Chronique : Silver Spoon Vol.7

  • LeilaRose
  • Chroniques

Type : Shonen
Auteurs : Hiromu ARAKAWA

Editeur : Kurokawa
Prix de vente : 6.80€
Nombre de tomes France : 7 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  10 (en cours)
Date de parution : 3 juillet 2014

 

Pitch :

Alors que la fête de l'école bat son plein, Yûgo se retrouve face à face avec son père. Yûgo arrivera-t-il à le convaincre que sa décision d'entrer au lycée agricole Ohezo était la bonne ? Comment pourra-t-il faire face à Aki après la prise de conscience de cette dernière ? Mais tout n'est pas noir dans la vie de Yûgo et de ses camarades car l'équipe de baseball de l'école enchaîne les victoires !

Chronique :

Après une semaine des plus chargées, je suis finalement de retour avec une nouvelle chronique. Pour cette dernière, je me suis penchée sur le dernier tome de Silver Spoon – La cuillère d'argent paru à ce jour chez les éditions Kurokawa, une série que j'affectionne tout particulièrement.

Décidément, je suis toujours aussi fan des œuvres de Hiromu ARAKAWA. Elle reste probablement l'une des meilleures mangaka de son genre. En tout cas, selon mon propre avis. Chacune de ses œuvres est un véritable petit bijou et Silver Spoon nous le prouve une fois de plus. Je dois avouer qu'à la sortie du premier tome, j'ai éprouvé quelques difficultés lors de ma lecture. Disons que j'avais un peu de mal à entrer complètement dans l'histoire. En même temps, cela était compréhensible. J'étais tellement habituée aux univers purement fantastiques de ses précédentes œuvres, comme Hero Tales ou Fullmetal Alchemist, qu'il m'a fallu un certain temps d'adaptation avant de pouvoir apprécier pleinement ce nouveau titre. Mais une fois habitué, on ne s’en passe plus. C'est simple, désormais, je ne rate plus une seule sortie. Et oui, le virus ARAKAWA a encore frappé !

Avant de nous intéresser au présent tome, arrêtons-nous un moment sur la fin du tome 6 afin de resituer un peu l'histoire. Epuisé par les préparatifs de la fête de l'école, Yûgo Hachiken fait un malaise sur le champ de Ban'ei et se retrouve, bien malgré lui, à l'hôpital. Coincé, le jeune homme est quelque peu déprimé. Lui qui avait tellement hâte de pouvoir participer à la fête ! Malheureusement, le destin semble en avoir décidé autrement et, pire encore, s'acharne sur lui. En effet, alors qu'il s'apprête à quitter sa chambre d’hôpital pour aller aux toilettes, voilà qu'il tombe nez à nez avec son père. Probablement la personne qu’il désirait le moins revoir. Et c'est ainsi que terminait ce tome.

Avec ce septième tome, nous aurons ainsi l'occasion de faire plus ample connaissance avec les parents de Yûgo, des parents qui ont souvent été évoqués dans les tomes précédents et qui, il faut bien l'admettre, nous ont laissé une bien mauvaise impression. Surtout le père. En effet, celui-ci se révèle des plus antipathiques. Bien que son fils soit à l'hôpital, celui-ci ne montre aucune inquiétude envers lui et pire encore, n'hésite pas à le réprimander sur son choix professionnel. Décidément, on comprend pourquoi les deux frères ne souhaitent nullement rentrer chez eux. La mère, quant à elle, bien qu'influencée par son mari, demeure un peu plus humaine, même si des efforts restent à faire. En bref, les relations parents/enfants ne sont pas des plus joyeuses. Mais peut-être s'amélioreront-elles au fils des chapitres ? En tout cas, je l'espère fortement.

Contrairement aux autres tomes, ce dernier est beaucoup plus léger (si on ne compte par les deux premiers chapitres, bien sûr). Certes, le récit reste de qualité mais il me manque ce petit quelque chose. Quoi exactement ? Je ne serais le dire. Mais, malgré tout, cette lecture fut des plus plaisantes. Depuis le temps que j'attendais une apparition des parents de Yûgo ! On peut dire que je n'ai pas été déçue du voyage.

Côté graphisme, je n'ai vraiment rien à redire. On retrouve bien le style de l'auteur. Ses dessins sont juste magnifiques et dégagent, à l'image de son manga, une véritable fraîcheur. Personnellement, je ne m'en lasse pas. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est ce petit clin d'œil à l'un de ses anciens personnages : Alex Louis Armstrong (Fullmetal Alchemist) que l'on retrouve ici sous les traits d'un professeur d'éducation physique du nom de M. Todoroki. Lors de sa première apparition dans la série, je n'ai pu m'empêcher de rire aux éclats. Ce personnage est juste cultissime... et tellement drôle. Non vraiment, impossible de rester indifférente face à un tel personnage.

Comme vous l'aurez compris, j'ai beaucoup apprécié ce nouvel opus. Drôle, efficace, frais, divertissant mais parfois assez dur, Silver Spoon est une œuvre des plus riches. Il n'y a pas à dire, Hiromu ARAKAWA est vraiment une mangaka des plus talentueuses. Ce septième tome se clôture avec un léger mystère, un mystère qui ne fait qu’attiser notre curiosité et notre impatience. En effet, l’attente risque d’être assez longue avant de pouvoir se procurer le prochain tome. En tout cas, il me tarde de découvrir les prochaines aventures de notre cher Yûgo Hachiken mais, surtout et avant tout, de découvrir les raisons de cette soudaine…. Oups, un peu plus et je dévoilais la fin du tome, lol. En bref, un très bon tome, comme toujours.

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