5 mangas...parce que Arianne, Jacky, Patrick, Corbier et les Musclés nous manquent aussi !!

La semaine il était en l'honneur du Club Dorothée, mais c'était tellement de bon souvenirs qu'il fallait une deuxième partie à ce Top5. Nous vous proposons encore cinq séries qui vous rappelerons l'époque et que vous pourrez retrouver chez votre libraire pour un moment nostalgie !

1. "Nikki Larson (City Hunter)" de Tsukasa HOJO chez Panini, édition terminée en 32 tomes.

Si vous faites partis des jeunes gens qui ont connu le club Dorothée et que vous ne connaissez pas City Hunter, vous avez raté votre vie ! Non, plus sérieusement, c'est bien dommage de passer à côté d'un manga aussi bon. Même si, il faut l'avouer, la VF n'est pas de si bonne qualité. Quand on dit Nicky Larson, version française, on pense tout de suite à « Ah ah ah, je suis le méchant et je vais te faire bobo ! », mais on pense surtout à son générique tellement connus qu'au bout de quelques épisode on le connais par cœur et celui-ci n'est pas chanté par Bernard Minet, non, mais par Jean-Paul Cesari.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore qui est Nicky Larson, je vais faire simple. C'est un détective privé, un garde du corps, mais surtout un coureur de jupon. Il fait équipe avec Laura Marconi, souvent très jalouse, quand celui-ci drague n'importe quelle fille, n'hésite pas à sortir son 1000 tonnes pour calmer Nicky de ses ardeurs. Ils font équipe pour venger la mort du frère de Laura, Tony. Ce dernier et Nicky étaient très amis. Au fil des épisodes, nos deux compères rencontreront des personnages plus ou moins importants pour la suite de leurs aventures.

Dans la version japonaise et française, beaucoup de points diffère. Pour atténuer son côté pervers Nicky Larson (alias Ryo Saeba, au Japon) n'emmène pas les jeunes filles dans un love hôtel, mais dans un restaurant végétarien. Les méchants aussi sont très différents, leur surnom/prénom devient beaucoup plus drôle et francisais. Ainsi, il ne cherche pas à tuer quelqu'un, mais à lui faire « bobo ». Il y a eu aussi beaucoup de censure en France et après avoir pris de l'âge on se rend vraiment compte des incohérences dans la traduction, mais aussi dans les épisodes.

La série est disponible aux éditions Panini, dans une fort bonne version Deluxe de 32 volumes.

2. "Dragon Ball" de Akira TORIYAMA chez Glénat, édition en cours.

"Dragon Ball la quête finale des sept boules de cristal..." c'était le générique de base qui avait bien sûr changer avec "Dragon Ball Z" aussi. Certainement LE manga le plus connu au monde et c'est même celui-ci qui comme pour beaucoup j'ai acheté en premier dans sa version papier (faut dire que c'était un peu le seul manga à l'époque où j'ai débuté). Il est ô combien difficile de ne pas mettre ce manga dans un Top du Club Do' et même dans un Top manga tout court, tant il est classique. Référence dans le shonen manga, référence dans le manga, référence dans la culture nipponne...la série d'Akira TORIYAMA à eu énormément d'impact.

Pour autant la série n'est pas exempt de tout défaut, mais c'est aussi ce qui fait le charme de cette série. L'on suivait le parcours peu commun de Son Goku, un enfant à la force surhumaine élevée sur la planète terre et qui partait à la recherche des boules de cristal avec une jeune fille nommée Bulma. Bien sûr la série à avec le temps bien changée, passant d'un manga d'aventure, naïf et bourrée d'humour, à un manga de baston spectaculaire. Il n'en reste que Goku est un personnage mythique au même titre que Végéta qui à inspiré on ne sait combien de gentil "badass". D'ailleurs la série à posée tout un tas de code shonen.

En France la série est trouvable en dvd (et Kazé devrait bientôt proposer des coffrets de la version Kai). En papier de nombreuses éditions existent la dernière en date (et toujours en cours) est une version Deluxe qui compte 31 tomes sur les 34 total.

3. "Olive & Tom (Captain Tsubasa)" de Yoichi TAKAHASHI chez Glénat, édition en cours.

On a déjà parlé dans un précédent Top mais comment faire un spécial Club Dorothé sans aborder Captain Tsubasa ? Impossible ! Qui ne se souvient pas des terrains de 4454513131m de long qui étaient impossible à parcourir en un épisode ? Ou encore des attaques de fou ayant inspirées toute une lignée et des mangas comme Inazuma Eleven ? « Captain Tsubasa » ou « Olive et Tom » comme vous préférez, reste la référence en matière de shônen sportif.

Comme d’habitude dans ce genre de manga il ne faut pas s’attendre à un scénario bien poussé. Non, Olive et Tom (oui j’ai choisi mon équipe, celle des vieux) c’est l’histoire d’Olivier qui rêve de devenir le meilleur joueur de foot du monde.

Si Saint Seiya était l’une des séries phares de l’émission, que dire d’Olive et Tom dans ce cas ? Plus que cultissime, Olive et Tom reste encore aujourd’hui, une référence du manga. Lorsqu’on veut donner un exemple de « vieux «  manga apparu dans les années 90, c’est d’Olive et Tom qu’on parle ! Cette série a aussi (apparemment) encouragé des footballeurs professionnels comme Messi et Zidane à faire du foot leur métier.

La série est disponible aux éditions Glénat, 24 volumes sont disponible sur les 37 que compte la série.

4. "Astro Boy" de Osamu TEZUKA chez Kana, édition terminée en six volumes.

Ecrit par Osamu Tezuka ou le « Dieu du manga » comme on l’appelle au Japon, considéré comme LE fondateur et précurseur du manga moderne,  Astro Boy c’est l’histoire d’Astro, un petit robot créé par le Docteur Tenma afin de remplacer son défunt fils Tobio. Astro a tout d’un petit humain mais le docteur Tenma réalisera qu’il ne put pas remplacer son fils, ne grandissant pas, et décide de l’abandonner dans un cirque. Astro sera finalement trouvé par le Professeur Ochanomizu qui fera de lui un justicier, armé d’un slip noir et bottes rouges montantes.

D’abord en noir et blanc (eh ouais époque oblige) Astro va finalement avoir le droit à sa coloration à l’occasion de la deuxième série. Ce mignon petit robot avait tout pour plaire aux jeunes : c’était un super héros jeune lui aussi, doté de super pouvoirs et d’une force herculéenne, en plus d’avoir des pieds turbo réacteurs ! (si ça c’est pas la classe !) Mais Astro Boy est aussi connu pour avoir révolutionné ce qu’on appelle désormais  « anime » et pour avoir ouvert la voie à des séries comme Pokémon ou Yu-Gi-Oh sur le sol européen (rien que ça !)

Les premiers tomes (1 à 12) ont été publiés chez Glénat alors que Kana a racheté la licence pour sortir une anthologie, au plus grand désarroi des fans qui attendaient avec impatience une nouvelle édition remastérisée. La série est terminée au Japon avec un total de 23 tomes. Alors… à quand la suite des aventures d’Astro sur le sol français ?

5. "Juliette, je t'aime (Maison Ikkoku)" de Rumiko TAKAHASHI chez Tonkam, édition terminée en 10 tomes.

Cette fois-ci c'est au tour de « Maison Ikkoku », plus connu sous le nom de « Juliette je t'aime » d'avoir sa place dans le top 5 !  Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, « Maison Ikkoku » raconte l'histoire d'une jeune veuve, Kyôko (Juliette) qui reprend la pension des Mimosas (Maison Ikkoku) de feu son mari et vit avec les pensionnaires. L'un d'eux, Yusaku Godaï (Hugo) tombe amoureux de Kyôko dès le premier regard. Arrivera-t-il ou pas à être avec elle ? Tout repose là-dessus. Et bien évidemment la tâche n'est pas aisée, avec ses cours d'un côté, un beau gosse qui tourne déjà autour d'elle, et les autres pensionnaires qui font tout pour qu'il rate ses tentatives.

Alors oui, ce n'est pas la meilleure série, mais c'est assez comique. Enfin au bout d'un moment, j'avoue avoir eu des envies de meurtres envers les pensionnaires bourrés... Mais ça ! Rumiko Takahashi est spécialisée dans ce domaine ! Faire tourner ses héros en bourrique. (Pour un meilleur happy ending je suppose) Si vous ne connaissez pas, je vous conseille d'essayer, surtout les demoiselles et dames. Le côté un peu sado-maso des personnages nous rappellera, pour les plus jeunes, « Love Hina », série du même genre qui possède vraiment le même style de personnages, de quiproquo et de but. Mais évidemment « Maison Ikkoku » est une série culte et des séries comme « Love Hina » lui doivent tout.

Si vous voulez replonger en enfance, vous pourrez trouver les coffrets animés chez AB Production dans toutes les fnac, cultura et autres, ainsi que les tomes publiés chez Tonkam (série finie en 10 tomes)