Les lectures Mangas de la semaine S07E49
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Grosse semaine une fois de plus, je ne baisse pas le pied même à l'approche des fêtes de noël, je lirais jusqu'à ma mort !!! Sinon, semaine à la cool puisque je termine deux séries et que je débute (et termine) un autre aussi dans la foulée ! Un petit coup d'oeil non ?!
"Soul Keeper" Vol.8 (FIN), de Tsutomu TAKAHASHI, chez Panini.
Il est certain que "Soul Keeper" aura jouit d'un retour critique très positif, je crois n'avoir lu aucune critique négative sur le titre (en même temps qui oserait), pour autant je ne sais pas si la série aura bénéficié du même succès au niveau de vente. Un peu dommage car j'aimerais vraiment que cela encourage Panini à relancer la série "Sidooh" (du même auteur) dont on n'a pas eu de nouveau volume depuis bien 3 ou 4 ans et dont il reste une dizaine de tome à éditer. Cela étant c'est un autre problème et aux dernières nouvelles, l'éditeur n'a toujours aucun éléments à communiquer à se sujet. Sinon, bha c'est le clap de fin pour "Soul Keeper", une série sur laquelle j'ai failli faire l'impasse, justement car éditée par Panini et vu le sort de "Sidooh", j'avais un peu peur de voir la série tomber aux oubliettes rapidement. Ce huitième vient conclure un seinen d'un autre niveau, d'un autre monde, d'une autre catégorie et TAKAHASHI vient ce rappeler à nous l'air de rien, genre "Hey, moi aussi je casse des bouches les gars !!". Non, sérieusement c'est un mangaka qui l'on zappe facilement parce qu'au final il est assez peu présent en France, mais je trouve que chacune de ses séries a une aura particulière et il le prouve encore une fois (s'il était besoin) avec "Soul Keeper". Le récit touche certes au surnaturel, mais c'est aussi une histoire très engagée notamment sur le côté politico-écologique. C'est peut-être ce qui prend d'ailleurs le plus le pas dans l'histoire, la tentative de redressement, de prise de conscience du Japon par son premier ministre dans l'espoir de laisser un avenir meilleur pour nos enfants. Honnêtement le récit est bien foutu, car s'il aborde des sujets plutôt graves, le côté fantastique vient toujours s'y mêler et permet de ne pas avoir une lecture trop lourde justement. Je trouve que c'est vraiment habile de sa part, car un titre basé uniquement sur la politique et l'écologie n'aurait clairement pas touché le même lectorat. Ici, le fait d'incorporer aussi cet lutte entre bien et mal au travers de Riyon et Kubo, apporte une certaine touche de légèreté, mais dans le sens, un prétexte pour se pencher sur le récit et alléger ce dernier en proposant aussi un autre niveau de lecture. C'est d'ailleurs vraiment complet puisque le récit permet de suivre un combat psychologique, mais aussi spirituel, voir même physique en certains points.Ce dernier opus lance indubitablement le dernier "assaut", une possible rédemption, une mission accomplie, une mort triomphale ?! En tout cas un final de toute beauté et qui termine avec brio cette série qui aura été mené tambour battant du début à la fin !
Il fallait le faire mélanger, politique, écologie, spiritisme, mysticisme, mais aussi drame familiale et fantastique. C'est pourtant ce que parvient à faire avec beaucoup de réussite Tsutomu TAKAHASHI avec "Soul Keeper", un message d'espoir, un message de courage, une leçon de vie, bref du grand art !
PS : Panini s'il vous plait un effort pour "Sidooh", on prend même des tomes doubles !!!
"Berserk : Guidebook", OS, de Kentaro MIURA, chez Glénat.
Comme quoi Glénat ce n'a pas uniquement d'yeux pour "One Piece", non, cette fin d'année voir venir un ouvrage assez inattendu puisqu'il s'agit du guidebook de "Berserk" !! Seinen ultime venant montrer que la fantasy et même dark-fantasy, étaient loin d'avoir rendu leur dernier souffle. A titre perso, je l'ai déjà dit, ce genre d'ouvrage s'adresse à un lectorat de niche à savoir les inconditionnels d'une série et qui veulent vraiment tout avoir et tout savoir. Ce nouveau guidebook ne déroge pas à la règle, on retrouve les même éléments que dans d'autres, fiches des personnages, retour sur certains passages, des croquis etc. Le plus sympa restant la grosse interview de l'auteur (qu'on entend pas beaucoup il faut dire), mais aussi une présentation de son atelier (et de ses ouvrages références). Pour le coup on apprend quelque truc sympatoche, c'est instructif, mais un chouilla trop court rapport (même pas 1/4 du tome).
Je voulais tout de même vous en parlez, mais il n'y a pas des masses de chose à dire sur un guidebook comme bien souvent. Les fans de "Berserk" seront comblés, on saluera l'initiative de Glénat de ne proposer ce genre d'ouvrage pour des séries autres que "One Piece". L'occasion d'apprendre deux, trois trucs sur MIURA et sa façon d'aborder son histoire et de la construire, c'est toujours ça de pris.
"Red Dragon" Vol.2, de Masahiro IKENO, chez Glénat.
Alors que la série s'est seulement lancée chez nous, voilà qu'elle prend fin au Japon, au final on devrait être sur un total de cinq tomes. Autant dire que ce second opus est déjà essentiel puisqu'il nous mène vers la mi-chemin. Un tome que j'ai trouvé un peu en dessous du premier, je trouve toujours les même qualités que sur le démarrage, mais l'insertion d'une trop grandes quantités de nouveaux personnages m'a vraiment perturbé et j'ai vraiment eu du mal à garder mes marques. De plus le fait d'avoir des noms à consonance s'est déjà déstabilisant (au final question d'habitude comme avec les noms nippons à une époque) et j'avoue que là d'en avoir toute une masse d'un coup, dont certains assez semblable, je me suis un peu perdu. Après dans les grandes lignes, l'essentiel c'est surtout de capter qui est dans quel camp et le rôle de chacun. Pour le reste, c'est le seul point négatif que j'aurais, disons que le flot à été un poil trop important d'un coup, peut-être que fait avec plus de modération c'eut été plus fluide. Notre tandem prend de l'ampleur et c'est (un peu) malgré eux qu'ils voient leur mouvement prendre une toute autre dimension. On retrouve toujours ce côté stratégie, quelques scènes de bataille bien trouvées, même si il y a étrangement plus de blabla que dans le tome d'introduction.
Second volume de "Red Dragon", la série poursuit sur sa lancée, bien que l'introduction soudaine d'un grand nombre de nouveaux protagoniste m'a un peu perturbée. Hâte de découvrir la suite !
"Adam & Eve" Vol.1 & 2 (FIN), de Hideo YAMAMOTO & Ryoichi IKEGAMI, chez Kazé.
C'est je crois, l'un des premiers mangaka que j'ai découvert hors Club Do'. J'étais pourtant très jeune et c'est ma grande soeur qui à l'époque avait cru bon de me faire visionner "Gunnm", "Akira" et..."Crying Freeman" (le niveau d'éducation quand tu as 10 ans et qu'on te balance ça normal que tu termine comme moi ;P ). Evidemment je n'avais pas perçu la portée de ces "classiques" à l'époque, mais j'avais trouvé trop cool les tatouages des personnages (rooh j'avais 10 ans). Fort heureusement j'ai eu la chance de relire ces œuvres plus tard et "Crying Freeman" reste non seulement un bon manga de yakusas, mais aussi et surtout une série avec un esthétisme dingue. Bref, on est pas là pour parler de ça, cependant "Adam & Eve" s'inscrit dans la même veine IKEGAMI qui ce fait très rare en France (hélas) est de retour et il n'agit plus seul. Non, le vil fripon est venu accompagné d'un ami Hideo YAMAMOTO qui n'est autre que l'esprit malade derrière "Ichi the Killer" et "Homonculus" (chez Delcourt/Tonkam). Le duo nous propose une petite histoire sur deux volumes, qui bien entendu tourne une fois de plus autour des yakusas (pouvait-il en être autrement ?!). Je ne vais pas vous mentir, le titre était entouré d'une certaine hype pour moi puisqu'il fait revenir tout de même dans nos librairies deux auteurs (bien) trop rare à mon goût sur nos étalages. Pour autant, est-ce que la mayonnaise à bien pris ?! Je suis en demi-teinte au final, je trouve la rencontre des deux mangakas géniales, l'histoire en elle-même est prenante, pleine de suspens et avec le coup de crayon d'IKEGAMI, mais, je n'ai pas saisi la portée de ce qu'ils ont voulu faire. La fin m'a laissé un peu con, j'étais devant mon tome, mais j'avais pas l'impression d'avoir tout saisi. Il faut dire qu'on mélange le genre action yakusa (si c'est un genre ta gueule), avec du spiritisme/mysticisme, alors moi je suis ouvert à tout, dans la mesure où je parviens à comprendre le but. Tout dans le déroulement de l'histoire, la narration, les graphismes, le suspens, tout est bon, mais la conclusion me donne le sentiment de ne pas tout saisir. Peut-être que le message final n'est rien de plus que ce qu'il décrit (no spoiler) et qu'il doit ce suffire à lui-même, mais je suis sûr qu'il y avait une réflexion plus intense au-delà. Quoi qu'il en soit, la lecture est vraiment très fluide, on voit que les auteurs ne sont pas à leurs premiers coups d'essais et tout s'imbrique très facilement du début à la fin. La violence visuelle et psychologique (spécialité du binôme) est toujours aussi présente, le genre de manga clairement "politiquement incorrect", hémoglobine, sexe, les auteurs ne recule devant rien, que ça servent où non le récit (mais dans l'ensemble c'est rarement inutile).
"Adam & Eve", m'a permis de me replonger avec joie dans l'univers de deux mangakas qui manque vraiment dans le paysage français actuellement. C'est plaisant de les revoir en action, c'est mené sur un rythme très incisif, c'est saignant, bourré de suspens, probablement un titre à ne pas mettre entre toutes les mains (mais ça je pense que c'était clair vu les noms aux manettes). Même si je suis pas sûr d'avoir bien intégré le final, le récit n'en reste pas moins très fort et le concept aussi. Clairement un titre à ne pas manquer pour les fans de YAMAMOTO ou IKEGAMI, et à tester pour ceux qui voudrait découvrir ses grands noms du manga. Moi je dis merci Kazé d'avoir ramené ces gentleman sur nos terres !
"Innocent Rouge" Vol.3, de Shin'Ichi SAKAMOTO, chez Delcourt/Tonkam.
Si seulement les professeurs d'histoire utilisaient des titres comme "Innocent" ou "Innocent Rouge" comme base, je suis sur qu'on aurait tous eus de bien meilleures notes à l'école. On a beau dire, on est quand même en plein cœur de l'histoire française et même si c'est forcément romancé pour l'occasion, on est clairement sur un récit assez fidèle et qui surtout n'épargne en rien le lecteur. Ceux qui suivent le travail de l'auteur depuis le début auront eu l'occasion mainte fois de constater que l'auteur n'hésite as à faire parler la violence quand il cela est nécessaire. On peut parler du côté sanglant (bien que moins présent dans ce volume), mais aussi et surtout de l'aspect psychologique qui est encore plus important je trouve. On retrouve aussi encore et toujours ce penchant sexuel, qui même s'il est souvent suggérer et imagé, trouve par exemple comme dans ce troisième opus, une façon de s'exprimer de façon plus crue. Alors que l'on aurait pu croire que la série "Rouge" s'intéresserait plutôt à Marie-Josèphe, mais finalement c'est toujours aussi partagé même si la belle ce paie le luxe de faire toutes les couvertures (qui sont comme toujours à tomber). L'histoire suit donc son cours, on découvre de nouveaux personnages dont certains seront amené à revenir régulièrement par la suite c'est certain. Le travail de documentation effectué par SAKAMOTO est vraiment titanesque, c'est d'ailleurs l'un des auteurs qui fait partie des caméléon du manga, puisqu'il change vraiment d'orientation à chaque nouvelle série et c'est à chaque fois vraiment une totale immersion de sa part au service du lecteur. Je fais l'impasse sur le côté graphique, sachez juste que le contenu est à l'image du contenant, une folie furieuse qui éclabousse des rétines à chaque nouvelle page ! Je crois qu'il faut aussi saluer comme souvent sur ce genre de récit le travail effectué sur la traduction française qui est vraiment très bonne !
"Innocent Rouge", c'est tout de même l'une des preuves que l'on peut aborder des thèmes d'apparences complexe et pas toujours facile d'accès, pour en faire de vraies sagas palpitantes à suivre. La narration est aux petits oignons et je crois pas qu'il soit utile de faire une fois de plus les louanges du style graphique de SAKAMOTO, hein ?! Non, restons correct, je pense que vous avez des yeux comme tout le monde ! Donc savourez en silence !
"Shikigami" Vol.5 (FIN), de Toshiaki IWASHIRO, chez Panini.
On le savait dès le départ, cette série d'IWASHIRO n'avait pas rencontrée le succès escompté au Japon et avait donc connue une conclusion précipitée. Nous avons donc entre les mains le dernier opus (déjà) de "Shikigami", un shonen auquel je pense que le lectorat japonais (mais peut-être aussi français) n'a pas laissé suffisamment de temps. On sait que l'auteur n'est pas le genre à tout dévoiler d'entrée et que bien souvent ça monte en puissance, mais peut-être que sur "Shikigami" l'introduction était trop classique et manquait de tonus pour vraiment accrocher le lecteur. Du coup, même si le mangaka procède à plusieurs avancées stratégique dans son scénario à chaque nouveau tome, on sent que c'est un peu téléphoné et dès lors je pense que c'est peine perdu, si l'on est obligé de bousculer son rythme, son histoire, son essence ça ne donnera en principe pas grand chose de positif (sur un autre support, voyez ce qui arrive au film "Justice League"). L'idée de base n'est pourtant pas dégueulasse, mais le perso principal manque peut-être de charisme, on a pas vraiment de grosses scènes dans le premier volume et c'est pour moi à ce niveau que pêche IWASHIRO, alors que sur "Psyren" (chez Kana) ça martelait sec dès le départ. Quoi qu'il en soit, l'auteur essai de limiter la casse et d'offrir un final "correct" à ses lecteurs. La mission est fastidieuse, mais je trouve qu'il s'en sort honorablement, notamment en sortant la carte "première partie". Ca laisse le lecteur sur sa faim, mais ça réduit tout de même le taux de frustration et surtout ça donne pas l'impression d'une cassure soudaine. Je doute qu'il puisse reprendre un jour la parution de la série et nous narrer les éventuelles aventures à venir, mais comme dit, il essai de conclure en un nombre de page donné la conclusion de la bataille qui fait rage depuis le tome précédent.
"Shikigami", une série de plus à subir le dictât des lecteurs et des éditeurs. C'est le pauvre Toshiaki IWASHIRO qui en fait les frais cette fois, alors qu'il n'est pas un rookie. Il aura manqué indéniablement un quelque chose à la série pour faire basculer l'opinion, pas mauvaise en soit, le manque de percussion et d'un héros emblématique font certainement parti des facteurs responsable de cette débâcle. Je remercie néanmoins l'auteur d'avoir fait le maximum pour offrir un final de qualité et ne pas laissé la série en plan.
"Prisonnier Riku" Vol.24, de Shinobu SEGUCHI, chez Akata.
J'ai tellement peur pour cette série, je vous le dit. En fait elle me fait tellement pensé à la série TV "Prison Break" que j'ai peur qu'elle en prenne le chemin à un moment et bascule sur le too much. Je rappel qu'on est déjà sur la deuxième tentative d'évasion et même si je suis toujours aussi addict à "Prisonnier Riku", j'ai vraiment peur qu'à un moment l'auteur fasse le truc de trop qui ferait basculer la série de bonne à mauvaise. Il faut dire que le niveau de difficulté sur la première évasion était tellement haut, que voir encore pire maintenant ça laisse sceptique. Du coup, on reste toujours sur le même esprit de la série, de grandes leçons d'amitié, de courage, mais aussi du suspens à foison, de l'humour et un peu de castagne (mais moins depuis quelques temps). En revanche, on aperçoit par moment des petites failles, pas d'incohérences, mais des passages qui font vraiment tirés par les cheveux (no spoiler). Du coup, rendre l'évasion impossible c'est bien, mais il faut tout de même garder une certaine logique et cohérence dans les solutions trouvées par la suite. Je suis donc en attente de voir ce que nous proposera SEGUCHI pour la suite des événements. Après c'est vraiment de la prudence de ma part, car la lecture de ce vingt-quatrième opus m'a apporté autant de plaisir et de satisfaction que les précédents, j'ai simplement un peu peur que l'auteur tente de faire "trop" et tire en longueur.
Ce nouvel opus de "Prisonnier Riku" permet une avancée certaine dans le nouveau plan d'évasion échafaudé par nos détenus. On retrouve ce qui fait la force du récit, des personnages forts auxquels nous sommes maintenant bien attachés et surtout un suspens de tout les instants mis en place par le mangaka !
"Terraformars" Vol.20, de Yu SASUGA & Kenichi TACHIBANA, chez Kazé.
Je l'avais déjà dit dans l'article ou je parlais du tome précédent, maintenant qu'on atteint la vingtaine, j'ai osé un petit bilan qui confirme en gros ce que je disais précédemment. A savoir que je suis à moitié perdu dans le récit et que je subit l'avancée de l'histoire plus que je ne l'a comprend. Déjà, est-ce que Kazé pourrait proposer en début de volume un petit récap de la situation et un petit topo des forces en présences ? Non, parce qu'on le fait sur des séries où c'est totalement futile comme "One Piece" ou "Naruto", mais pas sur des séries où c'est nécessaire. Le rythme de parution n'est pas forcément en cause, c'est vraiment sur l'abondance de personnages, de camps, de virement de situation, d'époque, sérieux j'ai lâché la rampe. Je pense pas être totalement débile, mais là pour le coup, je devrais peut-être reprendre la série du début, sauf que je n'en ai pas du tout le temps, donc je continue de subir le récit et j'aime pas ça. Dans l'ensemble je vois un peu la direction que prend la trame, mais dans le détail, honnêtement c'est pas évident à dépatouiller. C'est d'autant moins évident que les auteurs n'hésitent pas à injecter beaucoup de texte et d'explication, ce qui est à double-tranchant. Certes, c'est bien de renseigner le lecteur, mais quel intérêt de faire plusieurs pages d'explications sur les habilités d'un personnage, pour le voir ce prendre une branler le chapitre d'après et disparaître. Je pense qu'on part d'une bonne attention, vouloir donner un maximum d'explications aux lecteurs, sauf que dans un manga de ce genre, tout n'a pas à être constamment justifié et vouloir impérativement approcher un raisonnement "plausible". C'est bon les gars, on parle quand même de "semi-humains" qui affrontent des cafards de l'espace, je crois pas qu'on soit toujours obligé de tout vouloir rendre "réel". Enfin à titre perso c'est mon avis, maintenant j'imagine que d'autres aiment ce genre d'explications et ronchonneraient si elles n'étaient pas présentes. Reste qu'à titre perso je trouve que ça alourdit clairement la lecture et que ça pèse dans la fluidité et la compréhension de la trame principale, on s'attarder sur des détails inutiles qui polluent au final l'ensemble.
Voilà, une vingtaine de volume pour "Terraformars", je pense que la série va entrer en stand-by pour moi. Pas parce qu'elle perd en qualité, mais parce que je suis perdu dans le récit et que je vais attendre une relecture pour reprendre la suite. Sachant le peu de temps que j'ai, ça ne sera pas avant un moment à priori !
"Hunter X Hunter" Vol.33 & 34, de Yoshihiro TOGASHI, chez Kana.
Bha voilà, j'ai eu droit à ma dose annuelle de "HxH" !!! J'arrive pas à croire que TOGASHI reparte sur une nouvelle intrigue, avec tout le mal qu'il a pour sortir chaque nouveau tome chapitre, mais il s'accroche et j'ai envie de dire pour notre plus grand plaisir. Il y a certains manga qui ont des rythmes de parution vraiment compliqués, "Real", "Bastard", "HxH" et j'en passe, et pourtant pour certain d'entre eux, c'est à chaque fois un vrai kiffe, comme si l'absence de régularité décuplait le plaisir de nouveaux opus. Je parlais juste au-dessus de textes informatifs superflus, ici c'est tout simplement l'inverse, j'ai du mettre plus d'une heure pour lire le 33éme tome, sans que je trouve à y redire sur le contenue. En même temps c'est du TOGASHI tout craché, à chaque nouvel arc, le mangaka ne manque pas de fournir un maximum d'information sur la situation actuelle et à venir. C'est une fois de plus très bien fait, sous diverses formes, tout en permettant au récit de continuer à avancer. Ce qui est aussi malin, c'est le fait que le flot d'information bien que continue ne soit pas divulgué par un seul et unique personnage. Le cadre change, les personnages changent, tout en continuant à donner des informations et permettant de faire avancer l'intrigue en même temps et de ne pas donner aux lecteurs l'impression de stagner (alors que dans le fait on avance pas des masses). Concernant le dernier paru, j'ai kiffé, mais je n'ai pas compris pourquoi on passait d'un seul coup à un affrontement aussi important, c'est vraiment sauté du coq à l'âne et ce sans aucune transition. J'imagine que ça aura son importance par la suite, mais dans l'immédiat c'est super brusque. Du coup, ce volume ce lit nettement plus vite, même si le combat comporte pas mal de blabla, encore une fois, c'est toute la nuance entre l'explicatif utile et futile. Visuellement, depuis le temps, chacun aura forgé son opinion sur le sujet, capable du pire comme du meilleur.
Finalement les tomes s'enchaînent et ma seule crainte c'est celle de ne pas avoir la conclusion de ce super shonen qui malgré sa parution disparate est une vraie pépite. Ok TOGASHI, c'est pas le mangaka qu'on cite en exemple concernant la régularité et la rigueur dans le boulot, mais sur son travail concrètement le mec casse des bouches sans problèmes sans problèmes !! Vive "Hunter X Hunter" et rendez-vous en 2018 pour le prochain volume (finger cross) !!