Chronique : The Ancient Magus Bride Vol.1
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Type : Shonen
Auteurs : Kore YAMAZAKI
Editeur : Komikku
Prix de vente : 7.90€
Nombre de tomes France : 1 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 3 (en cours)
Date de parution : 15 mai 2015
Pitch :
Chronique :
Pour cette nouvelle chronique, je me suis intéressée à l'une des dernières nouveautés des éditions Komikku : The Ancient Magus Bride sortie le 15 mai 2015 dans toutes les bonnes librairies.
The Ancient Magus Bride est un manga shônen de Kore Yamazaki mêlant fantastique et suspens. Prépublié dans le magazine Monthly Comic Blade jusqu'au 1er septembre 2014 puis dans le magazine Monthly Comic Garden, le premier tome de la série sort finalement en édition reliée le 10 avril 2014. A l'heure actuelle, la série compte un total de trois volumes et semble connaître un véritable succès sur l'archipel nippon. En effet, les trois premiers volumes se sont écoulés à plus d'un million d'exemplaires, un chiffre qui ne trompe pas. De plus, il faut savoir que le tome 2 a même réussit l'exploit de se classer en neuvième position du top manga Oricon, ce qui n'est nullement négligeable !
En toute franchise, avant que les éditions Komikku nous fassent part de leur nouvelle acquisition, je ne connaissais nullement ce manga et son auteur. Mais la promotion faite par Komikku sur les réseaux sociaux a su mettre en valeur la série et nous donner envie de découvrir ce shônen fantastique. La preuve, bien que la série ne figurait pas dans ma liste d'achat de ce mois de mai, je n'ai pas pu m'empêcher de me l'acheter une fois en librairie. Et je dois vous avouer que je ne regrette pas un seul instant ce nouvel achat.
The Ancient Magus Bride nous plonge dans un univers fantastique peuplé de sorciers, de magiciens et de créatures imaginaires, un univers qui ne cesse de nous faire rêver et que j'affectionne tout particulièrement.
Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Chise Hatori, une jeune adolescente de quinze ans qui semble avoir totalement perdu goût à la vie. Sans famille et rejetée de toute part, Chise Hatori est revendue comme esclave lors d'une vente aux enchères à Elias Ainsworth, un sorcier non-humain particulièrement puissant qui souhaite en faire sa disciple mais également sa femme, comme elle l'apprendra un peu plus tard dans l'histoire.
Elle qui se sentait sans cesse rejetée par son entourage à cause de son don qui lui permettait de voir et de communiquer avec les fées et autres créatures surnaturelles, ne sait trop comment réagir face à toutes ces petites attentions que lui portent Elias Ainsworth et tous ces inconnus qu'elle rencontrera au cours de sa toute nouvelle vie. C'est bien la première fois qu'elle se sent autant la bienvenue chez quelqu'un. Certes, Elias reste un sorcier des plus atypiques et des plus mystérieux, mais il demeure l'une des seules personnes à la considérer véritablement comme un membre à part entière de sa famille alors qu'aucuns liens ne les unissaient auparavant. Ainsi, va-t-elle réapprendre à vivre et à s'ouvrir aux autres.
Ce voyage au cœur du folklore britannique – la demeure d'Elias se situant dans la campagne anglaise à l'ouest de Londres – nous l'entamons à travers les yeux émerveillés de Chise Hatori, le personnage principal de ce récit. Tout comme notre personnage, ce monde nous demeure complètement inconnu et ne cesse d'attiser notre curiosité. Ce n'est qu'au fil des rencontres et des explications d'Elias ou de ses connaissances que nous commencerons à nous familiariser avec ce monde, un monde auquel nous nous attacherons très vite et que nous aurons bien du mal à quitter une fois la lecture terminée.
A travers ce premier tome, nous ferons la connaissance de nombreux personnages ou autres créatures fantastiques (comme les fées ou les dragons), des rencontres qui vont jouer un rôle primordial dans le déroulement du récit mais également dans l'apprentissage de la jeune Chise. Ainsi apprendra-t-elle à se méfier des apparences et à différencier la magie de la sorcellerie. Au cours de son apprentissage, notre jeune héroïne en apprendra également davantage sur sa véritable nature. En effet, comme lui expliquera Elias, celle-ci est une « Slay Vega », autrement dit une humaine dotée de pouvoirs magiques considérables, des pouvoirs qu'elle emprunte aux êtres qui l'entourent avant de les stocker dans son organisme.
Cette lecture fût vraiment des plus intéressantes et des plus atypiques. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Peut-être trouveriez-vous le début assez particulier mais je vous conseille vivement de poursuivre votre lecture. Vous ne le regretterez pas. Pour ma part, j'ai tout de suite était séduite par cet univers particulier et ces personnages divers et variés.
Côté graphisme, je n'ai pas grand-chose à redire. Les traits de Kore Yamazaki sont précis, tout en finesse et en douceur, à l'image même de son œuvre. Personnellement, je ne m'en lasse pas.
L'édition, quant à elle, est irréprochable. L'impression est de qualité et je n'ai décelé aucune faute de frappe (chose qui a le don de m'énerver au plus haut point) comme j'ai pu le constater récemment dans certains de mes derniers achats. Si vous êtes intéressé par cette série, je vous conseille de l'acheter au plus vite, le premier tirage bénéficiant de superbes pages couleurs.
Véritable phénomène au Japon, The Ancient Magus Bride insuffle un véritable vent de fraîcheur et d'originalité au genre fantastique. En effet, de part son récit, ses personnages et son graphisme, celui-ci demeure plutôt loin des clichés habituels, nous offrant un dépaysement des plus totales. Savant mélange entre fantastique, drame, mystère et humour, l’œuvre de Kore Yamazaki saura vous tenir en haleine jusqu'à sa dernière page, une page qui ne pourra qu'attiser encore plus votre curiosité.