voir et ça, ça fait vraiment plaisir ! Côté scénario, même si INAGAKI tâtonne un peu pour donner forme à son récit, ces premiers chapitres s'avère assez prenant et suffisamment punchy pour ne pas s'ennuyer et tenir tout du long (notamment grâce à la cadence soutenu du récit). Le lecteur est loin d'avoir toutes les réponses à ses questions (notamment sur la fameuse catastrophe), mais une direction est déjà donné au récit et c'est déjà beaucoup pour un premier volume. Les personnages sont caricaturaux, ça ne fait pas débat, mais je trouve qu'on s'y attache assez rapidement, il faut dire que l'humour et les cabotinages aident pas mal à ce niveau. Pour l'ensemble, on reste sur un récit d'aventures, de survit, c'est bien mené, parfois instructif (même si ce n'est pas le but premier) et un débat de fond s'installe aussi par ailleurs sur la société actuelle et la civilisation dans son ensemble. Côté édition, Glénat offre un volume standard, noté qu'un premier tirage collector a été fait pour l'occasion, proposant une couverture avec un effet miroir comme pour ceux de "One Piece", gadget, mais sympa tout de même. 

Sincèrement je n'étais pas du tout rassuré sur ce que pouvait apporter "Dr.Stone", ni la combinaison de ses deux auteurs. Je trouve que l'un comme l'autre s'en sortent plutôt bien avec un premier tome qui pose les bases et annonciateur d'une grande aventure drôle, percutante et étonnante. Je demande à voir la suite !

 

"Noragami" Vol.13 à 18, de ADACHITOKA, chez Pika.

La série étant mise en hiatus par l'auteure pour des raisons de santé, je me suis dit que c'était peut-être le moment d'écouler mon stock de retard sur "Noragami", série que j'estime beaucoup et donc je trouve la mangaka très talentueuse. Six volumes, inutile de vous dire que c'était une vraie régalade d'autant plus qu'ADACHITOKA semble décider à mettre un coup d'accélérateur à son histoire. La trame de fond est désormais (quasiment) totalement dévoilée et si la série reprend, nous ne devrions pas être bien loin de la conclusion de cet arc narratif (si tant est qu'il y en a un autre de prévu). Le père de Yato ce montre près à tout pour que son fils revienne à ses côtés, faisant fi des dommages collatéraux, il s'attaque avec plus où moins de violence aux proches de Yato, ce qui provoque un effet boule de neige aboutissant à la situation du dix-huitième tome et qui s'achève sur un cliffhanger juste insoutenable. L'histoire est toujours imbriquée avec pas mal de justesse, c'est très cohérent dans le développement, l'auteur alternant quelques moments tranches de vie entre deux orages et revenant à l'action dès qu'il le faut. Du côté des personnages le constat est le même, la mécanique est bien huilée, aucun n'est mis à l'écart et la caractérisation est toujours suffisamment efficace. Le seul petit couac d'après moi, les réactions de Yato qui son à mon sens un peu trop molles vu la situation. Alors, la situation du personnage est particulière face à son père, pour autant je trouve qu'il manque vraiment de réaction "couillue" et passe plutôt son temps à pleurnicher pendant un peu moment. Certes les derniers volumes changent la donne, mais tout de même. Graphiquement, c'est à l'image des couvertures, toujours aussi sublime, l'auteure ce donne du mal sur ses planches et on le ressent lors de la lecture. Il n'y a qu'à voir la bataille des derniers opus pour ce rendre compte de ça, c'est détaillé avec soin, imprégnant beaucoup de caractère et d'émotions dans ses planches.

Une série toujours aussi efficace malgré le temps qui passe. La mangaka est partie sur une trame qu'elle ne lâche pas, je ne sais pas si la fin est pour bientôt, en tout cas, l'avancée est très régulière et essai de ne pas ce perdre en cours de route. Un manga qui rassemble beaucoup de qualités, de beaux graphismes, une caractérisation au top, du fantastique, de l'humour, de la tranche de vie, des combats épiques et les traditionnelles bonnes valeurs shonen à transmises. 

 

"Gunmm" Vol.9 (FIN), de Yukito KISHIRO, chez Glénat.

Clap de fin pour cette réédition du classique qu'est "Gunnm" ! Dans la foulée, l'éditeur à annoncé une réédition pour sa suite "Gunnm : Last Order" (pour mai), ainsi que le one-shot "Gunnm : Others Stories" (pour juin) de quoi ravir les fans de l’androïde. A noter que pour ceux qui n'auraient pas encore succomber l'éditeur sortira un juin prochain un coffret intégral de la saga comprenant les neuf tomes, voilà pour le point éditions. Concernant ce dernier volume, j'avoue que la fin ne m'a jamais vraiment marqué, comparé à d'autres passages de la séries comme ses débuts de "nettoyeuse", le rollerball, ou encore ses affrontements contre Zapan par exemple. La fin est plus standard, même si s'inscrivant totalement dans la continuité et offrant un excellent final, mais pour moi ce n'est pas le plus marquant, puisque revenant à un final plus basique dirais-je. L'un des passages marquants est évidemment la mise en lumière du passé de Gally/Yoko, qui permettra évidemment par la suite d’agrandir l'univers de la série, mais aussi d'éclairer enfin le lecteur sur l'univers dans lequel il évolue depuis maintenant neuf volumes. En effet, même si nous avions eus droit à quelques bribes d'explications au fil de la lecture, ce dernier éclaircissement fait enfin la lumière sur la terre, la décharge, Zalem etc... Un point qui est le bienvenue et qui je trouve permet aussi de renforcer la cohérence du titre et son rang de classique puisqu'on constate que rien n'est laissé au hasard. On pourrait par ailleurs penser que le dernier opus ce finirait dans un bain de sang, avec un gros combat épique qui resterait mémorable, ce n'est pas tant le cas. Evidemment que l'on retrouve un peu d'action, pour autant le seul combat auquel l'on assiste finalement c'est celui contre Zalem que Gally remporte au prix de sa vie, mais sans effusion de sang (en gros). Le message ce veut pacifique, tolérant et empreint d'espoir. Les personnages secondaires ne sont pas oubliés pour autant, chacun ayant le droit de passer une tête, offrant un vrai final à la série. 

Une réédition qui était la bienvenue après toutes ces années. "Gunnm" est et restera un monument du manga, mais probablement bien plus. Une quête identitaire dans une ambiance cyberpunk comme on n'en fait plus, de l'action à l'ancienne, mais aussi de la réflexion, de l'humour et beaucoup d'émotion ce dégage de cette série qui est de plus servit par de très beaux graphismes ! Rendez-vous en mai pour la suite !

 

"Voyage au centre de la terre" Vol.3, de Norihiko KURAZONO & Jules VERNE, chez Pika.

Avant-dernier volume de la série, j'ai mis du temps à lire ce troisième opus par ailleurs, car plus nous avançons dans la lecture, plus j'ai l'impression que la manga ne rend pas aussi bien que le roman. Je trouve que c'est une approche intéressante et somme toute assez proche de l'original, pourtant certains passages ne résonnent pas en moi comme ce fût le cas du roman de VERNE. Ce tome fait la part belle à la "traversée" en radeau, un moment sous tension qui je trouve ne parvient pas à retransmettre les émotions des personnages autant qu'il le faudrait. Attention, je ne dis pas que c'est mauvais, je pense simplement que cette adaptation doit être prise très en marge du roman et plutôt servir de passerelle pour le lecteur dans un sens où dans l'autre. Que ce soit pour découvrir le roman de VERNE, ou pour s'initier aux mangas justement par son biais, dans cette configuration oui c'est efficace. Pour un lecteur chevronné, je pense que l'on manque de profondeur concernant le récit de base et que l'aventure s'avère trop courte et survolée pour un habitué des mangas. KURAZONO étant touche à tout, j'attendais un peu plus sur un seinen, la mission n'est finalement accomplie qu'à moitié à mon sens. J'attendais plus de cette transposition, alors certes il ne faut pas trop dénaturé le matos de base, pour autant rien n'empêche d'y mettre sa touche et je trouve que ce n'est pas criant durant la lecture malheureusement. 

Je maintiens qu'il s'agit d'un excellent moyen transitoire pour aller d'un genre à l'autre. Rien que pour cela, je trouve que ça mérite le coup d'oeil si ça permet à un public non-manga d'y venir et inversement au lectorat manga de ce tourner vers la littérature. C'est plutôt dans l'exécution et dans le détail que cette courte série pêche un peu.

 

"Tokyo Ghoul RE" Vol.6 à 10, de Sui ISHIDA, chez Glénat.

C'était l'un des autres chantier que je m'étais mis en tête de boucler dernièrement, la remontada sur "Tokyo Ghoul RE" que j'avais laissé filer tranquillement jusqu'à avoir pas moins de cinq volumes à déguster d'une traite. Peut-être l'un des univers "récent" les plus marquants, la série aura rapidement fait son trou et sa suite même si différente s'inscrit dans la même logique et poursuit sur cette dynamique. On sait déjà que la série est dans son arc final au Japon (après la longueur reste à définir, même si je doute que nous passions la vingtaine), en France nous n'en sommes pas là, puisque l'intrigue est encore assez brouillonne. Cela étant, cette rafale de cinq opus remet les choses en place, l'intrigue prend forme, les masques tombent et je pense que l'on devine enfin en gros où veut en venir ISHIDA. Alors clairement, la série est bavarde, nettement plus que la première je trouve, beaucoup de blabla, pas toujours utile, rendant même la lecture lourde par moment je me rappel pas avoir pris autant de temps sur un tome depuis "Bakuman" (chez Kana), c'est dire. Quoi qu'il en soit, cela fait partie dorénavant du style de l'auteur et majoritairement ça reste tout de même pertinent et là dans le but de servir le récit. Je pars du principe qu'au vu de mon retard sur la série, je ne spoilerais personne sur les lignes suivantes, alors qu'il avait perdu la mémoire, il ne fallait pas grand chose pour assister à la renaissance de Ken Kaneki, c'est désormais chose faite, la place qu'il occupe maintenant dans le récit est toute indiqué, il sera chargé de faire la médiation entre les humains et les ghouls et visiblement la tâche est loin d'être facile. D'anciens ennemis deviennent amis, des amis deviennent ennemis, c'est aussi l'un des points forts de la série, la capacité du mangaka à jongler avec ses personnages, sans pour autant que cela soit trop incohérent. Même si parfois les collaborations sont compliquées, je trouve que cela apporte de la tension au récit justement, entre inimitiés et amitiés justement l'occasion de voir des associations improbables et parfois très riches en émotions. L'ensemble est assez bien mené, cela allait de soit que Ken recouvrerait la mémoire tôt ou tard, c'est fait d'une façon assez basique, rien de choquant dans un sens comme dans l'autre. Plusieurs personnages disparaissent aussi durant ces quelques chapitres, est-ce qu'on aurait pas trop de personnage actif dans cette série ? Entre les anciens de la première série et les nouveaux de la seconde, j'avoue avoir quelques difficultés de temps à autre pour restituer X ou Y, je ne suis donc pas contre faire un petit ménage de temps en temps (c'est tout de même l'une des rares séries en activité à proposer encore une présentation des personnages en début de tome c'est dire). Dernier point, je trouve que graphiquement, si le trait du mangaka est plus aboutit et plus fort, je trouve en revanche que l'on a perdu en lisibilité dès qu'on entre dans des phases d'actions. Qu'est-ce que ça manque de lisibilité sur ce plan là, difficile de vraiment déceler avec exactitude ce qui à lieu sous nos yeux.  

Tout ne coule peut-être pas de source dans "Tokyo Ghoul RE", pour autant la série à son charme et fait partie des mangas marquants de ces dernières années. ISHIDA maintient un niveau plus qu'honorable à chaque nouveau tome et cela même si ce n'est pas exempt de tout reproches. Hâte de lire la suite !

 

"Seraph of the end" Vol.1 à 3, de Yamato YAMAMOTO & Takaya KAGAMI, chez Kana.

J'avais loupé le coche à l'époque de ses débuts, mais Kana malins comme ils sont, ont eus la bonne idée de proposer un pack "2 achetés 1 gratuit" sur quelques séries, dont "Seraph of the end", l'occasion pour moi de m'y mettre. Connu pour son travail sur "Kure-Nai" (chez Kazé), le mangaka ce lance dans l'adaptation d'un light novel éponyme et la tâche ne sera pas aisée. Une série qui mélange beaucoup d’éléments et c'était d'ailleurs ce qui m'avait fait passer mon chemin la première fois, entre des vampires, un virus, des démons (et anges ?!), j'avais l'impression que le cocktail ne prendra pas car pas forcément compatible entre eux. Donc un virus débarque, fauche une bonne partie de l'humanité, seul espoir vivre dans des cités-souterraines et être à la botte des vampires. Des années plus tard, Yuichiro parvient à regagner la surface aux pris du sacrifices de nombre de ses amis et ce qu'il découvre à la surface changera sa vie. En effet, la résistance s'est organisé pour faire face aux vampires et autres démons, la soif de vengeance d'Yuichiro étant, il décide de s'enrôler et d'exterminer les vampires. Dans son ensemble, j'avoue avoir été plutôt charmé par la série, puisque j'ai décidé de poursuivre, de nombreuses qualités sont à créditer sur la série, c'est pourquoi je vais démarrer par la seule chose qui m'a déplus et dont je parlais un peu plus haut. La mixité c'est bien, mais mélanger trop de choses, j'ai un peu du mal par moment quand je vois qu'on parle d'un virus, puis de vampires, puis de démons, voir d'anges...il y a je trouve un peu trop d’éléments différents. Alors, peut-être que par la suite les auteurs apporteront (probablement) des explications sur le pourquoi du comment, mais en l'état, j'ai un peu l'impression qu'on mélange trop de choses. C'est mon seul et unique reproche sur la série à vrai dire, puisque pour le reste, l'univers est cohérents, les bases sont bien posé et des explication sont souvent données en bonus (ce que j'apprécie beaucoup). Les personnages, un peu caricaturaux par moment, mais dans l'ensemble ils sont efficaces, le groupe ce forme assez rapidement, chacun avec ses spécificités et son passé, de même du côté des vampires, même si cela reste assez concis pour l'instant. On retrouve en sujet la famille, l'amitié et je pense que la dualité (homme/démons) sera grandement mise en avant la suite, des thèmes classiques, mais qui font toujours mouches quand les codes sont bien appliqués comme ici. Non vraiment, dans son ensemble la narration est efficace est fluide. Graphiquement, j'aime beaucoup le trait de l'auteur déjà parce qu'il propose toujours des personnages très classe, que l'on distingue au premier regard, mais aussi et surtout parce qu'il est assez minutieux dans son boulot, décors détaillés, grosse présence lors des combats pour les rendre vivants et dans l'ensemble malgré des planches riches, cela ne donne jamais une impression de surchargés ses cases. On notera aussi le boulot effectué sur les expressions et la transmission de celles-ci aux lecteurs. 

Très bonne surprise, bien que découverte tardivement, mieux vaut tard que jamais comme disait l'autre. Malgré une abondance d'éléments, la série parvient à tirer son épingle du jeu notamment grâce à un univers détaillés, des personnages charismatiques et attachants, mais aussi et surtout des graphismes très agréables à l’œil !

 

"Let's be a family" OS, de Tomo KURAHASHI, chez Taifu Comics

On termine avec une petit one-shot, yaoi de surcroît "Let's be a family" signe son retour sur le territoire français ! Perso, vous le savez je ne suis pas un grand expert du genre (mais je vais le devenir step by step), aussi c'est la première fois que je test cette auteure. L'histoire est la suivante, nous suivons un couple homosexuel, qui par un concours de circonstances ce retrouve à devoir s'occuper du bébé d'une amie. Le moment est venu pour le couple de découvrir le rôle de père, mais aussi et surtout la vie de famille. Je le sentais bien ce petit one-shot, la couverture, le pitch, les graphismes, non, sérieux, ça sentais la bonne pioche et je vous confirme que c'est le cas. Bon déjà, tout d'abord les thématiques abordées sont vraiment dans l'air du temps et surtout traités de façon efficace. Après réflexion j'en suis même venu à regretter de ne pas avoir une sérialisation sur cette série car je pense qu'on pouvait abordé la parentalité homosexuelle, l'adoption, le point de vu de l'enfant (quand même important je trouve et dont on ne parle pas suffisamment), mais aussi la mono-parentalité, l'abandon etc... Non pas sur 50 tomes, mais trois ou quatre ça aurait vraiment pu être sympa je pense car le filon est riche. Quoi qu'il en soit l'auteure à vraiment bien cerner le problème et même si par moment c'est un peu adoucit, elle retranscrit avec beaucoup de minutie et de soin pour coller au mieux à la réalité. Les deux personnages principaux sont attachant, chacun dans son genre, la petite est une vraie boule de douceur et même la maman est un personnage intéressant (que j'aurais bien aimé voir plus). "Let's be a family" fait son truc sans faire de vague et je trouve que par moment, le titre est même plus méritant que d'autres dont je vois (trop) souvent mis en avant. On assiste vraiment à la naissance d'une famille, on retrouve aussi beaucoup d'humour, de phase de vie, de bons et de mauvais moment naturellement et comme nous sommes dans un yaoi quelques scènes de sexes. Graphiquement j'aime beaucoup ce que compose la mangaka, le chara design est très beau, la petite encore une fois une mignonnerie sans nom et je trouve certaines planches vraiment très très complètes et belles. Le genre de titre de qualité que j'aimerais voir plus !

J'ai littéralement craqué pour ce one-shot que je trouve tout en mignonnerie, vrai, bourré d'humour et aborder un sujet ô combien important par les temps qui courent. C'est retranscrit avec beaucoup de justesse, le couple est vraiment touchant et la petite fille tout autant. Non, vraiment, une excellente découverte que je recommande fortement, comme quoi sans trop en faire on peut passer de jolis messages ! Je crois que c'est l'un des meilleurs yaoi que j'ai eu l'occasion de lire (ok ma liste n'est pas grande mais quand même tenez en compte les gens) ?!

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