Chronique : Love Pistols Vol.8
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Type : Yaoi
Auteurs : Tarako TOKOBUKI
Editeur : Taifu Comics
Prix de vente : 8.99€
Nombre de tomes France : 8 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 8 (en cours)
Date de parution : 23 octobre 2014
Pitch :
Il existe une autre race d’humains : les thériantropes.
Pour les plus puissants d’entre eux « mariage » signifie « pouvoir ». Joshua qui vient de commencer sa lune de miel avec Tuhiko a décidé de devenir plus fort pour son aimé. De son côté Kuninasa voulant préserver Norio de la pression de la politique hésite à l’épouser. Au milieu de tout ça Vulnera arrive discrètement au Japon et rend visite à Shinobu.
Chronique :
Comme le tome précédent, ce huitième tome est un savant mélange de points positifs et points négatifs, et malheureusement ces derniers sont trop nombreux pour nous offrir un bon yaoi.
Tout commence pour le mieux : on revient sur l’histoire de Norio et Kunimasa, comment ils se sont rencontrés alors que rien ne semblait présager une future union entre ces deux là, pour terminer sur leur rupture. En effet, pour le bien Norio, Kunimasa a décidé de le quitter. Car, comme toujours, être un homme de pouvoir a ses avantages mais aussi ses inconvénients. Cet événement va lors être le déclencheur d’une suite des plus… trouble. Car vous l’avez compris, malheureusement les choses se gâtent après cela.
Donc Kunimasa a rompu avec Norio. Jusque là c’est bon. Suite à cela, Norio va donc pleurer chez Joshua et Teruhiko pour finir par se faire consoler par Vulnera, qui (bien sûr) peut entendre ses pleurs grâce…bah à l’eau de ses larmes, pour finalement finir chez Shinobu, encore accompagné de Vulnera, pour après décider de se battre pour l’amour de Kunimasa. Et comme si toute cette série de rebondissements ne suffisait pas, les histoires qui suivent laissent encore plus perplexe.
C’est génial de vouloir donner du « volume » au tome mais pourquoi ne pas se concentrer sur une histoire principale – mais vraiment principale – au lieu de changer de protagoniste tous les trois chapitres. D’accord Norio est mis en relation avec tout les personnages d’une quelque manière que ce soit. Il y a donc là une tentative pour ne pas nous faire perdre la tête mais ce tome reste déstabilisant. Ici l’auteur mélange passé et présent sans retenu. Cependant, j’ai (à ma grande surprise) quand même réussi à un peu apprécier ce tome, justement en partie grâce à cette juxtaposition d’histoires parallèles, alors que je trouvais le tome 7 plutôt « vide ». D’ailleurs, en lisant le tome 7, je pensais que mon incapacité à faire le lien entre les différentes parties du tome était dû au fait de ne pas avoir lu la série en entier, mais apparemment non. Quelque soit le tome que vous choisissez, il arrivera toujours un moment où l’histoire deviendra aussi dure à déchiffrer que des hiéroglyphes (bon j’exagère – à peine !)
Concernant les graphismes, comme d’habitude, ils ne sont pas des plus harmonieux et dit simplement : ils ne sont pas beaux.
Pour terminer, je dirais que « Love Pistols » tome 8, à l’instar de son prédécesseur, n’emballe pas autant qu’il pourrait. Cette donc une série que je ne compte pas continuer.